L’hydrogène “une énorme opportunité” pour remplacer les combustibles fossiles, selon le secrétaire américain à l’Énergie, Madame Jennifer Granholm, dans un contexte d’émulation de cette ressource stratégique , qui s’impose comme une source d’énergie dans la transition énergétique. Ce qui relance la place et la fonction que devra occuper dans le futur de la production de l’énergie verte de Afrique et du monde l’hydrogène de l’usine-pilote de Bourakebougou en République du Mali et développée par la société HYDROMA de l’entrepreneur Aliou Boubacar DIALLO. Enjeux géostratégiques gigantesques d’une ressource du Sud qui changera le monde
Vendredi, la secrétaire américaine à l’Énergie, Jennifer Granholm, est sortie de son silence, pour évoquer l’hydrogène dans l’industrie mondiale de demain. Répondant à une question sur les défis du développement durable, suite à l’arrêt de la cyberattaque de Colonial Pipeline, Mme Jennifer Granholm a qualifié l’hydrogène d’énorme opportunité » pour le secteur pétrolier et gazier de réduire les émissions de gaz à effet de serre. La Secrétaire américaine, Jennifer Granholm a visité une installation d’Air Liquide au Texas qui produit de l’hydrogène, un gaz à combustion propre qui, selon les écologistes, pourrait remplacer les combustibles fossiles et aider à réduire le réchauffement climatique. Ses explications traduisent la position de l’administration Joe Biden qui souhaite que les États-Unis fassent progresser les carburants à faible teneur en carbone et atteignent zéro émission nette d’ici 2050.
Le déclic de ce grand chamboulement énergétique viendra selon plusieurs thèses et constats d’éminents scientifiques du Mali, un pays du continent africain, plus précisément une région confinée du Sahel. L’irruption miraculeuse suite à la découverte de l’hydrogène de Bourakebougou (40 kilomètres de la capitale malienne, Bamako) fascine la communauté scientifique internationale crédible.
L’hydrogène naturel de Bourakebougou, développé par l’entreprise HYDROMA de l’homme d’affaires et homme politique malien, Aliou Boubacar DIALLO, nouveau pôle mondial de gravité de l’industrialisation future de l’électricité verte à 100% à partir de l’eau est passée au fil des années à la loupe des grands décideurs du monde intéressés à la production de l’énergie. C’est la conviction du célèbre et très respecté Professeur Alain Prinzhofer, professeur affilié à l’Institut de physique du globe de Paris et à l’université de Paris VII, directeur scientifique de GEO4U. Lequel est séduit par cette découverte qui a surgi à Bourakebougou.
L’intégration de l’hydrogène comme source d’énergie dans la transition énergétique pose le problème de sa production à partir des énergies fossiles. En revanche, l’hydrogène naturel n’a pas cet inconvénient comme le montrent plusieurs exemples.
L’hydrogène vient d’être intégré à la transition énergétique. Et c’est tant mieux. Car l’élément le plus abondant de l’univers sous sa forme gazeuse est multi-tâches. Il permet de produire électricité et chaleur sans rien n’émettre d’autre que de l’eau. Du chargeur de téléphone au moteur électrique de voiture, de la locomotive du train express régional, le couple hydrogène-pile à combustible s’adapte à tous les contextes technologiques.
Ce n’est pas tout. Aux heures creuses, l’électricité en surplus peut être utilisée pour produire de l’hydrogène, stockable. Ce gaz peut être réutilisé pour générer de l’électricité, au moment le plus opportun. De quoi répondre aux contraintes pour les gestionnaires des réseaux d’électricité que pose le développement des sources de production d’électricité intermittentes (éolien, photovoltaïque).
L’hydrogène enfin peut être directement injecté dans les réseaux de transport ou de distribution du gaz de ville pour en alléger le bilan carbone. Deux expérimentations démarreront prochainement à Dunkerque et à Fos-sur-Mer.
