Niamey et Bamako s’unissent pour défendre des projets de barrages

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APA-Niamey (Niger) – Le Niger et le Mali se sont engagés à adopter une vision commune et solidaire pour défendre les programmes de financement des barrages de Kandadji (Niger) et de Taoussa (Mali), au cours de la table ronde des bailleurs de fonds ouverte mercredi à Djeddah, en Arabie Saoudite.
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rnLa table ronde des bailleurs de fonds regroupe essentiellement les experts et responsables de la Banque islamique de développement (BID) et des partenaires de cette institution financière.
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rnAu cours d’une rencontre tenue mardi, les Premiers ministres du Niger, Seyni Oumarou et du Mali, Modibo Sidibé ont passé en revue les enjeux de ces ouvrages pour les deux pays, et se sont engagés à adopter une vision commune et solidaire pour défendre les programmes encore en phase de projets depuis des décennies.
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rnLes deux délégations ont estimé qu’il « est aujourd’hui grand temps de rentrer de plain pied dans la phase active de leur mise en œuvre tant attendue par les populations ».
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rnSelon le Premier ministre nigérien, cité mercredi par la radio nationale, « il est indispensable de mettre l’accent sur la nécessité pour nos deux pays de créer les conditions idoines à une avancée décisive du processus ».
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rnIl s’agit, poursuit-il, de « privilégier une approche plutôt solidaire, ceci conformément à l’idéal de la vision partagée qui préside dans la mise en oeuvre des actions entreprises dans le cadre de l’Autorité du bassin du Niger (ABN) dont nos deux pays sont membres ».
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rn« Nous avons le devoir de conduire ces dossiers à un heureux aboutissement et nous devons nous donner les chances réelles de le réussir pour le bonheur de nos populations » a-t-il souligné.
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rnSeyni Oumarou a marqué son optimisme sur l’aboutissement de cette table ronde, car estime-t-il, « techniquement, rien ne s’oppose à l’aboutissement du dossier ».
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rnCet optimisme est également partagé par son homologue malien ,Modibo Sidibé, qui a indiqua que « la clé de la solution se trouve d’abord entre les mains de nos deux pays à qui il revient de persévérer dans cette approche fondée sur la volonté d’œuvrer ensemble pour une gestion commune des deux programmes ».
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rnLa mise en œuvre de cet important projet nécessitera la mobilisation d’une enveloppe globale de 479 millions d’euros, indique-t-on.
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rnDS/od/APA
rn29-11-2007

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