Samedi, lors d’un meeting à Reno, Donald Trump a été évacué de la scène par le Secret Service. Austyn Crites portait pour seule arme une pancarte contre le candidat républicain. Selon lui, ses supporters auraient “pu me tuer sur place”. Une ambiance qui contraste avec la leçon de démocratie donnée la veille par Barack Obama.
Un républicain opposé à Trump
Dans une interview accordée à CNN et reprise par le Guardian notamment, Austyn Crites, 33 ans, explique s’être présenté avec une pancarte sur laquelle était écrit “Républicains contre Trump”. “Je suis un républicain et je soutiens les candidats républicains depuis un moment, mais je ne soutiens pas Donald Trump”. Une opposition déplaisante aux yeux des supporters du milliardaire au point de tenter de lui arracher la pancarte des mains, de lui lancer des insultes et de le frapper.
“À ce moment-là, quelqu’un a crié quelque chose à propos d’une arme. C’est là que tout a dégénéré”, explique-t-il, ému. Il ne doit son salut qu’à l’intervention de la police. “Les gens étaient en train de me frapper, de me tordre le bras, quand enfin la police a réussi à intervenir. Et je leur en suis très reconnaissant; s’ils n’étaient pas arrivés, ces gens m’auraient étranglé et auraient pu me tuer sur place”. Aucune arme n’a été retrouvée et Austyn Crites a pu être rapidement libéré.
Surtout que c’était un meeting de fascistes
Quand on choici d’etre a des endroits de rassemblement il ne faut pas jouer au cloune.
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