Neuf personnes ont été tuées dimanche dans de nouvelles violences à Benghazi, portant à 75 le bilan des morts depuis le début mercredi d’une offensive contre les groupes islamistes qui contrôlent cette ville de l’est de la Libye, selon des sources médicales. L’offensive, lancée par l’ex-général controversé Khalifa Haftar, est soutenue par les autorités reconnues par la communauté internationale qui tentent de reprendre la deuxième ville de Libye, tombée en juillet aux mains de milices islamistes.
Des civils ont pris aussi les armes pour soutenir les forces du général Haftar qui luttent contre une coalition de groupes islamistes, dont les radicaux d’Ansar Asharia classés terroristes par les Etats-Unis.
Affrontements dans plusieurs quartiers
Dimanche, de nouveaux affrontements ont eu lieu dans plusieurs quartiers de Benghazi, tandis que les forces aériennes loyales au général Haftar, ont mené des raids sur des positions islamistes. Et une résidence désertée de Khalifa Haftar a été visée par une attaque aux explosifs, selon une source militaire.
L’attaque a tué une femme et blessé sa fille alors qu’elles circulaient à proximité, selon le Centre médical de Benghazi. Ce centre médical a d’autre part dit avoir reçu six corps qui lui ont été remis par le Croissant-Rouge libyen. En outre, deux soldats ont succombé à l’hôpital Al-Baida, selon une source de l’établissement.
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