Maroc : des djihadistes, dont un Français, préparaient une attaque biologique

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Maroc : des djihadistes, dont un Français, préparaient une attaque biologique
LeParisien.fr/V.F. - MAROC, le 19 FEVRIER 2016. Le ministère de l'Intérieur avait présenté les armes saisies lors de l'arrestation dix personnes, dont un Français, soupçonnées de préparer un attentat biologique

Le ministère marocain de l’Intérieur a annoncé jeudi que des djihadistes arrêtés il y a deux semaines s’apprêtaient à utiliser «des substances toxiques et biologiques mortelles» dans un «projet terroriste» contre le royaume. 

Le 18 février, dix personnes, dont un Français, soupçonnées d’être liées à Daech, avaient été arrêtées dans plusieurs villes du Maroc (dont Essaouira, al-Jadida (ouest), Meknès et Sidi Kassem dans le centre) au cours d’une opération de démantèlement d’une importante «cellule terroriste». «Certaines des substances saisies sont classées par les organismes internationaux spécialisés dans la santé comme dans la catégorie des armes biologiques dangereuses pour leur capacité à paralyser et détruire le système nerveux et causer la mort» de la personne atteinte, a souligné le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

Des substances mortelles

«Les membres de cette cellule terroriste ont préparé ces substances mortelles en vue de leur utilisation dans le cadre de leur projet terroriste dans le royaume», selon ce texte. Lors de l’arrestation de ces dix personnes, des munitions, des armes et des uniformes militaires avaient également été saisis. Les personnes arrêtées «entretenaient des liens avec des djihadistes combattants dans les rangs de Daech»  et avaient «reçu des instructions pour s’attaquer à des installations et sites sensibles dans le royaume» avait précisé le ministère de l’Intérieur.

Les autorités marocaines ont multiplié ces dernières semaines les annonces sur des démantèlements de cellules liées à Daech et l’arrestation de recruteurs présumés pour le compte de ce groupe djihadiste. Selon elles, 152 cellules terroristes ont été démantelées depuis 2002, dont 31 depuis le début de 2013, ayant des liens étroits avec les groupes extrémistes opérant en Irak et en Syrie.

D’après un rapport publié en décembre par un institut spécialisé dans le renseignement, le nombre de combattants djihadistes (…) Lire la suite sur LeParisien.fr

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