Le Mouvement volontaire pour le salut du Mali était en fin de semaine au marché des légumes. Avec les commerçants de ce marché, le président du mouvement Bakary Fofana et sa délégation ont échangé sur la citoyenneté, l’éducation et le devoir vis-à-vis de la nation.
Organisation de la société civile implantée à travers le pays et la diaspora, le Mouvement volontaire pour le salut du Mali (MVS-Mali) se dédie à l’éducation citoyenne, le civisme, la communication pour un changement en faveur du développement inclusif.
«En plus de notre mission quotidienne, la rencontre avec les commerçants du marché des légumes a pour but de se faire une remise en question sur ce que nous devons», justifie-t-il, Bakary Fofana, le président du Mouvement. Pour lui, le plus important est de faire de l’investissement humain l’arme fondamentale pour le minimum de bonheur au profit du maximum de personnes.
«Personne ne le fera à notre place. Et on le fera parce que notre survie en dépend. Il faut que cela soit clair. Nous sommes un peuple diversifié, une mosaïque d’ethnies et de couleurs. Comment canaliser ce potentiel humain ?» se demande-t-il.
Même si le président du Mouvement volontaire pour le salut du Mali n’a pas, pour l’heure, une garantie de masse, il est conscient de la pertinence de son combat. «Un Mali meilleur relève de notre responsabilité. C’est pourquoi, l’engagement du mouvement ne se limite pas à l’éducation. La lutte contre les effets du changement climatique est une préoccupation majeure pour nous. Lors de la campagne nationale de reboisement, nous avons planté 3500 pieds d’arbres à Tamani», a-t-il déclaré.
Selon lui, ces initiatives répondent à un besoin fondamental. «La ville de Tamani accueille un nombre important de personnes pour la Ziyara. Pourtant, elle est frappée de plein fouet par la désertification. Nous avons tenté d’apporter des mesures à long terme. L’exemple de Tamani sera suivi, puisque le besoin est énorme. Et je vous demande de faire autant, de penser plutôt à ce qui est notre approche», recommande-t-il.
Au terme des échanges, une cellule du Mouvement volontaire pour le salut du Mali a été mise en place au marché des légumes de Bamako. Boubacar Traoré, qui a la lourde responsabilité de présider le bureau, a exprimé sa volonté de faire de l’investissement humain l’unique approche afin d’inculquer le civisme. «Nous avons besoin d’une autre perspective, d’une autre idéologie philosophique et politique pour un nouveau cap», a-t-il conclu.
Zan Diarra