Libye: Le puissant PDG du groupe bancaire libyen Ali Omar Al Moktar limogé au premier degré, Ahmed Eltarhouni aux commandes. Exclusif

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Débarqué de son poste de Président Directeur Général à la tête du groupe libyen bancaire BSIC (Banque Sahélo-Saharienne pour l’Investissement et le Commerce) sur décision du ministre libyen des Finances, Ali Omar AlMoktar a été dare dare remplacé par Ahmed Eltarhouni, un pur produit du secteur bancaire et cadre supérieur à la BSIC. Dessous d’une défenestration. EXCLUSIF

Exit Ali Omar Almoktar. Ahmed Eltarhouni aux manettes du groupe bancaire libyen. Selon des informations exclusives obtenues par Confidentiel Afrique, le puissant et l’indéboulonnable Ali Omar AlMoktar qui occupait le très stratégique fauteuil de PDG Groupe BSIC a été défenestré. Il y’a juste un mois. L’information avait été gardée en toute discrétion. Selon nos informations, la contre-performance répétitive de plusieurs filiales du groupe bancaire libyen ces dernières années et surtout l’inefficacité du management board ont précipité le limogeage de Ali Omar AlMoktar. Sur décision du ministre libyen des Finances, qui l’a soumise à l’Assemblée générale Ordinaire (AGO) du mois d’octobre dernier. Des sources autorisées renseignent que Ali Omar AlMoktar n’a pas supporter l’affront, ce qui explique sa démission de la BSIC, aussitôt, par la notification de son limogeage. Il a été vite remplacé par un autre banquier pur jus, Ahmed Eltarhouni, un cadre supérieur de banque, un ancien de la Joumhourya Bank. Depuis une douzaine d’années, Ahmed Eltarhouni est cadre supérieur à la BSIC et occupé les fonctions de PCA de Waha Bank, la filiale de la BSIC à Tripoli. À l’interne du groupe BSIC, on reprocherait au désormais ex PDG du groupe Ali Omar Al Moktar son goût poussé pour le cérémonial, consacré à l’inauguration de chrysanthèmes dans plusieurs pays du continent. Un vaste jeu de chaises musicales des Directeurs généraux s’en était suivi il y’a quelques mois pour ripoliner le groupe qui perdait progressivement du terrain. Bon nombre de filiales sont au creux de la vague pour leurs résultats négatifs ces trois dernières années.

Par Ismael AIDARA

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