La Biennale artistique et culturelle qui a débuté le jeudi 6 juillet 2023 se poursuit avec les compétitions. Avant les proclamations des résultats et la clôture ce dimanche, les villes rivalisent pour montrer chacune, les talents artistiques et culturels de son terroir.
Les 19 régions plus le district de Bamako sont tous présents et participent pleinement à la 23e édition de la biennale artistique et culturelle. Les différentes troupes passent pour leurs prestations sur la scène de la salle Sory Bamba, selon l’ordre de passage établi par la commission d’organisation. Les domaines sont : pièce de théâtre, orchestre moderne, ensemble instrumental traditionnel, danse traditionnelle, chœur, solo de chant et ballet à thème.
Sur la scène de l’Alliance franco-malienne, se déroulent les compétitions orchestrales régionales. Le temps de prestation est d’une heure pour les orchestres, à 15h 30 à l’Alliance franco-malienne et une heure et demie pour les autres disciplines qui ont lieu à la salle Sory Bamba à partir de 20h 30.
Sikasso, Menaka et Bandiagara ont ouvert les hostilités le vendredi, suivies par Koutiala, Nioro et Tombouctou le samedi, Koulikoro et Dioila le dimanche 9 juillet, Kidal et Ségou le lundi et Mopti e-Bamako le mardi 11.
A l’Alliance Franco-Malienne, ont déjà joué, les troupes du district de Bamako et Mopti, Ségou et Kidal, Taoudenit et Bougouni, Kita et Douentza, Kayes et Nara.
Mopti 2023 bat le record en termes de participation grâce au nouveau découpage administratif. Avec une moyenne de 90 participants par région, pour les 19 régions et le district, on a vite une idée. Le jury comprend 9 membres, pour apprécier le travail et la qualité des prestations des différentes troupes. Chacun ayant une certaine expertise dans les domaines des arts et de la culture.
Selon Diakaridja Diarra, un jeune vendeur de téléphones à Mopti, la biennale de Mopti 2023 est une opportunité pour la ville de s’épanouir. Il estime que depuis un certain temps, les populations de Mopti vivent presque dans la psychose due à la situation sécuritaire. En plus depuis le lancement officiel, ajoute-t-il dit, il y a moins de coupures d’électricités. Il espère qu’à la fin de la biennale, les vieilles habitudes ne reviennent pas.
De son côté, Abdoulaye Cissé, membre de la délégation de Taoudenit, vit une ambiance effervescente notamment lors du passage de l’orchestre de sa région dans la salle de l’Alliance Franco-malienne qui n’arrive pas à contenir les populations spectateurs .
A l’issue des délibérations du jury, les trois premiers dans chacune des sept disciplines seront récompensés.
Aminata Agaly Yattara
Le porte-parole du Département des Etats-Unis, Matthew Miller a animé un point de presse le 10 juin 2023 sur la crise au soudan. Selon lui, les États-Unis et ses partenaires régionaux sont unis pour demander aux parties de mettre immédiatement fin aux combats et aux FAS et RSF de retourner dans les casernes, de respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire et de respecter les droits de l’homme.
A entendre Matthew Miller, il n y a pas de solution militaire à ce conflit, et les Etats-Unis continueront à faire deux choses : premièrement, s’engager dans des efforts diplomatiques comme ceux dans lesquels le pays s’engage actuellement, et deuxièmement, imposer des mesures qui tiennent les parties responsables si et quand cela est approprié. Toutefois, selon lui, les deux ne s’excluent pas mutuellement. A l’entendre, le gouvernement américain continue d’examiner quelles autres mesures pourraient être appropriées tout en s’engageant dans la diplomatie dans la région. « Une chose que nous n’allons pas faire, c’est renoncer à notre engagement sur cette question », précise-t-il.
Par ailleurs, M. Miller pense qu’il est important d’engager un certain nombre de parties dans la région, les gouvernements de la région, en particulier ceux qui ont leurs propres relations avec les deux parties belligérantes. Il estime qu’il est également important de dialoguer non seulement avec ces gouvernements, mais aussi avec les autorités civiles et les représentants civils au Soudan, pour dire clairement que nous ne pensons pas qu’il existe une solution militaire à ce conflit et nous pensons qu’il devrait finalement y avoir une transition vers la démocratie.