La présidence de Nouakchott mise à rude épreuve, suite au saccage imprévisible, le 5 juillet 2016, de sa chancellerie en France (rue Montevideo, 16 ème Arrondissement, Paris ). Selon notre confrère La Lettre du Continent, dans sa livraison du jour, un individu visiblement un “forcené” s’est introduit à l’enceinte de l’ambassade et a mis à sac l’impressionnant mobilier de bureau.
Le palais ocre de Nouakchott sous le choc. En première ligne, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz. Aussitôt informé du saccage de la chancellerie parisienne, il s’est attaché les services du célèbre avocat français, Julien Barba, du cabinet Clyde & Co, informe nos confrères de la Lettre du Continent dans leur livraison de ce jour. « L’avocat français Julien Barba (Clyde & Co) a été mandaté pour instruire ce dossier et préparer les poursuites qui devraient immédiatement être engagées pour “acte de vandalisme” », renseigne notre confrère. Une affaire délicate qui agace l’homme fort de Nouakchott. Selon des sources diplomatiques crédibles contactées par Les Afriques, Nouakchott envisage dans un délai proche de recruter une agence de sécurité française pour filtrer les entrées et sorties en surveillant le périmètre de la chancellerie. En 2014, le bureau de l’ambassadeur mauritanien en France, Mohamed Mahmoud Ould Brahim Khlil, avait été attaqué par un groupuscule d’individus.
PAR ISMAEL AIDARA, Rédacteur en Chef
Les Afriques