L’UE échoue à faire voter une résolution sur la situation post-électorale au Gabon

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Présidentielle au Gabon: les travaux de la Commission électorale ont commencé
Une électrice dépose son bulletin dans l'urne d'un bureau de vote, à Libreville, lors de l'élection présidentielle du 27 août 2016 au Gabon. © REUTERS/Erauds Wilfried Obangome

Il n’y aura pas de résolution commune sur la situation post-électorale au Gabon entre les parlementaires européens et ceux des pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Les négociations dans le cadre de la 32e session parlementaire paritaire ACP/UE ont tourné court mercredi 21 décembre. Finalement, deux textes ont été présentés au vote. Un proposé par les députés européens, l’autre par le Gabon. Ils ont été rejetés tous les deux.

Les députés européens ont rejeté en bloc la résolution gabonaise. Côté ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), on compte 36 voix contre et 6 voix pour le texte européen.

C’est une victoire, selon les représentants gabonais. « Les positions de l’Union européenne étaient sévères mais elles n’ont pas eu le soutien des pays ACP », déclare Fernand Joumas, un sénateur gabonais.

Pour les parlementaires européens, qui espéraient faire passer un texte fort remettant en question le résultats des élections, c’est une grosse déception. Les tensions se sont cristallisées autour de la neutralité de la mission d’observation des élections de l’Union européenne, remise en cause durant les débats.

A (RE)LIRE → Présidentielle au Gabon: selon l’UE, l’intégrité du résultat «mise en question»

« Les déclarations des observateurs se situent au-delà de leur mission », peut-on lire dans le texte gabonais. Un texte qui se concentre sur la tenue d’un dialogue entre la majorité et l’opposition. Tandis que celui de l’Union européenne revient largement sur des lacunes du processus électoral.

Impossible donc de trouver un terrain d’entente. Mais la question gabonaise pourrait faire l’objet d’une nouvelle résolution présentée lors de la prochaine assemblée plénière du Parlement européen en janvier. C’est en tout cas ce qu’affirme Jo Leinen, un député qui a participé aux négociations.

 Par RFI Publié le 22-12-2016

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1 commentaire

  1. ET si l’homme développait une pathologie tropicale du pouvoir ! Tous les
    astuces ont été utilisés , tous les recours ont été mis à contribution , mais hélas , l’un dans l’autre , rien ne lui a réussi ; et le beau monsieur continu à se débattre comme un possédé . Croit il vraiment que son existence n’aura
    servi à rien si jamais il n’est pas élu président ? Que veut il en fait ce monsieur qui n’en démord pas toujours ?

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