Lorsque les responsables algériens baignent dans le mensonge

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Tout a commencé lorsque la très mal distinguée et décriée pseudo ministre de la santé polisarienne, la dite Jira Buhali Bad, a, dans un entretien accordé, le 29 juillet 2020, au journal italien « Il Manifesto » rendu responsable le Maroc de la propagation du COVID-19 au Sahara marocain.

Cette accusation, sans fondement, est venue tout simplement anticiper la reconnaissance par le régime algérien et ses affidés polisariens d’une situation des plus critiques sévissant en Algérie et donc dans les camps sahraouis marocains de la mort sis à Tindouf.

Une situation plus que suffisante pour les autorités algériennes pour quémander en urgence des aides internationales en faveur des sahraouis marocains séquestrés de Tindouf et ce, alors qu’elles avaient toujours nié l’existence de contaminations au COVID-19 dans ces mêmes camps de Lahmada, démentant même à plusieurs reprises les dirigeants du polisario, et qui ont été obligés de reconnaître ces dernières semaines que des cas avaient été signalés depuis au moins deux mois.

Désormais, les deux parties semblent accorder leurs violons, car la pandémie de coronavirus COVID-19 pourrait les servir, pensent-ils, à forcer la main aux donateurs, devenus très regardants sur la destination exacte des aides internationales, voire réticents.

D’autant plus, que les quelques médecins étrangers opérant dans les camps des séquestrés sahraouis marocain de Tindouf ont déploré l’absence de gel hydroalcoolique, de gants, et de masques de protection pour s’occuper convenablement des malades infectés par la COVID-19 . Contrairement au ton rassurant des responsables polisariens, ces médecins ont parlé de plusieurs dizaines de morts de l’épidémie.

Mieux, l’affaire du détournement par les autorités algériennes et le polisario des aides alimentaires destinées aux populations séquestrées dans les camps des sahraouis marocains de Tindouf vient de connaître un nouveau rebondissement en Italie, avec l’entrée en ligne de deux Associations des Droits de l’Homme qui demandent des éclaircissements à ce sujet.

En effet, les Associations « Nessuno tocchi Caino » et « Life Odv » viennent de se saisir,début août 2020, de la question en demandant à la Communauté Internationale d’éclaircir le destin des fonds alloués pour les aides alimentaires et détournées par l’Algérie et le polisario.

C’est ainsi que Monsieur Domenico Letizia, membre du Conseil d’Administration de l’ONG de Défense des Droits de l’Homme « Nessuno tocchi Caino » a qualifié la situation de « très grave » ; une situation qui devrait conduire la Communauté internationale à réfléchir aux sonnettes d’alarme que le Maroc lance depuis des décennies.

De son côté, Monsieur Elio De Rosa, Président de l’Association de Défense des Droits de l’Homme et des personnes démunies « Life Odv » a, pour sa part, affirmé qu’un tel détournement destiné aux personnes nécessiteuses était une honte au regard de la tragédie humaine des femmes et des enfants vivant dans des conditions désastreuses qu’il engendre mais aussi de la menace qu’il constitue une escroquerie international pour acheter des armes.

Ces affirmations ont fait réagir l’armée algérienne, dont ses Généraux s’empiffrent gloutonnement de ces aides internationales, en décidant d’envoyer des aides alimentaires au polisario.

Ces aides, selon un communiqué du Ministère algérien de la Défense publié le 08 août 2020, se composant d’une trentaine de tonnes de denrées alimentaires et de matériels médicaux, interviennent en exécution des instructions du Président algérien T.Bone.

Toutefois, la question qui se pose serait de savoir comment le pouvoir algérien ai pu se procurer autant d’aides alimentaires et médicales alors que son peuple ne trouve même pas de quoi s’alimenter et se protéger contre la pandémie du COVID-19 ? Un gros coup de publicité mensongère typiquement à l’algérienne, comme de coutume !

Nul ne peut ignorer que la situation dans les camps des séquestrés sahraouis marocains est alarmante et fait le plus grand bonheur des généraux algériens et des polisariens qui en tirent grassement profit et gonflent leurs comptes bancaires à l’étranger.

L’Algérie et son pion du polisario continuent de défier la chronique par leurs agissements contraires aux recommandations de l’Union Européenne, surtout que les aides humanitaires devraient normalement être distribuées aux séquestrés sahraouis marocains des camps du polisario et non être détournées pour d’autres intentions malsaines.

Que les responsables algériens continuent à se trémousser dans le mensonge, surtout en cette période estivale, cela ne rafraîchira point ces écervelés de dirigeants algériens en cette période de pénurie d’eau à Alger et dans bien d’autres villes algériennes. Pauvres d’eux !

Farid Mnebhi.

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