Nelson Mandela est mort à l’âge de 95 ans à son domicile de Johannesburg, a annoncé jeudi soir le président sud-africain Jacob Zuma en direct à la télévision publique. Nelson Mandela a été tour à tour un militant anti-apartheid obstiné, le prisonnier politique le plus célèbre du monde et le premier président noir de l’Afrique du Sud où il fait l’objet d’un véritable culte de la personnalité qu’il n’a jamais vraiment souhaité.
Chef de file de la lutte des Noirs contre le régime raciste blanc qui s’ingéniait à institutionnaliser la ségrégation en Afrique du Sud, Mandela a passé vingt-sept ans en détention, de 1964 à 1990. Derrière les barreaux, il est devenu le symbole de l’oppression de son peuple, tandis que le monde entier manifestait et organisait des concerts pour sa libération.
Mais avant même d’être libéré, il a appris à comprendre ses adversaires -allant jusqu’à apprendre leur langue, l’afrikaans, et leur poésie-, à pardonner, et à travailler avec eux. Ce qui lui vaudra le prix Nobel de la paix en 1993, partagé avec le dernier président de l’apartheid, Frederik De Klerk.
L’archevêque Desmond Tutu, autre figure de la lutte anti-apartheid et prix Nobel, l’a qualifié d'”icône mondiale de la réconciliation”, ayant réussi le tour de force de faire sans trop de heurts de son pays une démocratie multiraciale et relativement stable.
Le “détenu 46664”
Nelson Rolihlahla Mandela est né le 18 juillet 1918 dans le petit village de Mvezo, dans le Transkei (sud-est) au sein du clan royal des Thembu, de l’ethnie xhosa. Il a ensuite déménagé dans le village voisin de Qunu, où il a passé, dira-t-il, ses “années les plus heureuses” -une enfance libre à la campagne peut-être idéalisée-, avant de recevoir une bonne éducation. Si son institutrice l’a nommé Nelson, son père l’avait appelé Rolihlahla (“celui par qui les problèmes arrivent”, en xhosa). Et Mandela a très tôt manifesté un esprit rebelle.
Etudiant, il est exclu de l’université de Fort Hare (sud) après un conflit sur l’élection de représentants étudiants, avant de fuir sa famille à 22 ans pour échapper à un mariage arrangé.
Arrivé à Johannesburg, le bouillant jeune homme prend vraiment la mesure de la ségrégation dont sont victimes les gens de couleurs. Il rencontre Walter Sisulu, qui devient son mentor et plus proche ami, le faisant entrer au Congrès national africain (ANC).
Grand amateur de femmes et boxeur à ses heures, il fait alors plusieurs petits boulots, entreprenant des études pour devenir avocat.
Avec Oliver Tambo et d’autres jeunes loups, il fonde la Ligue de la jeunesse de l’ANC et prend rapidement les rênes d’un parti jugé trop mou face à un régime qui a institutionnalisé l’apartheid en 1948. Après l’interdiction de l’ANC en 1960, Nelson Mandela, arrêté à plusieurs reprises, passe dans la clandestinité. C’est lui qui préside à la fondation d’une branche armée de l’ANC.
Arrêté de nouveau en 1962, il est condamné à la prison à vie deux ans plus tard.
Pendant son procès, il prononce une plaidoirie en forme de profession de foi: “J’ai lutté contre la domination blanche et j’ai lutté contre la domination noire. Mon idéal le plus cher a été celui d’une société libre et démocratique dans laquelle tous vivraient en harmonie avec des chances égales. J’espère vivre assez longtemps pour l’atteindre. Mais si cela est nécessaire, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.” Il a passé ensuite dix-huit de ses vingt-sept années de prison dans le bagne de Robben Island, une petite île au large du Cap. Son régime de détention, draconien, s’est assoupli dans les dernières années, pendant lesquelles il a noué des contacts secrets avec un régime de l’apartheid de plus en plus aux abois.
Le “détenu 46664” dont personne ne connaissait plus le visage, est finalement libéré le 11 février 1990. La photo de sa sortie de prison aux côtés de son épouse Winnie, égérie de la résistance au régime, fait le tour du monde. L’Afrique du Sud frôle alors la guerre civile, mais les adversaires d’hier réussissent à s’entendre pour organiser des élections démocratiques le 27 avril 1994. Elles sont largement remportées par l’ANC. Sous les couleurs du Congrès national africain, Mandela a été le premier président de la nouvelle “nation arc-en-ciel”, de 1994 à 1999.
Sur les billets de banque
Adulé par les Noirs, gagnant peu à peu l’affection de Blancs médusés par son absence d’amertume, le président est devenu pour une nation entière “Madiba”, son nom de clan et surnom affectueux. En 1998, le jour de ses 80 ans, il a épousé en troisièmes noces Graça Machel, veuve de l’ancien président mozambicain Samora Machel.
Mandela a pris sa retraite en 1999 et s’est retiré peu après de la vie publique, partageant son temps entre Johannesburg et Qunu. Avec quelques séjours à l’hôpital pour soigner notamment une infection pulmonaire probablement liée à la tuberculose contractée en prison.
Invisible en public depuis 2010, il est devenu une sorte de héros mythique, intouchable, invoqué tant par le pouvoir que par l’opposition, et sourit chaque jour à tous ses compatriotes… sur les billets de banque.
huffingtonpost.fr – 05/12/2013
Nous disons Mandela repose en paix après une vie bien remplie
Nous disons Mandela l’intellectuel africain non usurpateur du titre « d’intellectuel » lettré non mutant
Nous disons et rappelons tu as dirigé dans l’équité la justice sans « bouffer » ni corrompre dans 1vraie démocratie de justice et d’égalité à la différence de ces lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuels »
Nous disons et rappelons tu as dirigé durant 1lapse de temps sans t’accrocher au pouvoir tel «1 Sangsue » comme ces lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuel »
Nous disons et rappelons ainsi tous les chefs des pays soit disant amis les « Autres » de l’Afrique te vouent de l’admiration et du respect à la différence de ces lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuels » aux quels ils vouent du mépris et les infantilisent
Nous disons et rappelons Mandela digne fils de l’Afrique tu es allé dans les écoles et universités des « Autres » aux fins d’être travailleur d’avoir 1amour profond pour l’Afrique pour ton pays partout où tu te trouve d’instaurer 1démocratie de vraie de justice d’égalité de tous les citoyennes et citoyens de te comporter d’égal à égal avec les « Autres » sans complexe pour la défense des intérêts de l’Afrique et de ton peuple dans cette compétition mondiale politico économico militaire où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme pour la défense des intérêts des peules et où ’il n’y a pas de place pour les faibles les naïfs les idiots les complexés les pleurnichards les cupides et les sentimentaux
Nous disons et rappelons avec fierté Mandela Rolihlahla Nelson tu l’as été Repose en paix « l’extra Africain »
J’espère très sincèrement que nos hommes d’Etat Africains s’inspareront de ce grand homme africain dépourvu de tout égocentrisme. Il aime tous et partage avec tous. Qu’Allah le tout puissant lui donne une place de choix dans son éternel paradis.
Rest in peace, Madiba. You will stay in our heart for ever!!!!
Un grand homme pour l’Afrique. Le plus grand. Merci Madiba, nous essaierons d’être à la hauteur.
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