Arrêt du dialogue politique : L’opposition dénonce une « volonté du Président du Faso d’aller au référendum en se basant sur n’importe quel prétexte »
Le 4è round du dialogue entre la majorité présidentielle et l’opposition politique qui n’aura duré qu’une heure de temps, a été l’occasion pour les deux co-présidents (Assimi Kouanda et Zéphirin Diabré) de porter à la connaissance de l’initiateur dudit dialogue, en l’occurrence le président du Faso, une divergence quant à la suite à donner aux « points non consensuels ». En effet, rappelle M. Diabré, au cours de la rencontre du 30 septembre 2014, « le Président du Faso a clairement indiqué qu’au regard de ses prérogatives, il est de son devoir de donner une suite aux points non consensuels, car la république et les institutions doivent continuer de fonctionner ». Et d’ajouter, « Pour l’Opposition politique, tous les points non consensuels devraient rester en l’état et ne pas faire l’objet d’une quelconque initiative ».
Reversé aux débats pour le cadrage du dialogue, majorité et opposition n’ont pu s’accorder sur cette question. D’où la divergence qui a été rapportée – ce 6 octobre 2014 – au chef de l’Etat. A l’occasion, précise le Chef de file de l’opposition, « le Président du Faso a demandé aux deux Co-présidents de remercier les membres de leurs délégations pour le travail qui a été fait et indiqué que le Dialogue Politique inclusif s’arrêtait et que d’autres formes d’échanges seront développées ». La fin du dialogue politique entre majorité et opposition a ainsi été sonnée. Ce qui, du côté de l’opposition, suscite une « profonde déception quant à la volonté clairement affichée par le Président du Faso d’aller au référendum en se basant sur n’importe quel prétexte ».
Aujourd’hui encore, l’opposition politique a réaffirmé son « Non à la modification de l’article 37, au référendum et au Sénat ».
Signalons qu’à l’entame du point de presse, une minute de silence a été observée en mémoire du président du PDS/Metba, Hama Arba Diallo, décédé le 02 octobre dernier, le jour même où devrait se tenir à Kossyam, ce 4è round préparatoire du dialogue politique inclusif.
Fulbert Paré
Lefaso.net
Ce que je sais, ce Blaise lui seul va crée une instabilité dans son pays. ça ne lui coûte rien de quitter le pouvoir avec une garantie. Mais en restant il va signer son arrêt de mort.
Le peuple Burkina B n’accepter pas la modification de la constitution, ni l’organisation du référendum. N’accepter pas même s’il faut mettre tout le pays a feu et a sang…car il y a des gens comme Blaise qui n’entendent que ça.
Comments are closed.