La nouvelle est tombée en milieu de semaine dernière. L’opération est à mettre au compte des services de sécurité marocains. D’après un communiqué rendu public, il s’agissait d’une cellule dormante, un noyau dur, de dix personnes. Parmi elles, se trouverait un citoyen français. L’opération a permis la saisie des munitions, des armes et des uniformes militaires. Les premiers éléments d’enquêtes révèlent que les suspects entretenaient des liens avec des jihadistes de Daech (acronyme l’Etat Islamique en arabe). Ainsi, s’apprêteraient – ils à mener des attaques contre des installations et sites sensibles du Maroc.
Selon la presse, ces apprentis jihadistes disposaient du matériel leur permettant de fabriquer des engins explosifs. La cellule semblait être très active dans les villes comme Essaouira, Meknès ou Sidi Kacem. Elle avait également installé une cache d’armes aux portes du désert, à Tan – Tan. Des Institutions et des paisibles citoyens marocains étaient dans leur viseur.
Le Bureau Central d’Investigation Judiciaire (BCIJ), partie intégrante des services de renseignements intérieurs du Maroc, a fait savoir que la cellule s’apprêtait à utiliser un adolescent pour conduire un camion chargé d’explosifs contre certaines cibles le vendredi 19 février 2016. Mais, l’anticipation des forces de sécurité marocaines a eu raison de leurs visées maléfiques.
Les premiers suspects, au nombre de dix, ont tous été arrêtés. Un Français, vivant dans le pays depuis plus d’un an et converti à l’islam, se trouve parmi eux.
Faut – il rappeler que ces dernières années, les forces de sécurité marocaines ont réussi à mettre hors d’état de nuire de nombreuses cellules terroristes. Une trentaine de ces cellules seraient liées à Daech ou EI.
B.KONE