NIAMEY (AFP) – Cinq travailleurs humanitaires, quatre Nigériens et un Tchadien, ainsi qu’un chauffeur nigérien ont été enlevés dimanche soir dans la localité de Dakoro, dans le sud-est du Niger, a annoncé lundi à l’AFP un responsable local.
“Cinq humanitaires, dont un Tchadien, et un chauffeur nigérien ont été enlevés à leur domicile vers 22H00 locales (21H00 GMT) par des hommes bien armés venus à bord de deux véhicules tout-terrain” et qui “parlaient arabe, tamasheq (langue des Touareg, ndlr) et haoussa”, une langue régionale, a déclaré Abou Mahamane, secrétaire général du département de Dakoro.
Ils ont été “enlevés par des hommes de peau blanche et un de peau noire, parlant arabe. Le Tchadien a probablement tenté de résister et a été blessé mais il a quand même été embarqué”, a indiqué de son côté une source humanitaire.
Dans un premier temps, des sources humanitaire et sécuritaire avaient seulement parlé du rapt de cinq humanitaires, dont certains travaillent pour une ONG locale.
Les ravisseurs “ont filé droit vers la région d’Agadez”, dans le nord du Niger, frontalier du Mali, et “les forces de l’ordre ont perdu leur trace vers la zone d’Abala, à environ 300 kilomètres au sud d’Agadez, dans la région de Tahoua”, a poursuivi le responsable départemental.
“Des renforts sont arrivés sur place à Dakoro. Il reste encore des humanitaires africains, le site a été sécurisé par les renforts venus de Maradi et de Tahoua”, a-t-il précisé.
Dakoro est situé dans la zone de Maradi, capitale économique du Niger et grande ville de cette région frontalière du Nigeria, le grand pays voisin où opère le groupe islamiste Boko Haram.
Dans le cadre de l’aide humanitaire, “des Occidentaux séjournent souvent à Dakoro, il est fort probable que les ravisseurs étaient à leur recherche”, a estimé une source diplomatique occidentale à Niamey.
En septembre 2010, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait enlevé sept personnes dans la région d’Agadez, berceau de la rébellion touareg, parmi lesquelles Aqmi retient toujours quatre Français.
(AFP) – 12:45 – 15/10/12
Les occidentaux qui prennent le risque de venir ne facilitent pas la tâche d’ailleurs ils compliquent tout.
Non seulement ils parviennent pas à travailler en suite ils exposent les populations locales en cas de complication lors de leur enlèvement les populations locales peuvent subir les conséquences en plus leurs libérations set à financer le terrorisme.
Ce n’est plus de l’aide ça.
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