Supprimée par Valérie Pécresse en janvier 2016, la Solidarité transport pour les sans-papiers a été rétablie le 1er novembre 2018, après un rejet du tribunal administratif de la décision de la présidente de la région d’Île-de-France.
La Solidarité transport dont bénéficient les sans-papiers d’Île-de-France, supprimée en janvier 2016 par Valérie Pécresse, la présidente de la région, a été rétablie le 1er novembre 2018. Ce dispositif de solidarité permet aux étrangers en situation irrégulière, mais bénéficiaires de l’Aide médicale d’État (AME), de profiter de 50% de réduction sur les achats de tickets de trains et sur le forfait Navigo.
«Les bénéficiaires de l’AME qui résident en Île-de-France et appartiennent à un foyer dont les revenus sont connus par l’administration fiscale peuvent bénéficier de la réduction de 50 % depuis le 1er novembre 2018», peut-on lire sur la section du site officiel de la région francilienne dédiée à Solidarité transport. «Cette réduction permet l’achat de tickets et de billets à demi-tarif et le remboursement à 50 % des forfaits Navigo mois ou semaine achetés plein tarif», ajoute encore le site.
Pour la présidente de la région francilienne, qui avait fait de la suppression de Solidarité transport l’une de ses promesses de campagne électorale, cette aide accordée depuis 2001 par la collectivité régionale et le Syndicat des transports d’Île-de-France (STIF, rebaptisé IDF Mobilités) est «une prime à l’illégalité puisqu’elle bénéficie à des personnes qui n’ont pas le droit de séjourner sur le territoire français».
Le tribunal administratif avait annulé, une première fois, en février 2017, la décision de Mme Pécresse.