Nicolas Sarkozy vole au secours d’Eric Zemmour

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L’ancien président de la République a vivement critiqué sur RTL le traitement que, selon lui, certains journalistes réservent au candidat d’extrême droite.

«Je suis l’ancien chef de l’Etat, j’ai un devoir de réserve» : c’est par ces mots que Nicolas Sarkozy a refusé de répondre, samedi sur RTL, à une question qui lui était posée concernant son éventuel soutien à la candidate des Républicains à l’élection présidentielle, Valérie Pécresse. «Je n’ai pas à me mettre dans la bagarre politique, c’est clair, simple et net», a-t-il affirmé. L’ex président de la République s’est cependant montré moins réticent à critiquer le traitement réservé selon lui par certains journalistes à Eric Zemmour. Aux yeux de Nicolas Sarkozy, les médias devraient laisser le candidat d’extrême droite, condamné pour provocation à la haine raciale, s’exprimer sans lui opposer aucune «agressivité».

«Ce que j’aime pas, c’est l’hypocrisie qui consiste à inviter quelqu’un et à en dire tout le mal qu’on en pense. On dit : “Mon Dieu c’est abominable!” Non! Moi j’ai bien des désaccords avec Eric Zemmour. Je souhaite qu’il ait la parole. Pourquoi il ne l’aurait pas? Pourquoi?», a lancé Nicolas Sarkozy, qui se confiait dans le studio de «On refait la télé», sur RTL. «Pour un certain nombre de gens, la démocratie c’est quand il y a l’extrême gauche et la gauche. Je n’ai pas les idées d’Eric Zemmour sur plein de sujets. Mais un peu comme Voltaire, je n’ai pas vos convictions mais je me battrais pour que vous puissiez les exprimer», a-t-il ajouté. Pour l’ancien chef de l’Etat, «l’agressivité de certains journalistes [va] finir par le rendre sympathique». «Un journaliste n’a pas à être agressif. Il a à poser ses questions. Même des questions difficiles. Mais plus la question est difficile, plus elle est ciblée, plus elle est ciselée, moins il doit être agressif. L’antenne ne lui appartient pas», a-t-il théorisé.

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