Des manifestants présentés comme nationalistes ont perturbé samedi soir une émission que Marine Le Pen était en train d’enregistrer à son hôtel au Gosier en Guadeloupe, son entourage parlant de manifestants “d’extrême gauche” qui l’ont “bousculée assez violemment”.
“Vingt manifestants d’extrême gauche nous ont bousculés assez violemment”, a rapporté à l’AFP l’entourage de la candidate du Rassemblement national à l’élection présidentielle. Son attachée de presse a rapporté avoir reçu “un coup dans le dos”. Ils ont aussi “arraché le micro” que portait la candidate.
Le plateau où Marine Le Pen finissait d’enregistrer une émission en duplex qui doit être diffusée dimanche sur France 3 “a été envahi par des militants de plusieurs organisations nationalistes de Guadeloupe”, dont l’Alliance nationale Guadeloupe (ANG), a rapporté la chaîne Guadeloupe La Première, qui elle-même a dû annuler une interview en direct prévue à 19H30 locales.
“Il n’y a pas eu véritablement d’affrontements ni de violences mais plutôt de l’intimidation vis-à-vis de Marine Le Pen”, a rapporté le journaliste de la chaîne sur place.
Les manifestants, qui scandaient “dehors”, “raciste” selon des images de BFMTV, ont quitté d’eux-mêmes les lieux, a indiqué à l’AFP la direction de l’hôtel.
Parmi eux se trouvait Laurence Maquiaba qui a expliqué à l’AFP avoir voulu “empêcher” que le message de Marine Le Pen ne soit “diffusé à grande écoute”. “Les Guadeloupéens, malgré l’accueil savamment orchestré, ne veulent pas de cette personne (…) et d’un parti qui n’a pas changé du tout”, a-t-elle ajouté.
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