La politique étrangère est une “affaire de souveraineté” pour le Maroc et la coordination avec les pays du Golfe notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats “doit se faire de part et d’autre”, a souligné, jeudi à Casablanca, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
Le 28 mars 2019, de Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale Nasser BOURITA et son homologue jordanien M Ayman Safadi, à l’issue des entretiens en tête en tête de sa MAJESTE le Roi Mohamed VI et le Roi Abdallah II.
Monsieur BOURITA a indiqué que « du point de vue du Royaume du Maroc, les relations avec les pays du Golf, notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, ont toujours été des relations historiques profondes. Le Maroc a toujours tenu à préserver et les renforcer. « Il peut arriver qu’on ne soit pas d’accord sur certaines questions, la politique étrangère étant une affaire de souveraineté. Au Maroc, elle est, en outre, fondée sur des principes et des constantes », a-t-il ajouté.
M BOURITA a poursuivi que « la coordination devrait se faire dans les deux sens. Elle ne doit pas être à la carte, elle doit couvrir toutes les questions importantes du Moyen Orient comme en Afrique du Nord, à l’instar de la crise libyenne ».
De même, « la préservation de cette relation devrait être un souci de part et d’autre. Si ce n’est pas le cas, il serait normal que toutes les alternatives soient examinées » a-t-il dit.
S’exprimant lors d’un point de presse conjoint avec son homologue jordanien M. Ayman Safadi, à l’issue des entretiens en tête à tête de SM le Roi Mohammed VI et SM le Roi Abdallah II, M. Bourita a indiqué que “du point de vue du Royaume du Maroc, les relations avec les pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis, ont toujours été des relations historiques profondes. Le Maroc a toujours tenu à les préserver et les renforcer.”.
“Il peut arriver qu’on ne soit pas d’accord sur certaines questions, la politique étrangère étant une affaire de souveraineté. Au Maroc, elle est, en outre, fondée sur des principes et des constantes”, a-t-il ajouté.
- Bourita a poursuivi que “la coordination devrait se faire dans les deux sens. Elle ne doit pas être à la carte, elle doit couvrir toutes les questions importantes au Moyen Orient comme en Afrique du Nord, à l’instar de la crise libyenne”.
De même, a-t-il dit, “la préservation de cette relation devrait être un souci de part et d’autre. Si ce n’est pas le cas, il serait normal que toute les alternatives soient examinées”.