Libye : le chef de la police militaire tué à Benghazi

2
Un policier libyen sur les lieux d'un attentat à Benghazi  © AFP
Un policier libyen sur les lieux d’un attentat à Benghazi
© AFP

La violence continue en Libye où les autorités de Tripoli ne parviennent toujours pas à garantir la sécurité dans le pays. Le chef de la police militaire a été tué ce vendredi 18 octobre à Benghazi, la grande ville de l’Est libyen. La capitale de la Cyrénaïque est toujours en proie à une insécurité entretenue par différents groupes armés et par des extrémistes islamistes.

Le colonel Ahmed Mustapha al Barghathi a été tué par balles devant chez lui et il est mort des suites de ses blessures à l’hôpital Al jalaa.

 

 

Chef de la police militaire, l’homme était originaire de Benghazi. Il avait fait partie des premiers membres de l’armée à se soulever contre le régime de Mouammar Kadhafi en 2011. L’état-major a condamné cet assassinat.

 

 

C’est un nom de plus sur la liste déjà longue des membres de l’appareil sécuritaire et judiciaire tués à Benghazi depuis juillet 2011, date de l’assassinat du général Abdelfattah Younes. Ancien ministre de l’Intérieur de Kadhafi, il avait fait défection et était devenu le chef militaire des rebelles.

 

 

Depuis sa mort, la fréquence des assassinats à Benghazi n’a fait qu’augmenter. Depuis cet été, ils sont devenus presque quotidiens. Islamistes extrémistes, partisans de l’ancien régime, règlements de compte… les pistes sont nombreuses. Et aucune enquête n’a, pour le moment, abouti.

 

 

Joint par RFI, le colonel Abdoullah Zaidi, porte-parole des Services de sécurité, a  apporté des précisions sur cet assassinat du chef de la police militaire. « Il est mort à l’hôpital Jalaa de Benghazi. Il a été blessé par des tirs d’armes automatiques. Les balles l’ont atteint à la tête et au corps. Il était seul devant sa maison, dans sa rue, alors qu’il allait à la mosquée, ce vendredi matin. Plusieurs personnes, trois hommes peut-être, l’ont tué », a précisé le le colonel Abdoullah Zaidi.

 

Par RFI

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

Comments are closed.