Reste un problème irrésolu. La quasi-totalité de l’hydrogène est produite à partir d’énergies carbonées, dans les usines d’ammoniac et les raffineries de pétrole. Cette brique essentielle à la décarbonation de notre société souffre d’une terrible addiction aux … énergies fossiles. Synthétiser une tonne d’hydrogène relargue 13 tonnes de gaz carbonique. Est-on condamné à renforcer l’effet de serre au nom de la lutte contre le changement climatique ?
Une solution sous nos pieds ?
La solution existe sous… nos pieds. Dans les années 1970, des scientifiques américains ont mis en évidence des exsudations sous-marines d’hydrogène naturel au milieu des océans. Trop profonds, ces fruits de la transformation de l’eau en hydrogène resteront longtemps inaccessibles à l’homme. Ce n’est pas le cas partout.
Dès 2010, des chercheurs de l’Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles (IFPEN) ont confirmé l’existence d’importantes émanations terrestres en Russie. Une très vaste région, courant de Moscou au Kazakhstan, s’avère riche en structures géologiques circulaires d’où s’échappent d’importants flux d’hydrogène naturel. Ces études ont évalué à plusieurs dizaines de milliers de mètres-cube le débit quotidien d’une seule de ces dépressions : de quoi faire le plein en hydrogène d’environ 500 taxis Hype ! Sur tous les continents, semblables structures ont été trouvées et sont associées à des émanations d’hydrogène.
Bourakebougou, l’exemple malien qui change le visage du monde
Dernier exemple en date : le Mali. Au milieu de la décennie 1980, des prospecteurs d’eau ont découvert par hasard un important champ contenant 98% d’hydrogène. Inaugurée en 2011, une installation pilote fournit au village voisin de l’électricité grâce à cet hydrogène. 18 puits récemment forés par la compagnie Petroma ( devenue HYDROMA)-tous avec des indices d’hydrogène ! — ont permis d’établir une cartographie précise du sous-sol du village de Bourakebougou. Cinq réservoirs superposés et peu profonds (de 100 à 1.700m) s’étendent sur 20 kilomètres de large.
A priori, le coût d’exploitation de cet hydrogène sera bien moindre que sa fabrication par les énergies fossiles, et a fortiori encore bien plus faible encore que le coût de l’électrolyse, encore très dispendieuse. De nombreux indices scientifiques et techniques semblent indiquer que l’hydrogène exploité à Bourakebougou s’est formé il y a peu de temps. Nous serions donc en présence d’une énergie non polluante et renouvelable ! Une hypothèse qui reste à vérifier.
Manque de volonté politique
Cette première mondiale fera-t-elle date ? Le manque de volonté politique et de crédits de recherches laisse craindre que non. Nous avons à notre portée des sources d’énergie probablement renouvelable, potentiellement très riches dont le coût d’exploitation apparaît des plus faibles au regard des prix du marché.
Certes, l’hydrogène naturel reste mystérieux. La communauté scientifique peine à expliquer avec certitude son mode de génération. Mais après tout, n’avons-nous pas commencé à exploiter l’or noir, vers 1850, quatre-vingts ans avant d’en comprendre l’histoire géologique ?
Faute d’inventaire, nous ignorons quelle part de cet hydrogène — souvent diffus — est exploitable. Les modes d’exploitation performants doivent aussi être mis au point. Moins pur que son équivalent manufacturé, l’hydrogène naturel devra être raffiné pour être consommé. à moins que de nouvelles technologies, à l’instar des piles à combustible à oxyde solide ou des piles microbiennes ne connaissent un développement rapide.
En une question comme en cent, quelle peut être la part de l’hydrogène naturel dans la transition écologique que nous appelons, tous, de nos vœux ?
La clé de l’avenir de la transition énergétique écologique se trouve à Bourakebougou, à quelques encablures de Bamako (République du Mali). Dans ce village, une merveille de l’humanité a jailli: de l’hydrogène naturel.
Par Ismael AIDARA (Confidentiel Afrique)
Toujours à l’affut de tout ce qui fait des déflagrations
ces américains veulent imposer leur projet explosif…
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