Mort d’Idriss Déby: la France perd un partenaire incontournable au Sahel

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La France a réagi ce mardi à l’annonce du décès du président tchadien, regrettant la perte « d’un ami courageux » qui a « oeuvré pour la stabilité de la région ». Mais si pour l’état-major des armées, celle-ci est toujours sous contrôle, les autorités françaises restent très attentives, car sur le continent africain, le Tchad est pour Paris un partenaire incontournable.

Le président Idriss Déby, « Idi », comme l’appelait ses hommes, est donc mort des suites de ses blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord du pays durant le week-end. Idriss Déby, fidèle à sa réputation de chef de guerre, n’avait jamais rechigné à enfiler le treillis, toujours debout sur les pick-up et souvent même en première ligne depuis son coup d’État, le 2 décembre 1990, qui l’avait, avec l’aide de la France, conduit au pouvoir.

Le président tchadien était un combattant et il avait fait de son armée l’une des meilleures du continent. À telle enseigne que le bataillon tchadien de la force conjointe, espéré pendant deux ans et qui est arrivé il y a quelques semaines au Mali, dans le fuseau centre, pourrait changer la donne dans le Gourma où sévissent les groupes jihadistes.

Entre la France et le Tchad, des liens militaires anciens

À l’état-major des armées françaises, on a coutume de décrire le Tchad comme le coin supérieur droit du pré carré africain. S’il vacille, c’est tout l’édifice qui pourrait chuter. Depuis longtemps, la France a donc sécurisé cette zone clé. Le Tchad fait en effet partie des premiers signataires des accords de défense ratifiés par la France dans la période des indépendances. Des accords renforcés dès 1976 par une coopération militaire et technique.

Le relation entre Idriss Déby et la France remonte elle aux années 80. Paris prend alors fait et cause pour lui, lâchant Hissène Habré, le président en exercice. Après son accession au pouvoir en 1990, la coopération entre les deux pays s’intensifie. La France décide d’y positionner une partie de ses forces, et en 2014, d’installer le centre opérationnel de sa nouvelle opération baptisée Barkhane à Ndjamena.

En conséquence, la France volera à plusieurs reprises au secours d’Idriss Déby lorsque celui-ci sera menacé par les rebelles, comme en 2008 sous Nicolas Sarkozy ou sous la présidence d’Emmanuel Macron en 2019.

Cette étroite relation ne s’est ainsi jamais démentie. En 2019, six conventions de coopération bilatérale visant à moderniser et former les forces de sécurité tchadiennes ont été signées. Il s’agit d’une aide directe à Ndjamena, notamment dans le domaine du renseignement, en plus de l’appui que la France apporte à la force conjointe du G5 Sahel, dont le Tchad est l’un des principaux membres.

La force Barkhane effectue donc des vols de reconnaissance sur le territoire tchadien. Un appui aérien très utile pour contrer la menace des colonnes rebelles qui régulièrement descendent du Nord et menacent Ndjamena et en dernier lieu si la situation l’exige, la chasse française peut aussi mener des frappes, comme elle l’avait fait, par trois fois, en février 2019.

Source: rfi.fr

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4 COMMENTAIRES

  1. Le fils partira comme le père, l’Afrique française et ses États dynastiques qu’elle honte, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad, bientôt Congo sassou

  2. Serviteur de Paris qui maintient ses pions comme Ouattara et enferme Laurent Gbagbo comme prisonnier politique à Paris! En plus de ça, Paris fait mine d’ignorer son bombardement meurtrier qui à fait au moins 22 morts!

  3. We will not allow President Idriss Ito Deby death to create turmoil terrorists hope his death will bring about. Transitional Government of Chad led by capable generals will suitably under leadership of deceased President Deby son will prove capable of managing all of Chad existing affairs plus more if necessary.

    This condition is another occurrence that highlight failure to fight to this date Sahel war against terrorists with no stone unturned approach when it was readily available considering United Nations plus ECOWAS assistance. Moreover this condition highlight African wars should be fought with capable Africans leading implementation of African plan featuring African personnel. Allies outside of Africa role should be to timely provide essential equipment plus supplies that Africans do not possess that will meaningfully assist with winningly facilitating no stone unturned plan. Had this approach as was easily feasible already been taken it is likely battle that took President Deby would not have been being opposition would have known President Deby forces was of such size it was over powering to extent it would be suicidal to attack it. Only stupid is suicidal. Even boldest plan should have survival intent or it is not worthy of Negroid human effort.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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