Lutte contre la migration irrégulière : Les plans de l’Union Européenne

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Dans le but d’engager une lutte contre la migration irrégulière, la délégation de l’Union Européenne (UE) au Mali a financé des projets à l’intention des candidats à l’immigration afin de les maintenir sur place, de leur montrer des voies de succès et d’abandonner à jamais le projet qui, des fois, se révèle autodestructeur. Le Mercredi 14 Novembre 2018 à l’hôtel de l’amitié, la délégation de l’UE au Mali en partenariat avec le ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine et avec le soutien de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé une journée d’information et d’échanges sur ses actions dans le domaine de la migration au Mali à l’intention des acteurs de la société civile.

Avec comme principal objectif d’informer et de faire le point sur les projets financés par l’Union Européenne au Mali dans le domaine de la migration, la journée a été une occasion pour tous les acteurs œuvrant dans le domaine de discuter et d’essayer de tracer des pistes de solution permettant de retenir les candidats sur place et de se projeter vers des projets porteurs et d’abandonner à jamais l’idée de la migration. François Airal, le représentant de la Délégation de l’Union Européenne au Mali a entamé ses propos en mentionnant que cette journée a été initiée dans le cadre du suivi du sommet de la Valette, en parallèle à la réunion des Hauts-Fonctionnaires du plan d’action conjoint de la Valette qui s’est ouverte ce 14 Novembre 2018 à Addis Abeba en Ethiopie pour 2 jours.

Il a rappelé que c’est lors du sommet de la Valette de Novembre 2015 portant sur les questions de migrations que l’UE a crée le fonds Fiduciaire d’Urgence (FFU) en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomènes des personnes déplacées en Afrique afin de répondre aux enjeux migratoires tels que : s’attaquer aux causes profondes de la migration irrégulière et au phénomènes des personnes déplacées ; de renforcer la protection des migrants et demandeurs d’asile ; de prévenir la migration irrégulière, le trafic des migrants et la traite des êtres humains et de lutter contre ces phénomènes etc. François Airal a souligné que le sommet sur la migration de la Valette et son plan d’action ont eu un impact positif sur la coopération en matière de migration et sur les réponses apportées pour traiter des questions de migration entre l’Union Européenne et l’Afrique ainsi que sur la visibilité, le cadre et la portée des dialogues régionaux.

Le représentant de la délégation de l’UE au Mali a dévoilé plusieurs actions qui ont été financées sur le fonds fiduciaire d’urgence de l’UE, avant d’indiquer que le rôle de l’Union Européenne au Mali dans le domaine de la migration a débuté dès 2008 avec le soutien à la création du Centre d’Information et de Gestion des Migrants’’ ayant appuyé l’élaboration de la politique nationale sur les migrations et son plan d’action. Bakary Doumbia, le représentant résidant de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a noté l’importance de l’implication de l’UE dans la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière.

Un apport qui a ses yeux permettra la mise en œuvre d’actions concrètes au bénéfice des populations et d’aider le Mali à renforcer sa capacité à contrôler les frontières, les flux de populations etc. Le secrétaire général du ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration Africaine Mamadou Diaby s’est réjoui de l’implication de l’UE dans la lutte contre le phénomène et des résultats probants de ses projets au Mali qui selon lui ont été d’un apport inestimable pour le Mali fragilisé par la dégradation de la crise sécuritaire et humanitaire dans les régions du nord et du centre.

Moussa Samba Diallo

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