Le collectif “Gilets jaunes et citoyens en colère” appelle à une manifestation dans le centre de Paris. D’autres rassemblements sont attendus en région ce samedi 7 janvier.
Quatre ans après l’émergence du mouvement – sans doute la contestation la plus vive essuyée lors du premier quinquennat Macron – les gilets jaunes montrent toujours des couleurs. Du moins, certains d’entre eux espèrent relancer leur mobilisation à l’occasion de ce premier samedi de l’année.
Le parcours déclaré par les manifestants a été confirmé par la Préfecture de police. Un rendez-vous est fixé ce samedi à partir de 11h, place de Breteuil dans le 7e arrondissement de Paris. Le cortège doit s’élancer vers 14h-14h30 pour rejoindre la place du bataillon du Pacifique, dans le secteur de Bercy dans le 12e arrondissement.
Dans le détail, le cortège doit emprunter le parcours suivant: avenue de Breteuil, place Henri Queuille, boulevard Pasteur, place des 5 Martyrs du Lycée Buffon, rue du Château, place de Catalogne, rue Vercingétorix, rue Jean Zay, rue Froidevaux, place Denfert-Rochereau, boulevard Saint-Jacques, boulevard Auguste Blanqui, place d’Italie, boulevard Vincent Auriol, pont de Bercy et boulevard de Bercy. La fin de la manifestation est programmée à 19h.
• Qui a lancé l’appel à la manifestation?
Plusieurs appels ont été relayés sur Facebook avec le même mot d’ordre: “tous à Paris le samedi 7 janvier”, afin de protester contre la réforme des retraites, l’inflation, mais aussi contre l’utilisation de l’article 49.3 par le gouvernement. Le principal collectif derrière le mouvement est “Gilets jaunes et citoyens en colère”
Dans les faits, ce collectif appelle à se rassembler tous les 15 jours depuis plusieurs mois sous l’appellation “Appel du peuple”.
• Est-ce que la manifestation inquiète les autorités?
“Pas de remontées, pas d’inquiétudes spécifiques”, assurait-on de source policière à BFMTV en milieu de semaine. Quelques centaines de personnes sont attendues ce samedi et le dispositif de sécurité n’a pas été communiqué par la Préfecture de police.
Faut-il craindre des débordements ou des violences lors de cette journée de mobilisation? “On est personne pour dire aux gens comment manifester. Chacun est acteur de sa lutte”, a répondu à BFMTV l’un des organisateurs de la manifestation s’exprimant au nom du collectif.
Invité de BFMTV et RMC ce vendredi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran estime lui que la situation est “profondément différente” par rapport à 2018, année de l’émergence de ce mouvement social. “Les impôts des Français ont baissé, le travail paye mieux, les classes moyennes ont été valorisées, le Smic a augmenté plus fortement que l’inflation au cours des deux dernières années, on a augmenté les droits sociaux”, a-t-il expliqué.
Les organisateurs soulignent que la participation à cette manifestation se fera en fonction des moyens des gens. Ils n’excluent pas que certains de leurs membres se mobilisent dans d’autres villes, en cas d’incapacité à se rendre dans la capitale.
Mais les responsables parlent d’un engouement particulier pour l’appel du 7 janvier, bien que la principale page de mobilisation “Tous à Paris le 7 janvier” ne rassemblait vendredi soir que près de 700 personnes intéressées par l’événement et 217 participants.
“Je pense qu’il y aura du monde en raison du déni démocratique, de l’inflation, des factures. C’est la merde socialement”, explique cependant l’un des organisateurs, précisant qu’une dizaine de ronds points tenus à travers la France dans le passé se sont “réactivés” dernièrement en vue de cette manifestation.
L’organisateur explique que la manifestation s’inscrit dans la logique de celles qui se tiennent depuis un an.
“On attend des manifestants “en lutte depuis des dizaines d’années, des gilets jaunes, des anti-pass sanitaire et des gens qui arrivent aujourd’hui en raison du contexte économique et social”, ajoute-t-il.
Les organisateurs appelleront dès demain à “poursuivre la mobilisation tout le mois de janvier, avec comme point d’orgue la manifestation du 21 janvier et l’appel à la grève générale”. Il déplore que les directions des syndicats passent plus de temps à “dîner avec Macron” qu’à mobiliser. “On espère que les centrales syndicales vont se bouger le cul parce que la base est motivée”, précise-t-il.
JOURNALI$TROLLIDIO∁∁ID€NŦAUX…
RFI (MAI$ON~de~la~RA∁AILLIDIO∁∁ID€NŦAL€…
€$BROUFFRANCAI$€
D€FORM€UROP€€N
D€$INFORMAŦ€UROP€€N
BLUFFRANÇAI$
BLUFFRANC€-INFO
BLUFFARC€-INFO
GRO$~MYTHO∁∁ID€NTAUX
AFFABULAŦU€URAM€RI∁AIN
AFFABULAŦU€UROPÉ€N
DIFFAMAŦU€URAM€RI∁AIN
DIFFAMAŦU€UROPÉ€N
PR€DAŦU€URAM€RICAIN
PR€DAŦU€UROPÉ€N
MARAUD€URRAM€RICAIN
MARAUD€UROPÉ€N
MAGOUILL€URAM€RICAIN…
MAGOUILL€UROPÉ€NN€…
Comments are closed.