Mali et Guinée-Bissau: des ministres ouest-africains planchent à Abidjan

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ABIDJAN (AFP)  – Des ministres d’Afrique de l’Ouest se sont retrouvés samedi à Abidjan pour chercher une issue à l’impasse politique au Mali et accélérer la sortie de crise en Guinée-Bissau, deux pays secoués par des coups d’Etat militaires, a constaté un journaliste de l’AFP.

Le ministre des Affaires étrangères Daniel Kablan Duncan le 25 août 2011 à Abidjan © AFP

Plusieurs ministres des Affaires étrangères de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont entamé des travaux d’une journée, au lendemain d’une réunion centrée sur la réforme de l’organisation régionale.

A l’ouverture vendredi, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, dont le pays préside actuellement la Cédéao, avait employé un ton très ferme à l’égard de l’ex-junte au Mali, accusée d’être responsable de l'”impasse” politique dans le pays et de faire preuve de “défiance” envers la Cédéao.

Les ex-putschistes qui ont renversé le 22 mars le régime d’Amadou Toumani Touré restent incontournables. Bien qu’ils aient officiellement rendu le pouvoir aux civils en vertu d’un accord conclu avec la Cédéao le 6 avril, ils bloquent la transition en s’opposant au maintien du président par intérim Dioncounda Traoré, investi le 12 avril, au-delà de 40 jours, soit le 22 mai.

En Guinée-Bissau, une force militaire de la Cédéao, composée de soldats du Nigeria, du Burkina Faso et du Sénégal, a commencé cette semaine à se déployer pour sécuriser les organes de transition après le coup d’Etat du 12 avril.

Un processus de transition politique est en cours après l’installation d’un président et d’un Premier ministre intérimaires, Manuel Serifo Mhamadjo et Rui Duarte Barros.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté vendredi à l’unanimité des sanctions ciblées contre cinq responsables du putsch et demandé le retour immédiat à “l’ordre constitutionnel”.

AFP – 14:33 – 19/05/12

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2 COMMENTAIRES

  1. Eh ne nous impose des choses dont le peuple du Mali n’aime pas car un dirigeant ne doit être imposé. M. Diouconda n’est pas aimé au Mali donc ne vous fatigue pas. En 2009 la marche de tous les musulmans du Mali de Kayes à Kidal pour dénoncer le nouveau code de famille et des personnes, il se trouvait que c’est M.Dioucounda qui était la cible des frères musulmans car c’est lui avait le dernier mot avant la promulgation. Il a été maudit par tous ses frères donc si vous lutter pour une cause noble du Mali proposez une autre personne différente de Diouconda et un militaire car on en a assez avec le pouvoir des militaires. Les maliens n’ont rien contre la CEDEAO et ses dirigeants parce le Mali fait partir des pays, si on est contre c’est contre notre morale. La seule chose que les maliens veulent de la CEDAEO c’est de ne pas imposer des lois contre la volonté du peuple du Mali.

  2. Je remmmerci tous les gens qui aide le Mali a s’en sortir de la situation actuelle. Mais en tant que la population Malienne ne vois pas la degradation de la securiter, l ‘humanitaire, finaciare, la situation ne vas jamais etre resoudre.
    MAINTENANT CEST UNE LUTTE ENTRE LES GENS QUI VEULENT LE BONHEUR DU MALI ET CEUX QUI CONTUNUE A VIOLER LA CONSTITUTION DU MALI BASANT SUR DES NON FACYIEL INFORMATION!

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