Les États-Unis excluent le Burkina Faso d’un accord commercial

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2 janvier (Reuters) – Les États-Unis ont exclu le Burkina Faso d’un accord commercial(Agoa) en raison de profondes inquiétudes concernant un “changement anticonstitutionnel”, a déclaré dimanche le bureau du représentant américain au commerce (USTR).

La loi américaine sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa) offre à des produits africains un accès au marché américain sans droits de douane sous conditions, telles que la levée d’obstacles au commerce et aux investissements américains et des progrès en matière de pluralisme politique.

Le gouvernement de transition au Burkina Faso s’est engagé auprès de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à rétablir l’ordre constitutionnel d’ici juillet 2024.

Cependant, et malgré les efforts de la junte au pouvoir pour contrer l’insurrection islamiste, les attaques se poursuivent.

Selon le bureau du représentant américain au Commerce, le Burkina Faso n’a pas satisfait aux exigences de la loi Agoa et le pays va recevoir des “repères clairs” pour réintégrer l’accord commercial.

Le ministère des Affaires étrangères de la junte a réagi à la décision américaine lundi en répétant que le calendrier de retour à l’ordre constitutionnel n’avait pas changé.

Le Burkina Faso est l’un des pays les plus pauvres du monde et des combattants liés à Al-Qaïda et au groupe État islamique y ont tué des milliers de civils, entraînant ainsi une crise humanitaire majeure.

Près de deux millions de personnes ont été déplacées et résident dans des camps de réfugiés, dont beaucoup sont gérés par les Nations unies (Onu).

La junte militaire au pouvoir a ordonné vendredi à la coordinatrice résidente de l’Onu, Barbara Manzi, de quitter le pays, une décision contestée par l’organisation internationale.

Si le gouvernement n’a pas donné d’explication au moment de l’annonce, son ministre des Affaires étrangères a ensuite accusé la coordinatrice de dresser un tableau négatif de la situation sécuritaire dans le pays.

(Reportage Ismail Shakil à Ottawa et Thiam Ndiaga à Ouagadougou ; Version française Kate Entringer)

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8 COMMENTAIRES

  1. L’Afrique dit: Adieu la maudite France, adieu les maudits Etats-Unis d’Amérique mangeurs de hamburger et de KFC pour que vive la cooperation Sud-Sud pour le bonheur des peuples Africains, Asiatiques et de l’Amerique Latine!

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      C’est ça l’𝔄𝒫𝔄ℜŦH€𝕀𝓓𝔄ℳ€ℜ𝕀∁𝔄𝕀ℕ€..

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    • Tes chiffres cuisines par ta Banque Mondiale et ton FMI, laisses-nous en paix, que des mensonges!

  2. Que les Etats-Unis aillent se faire foutre ailleurs! Qu’ils nous laissent en paix et arrêtent de nous sous-développer, l’Afrique n’a pas besoin de mendicité ou de commerce dit préférentiel car c’est pour mieux vendre ses produits Américains aux Africains! Y en a marre! Depuis combien de temps ces conneries existent et l’Afrique continue de se sous-développer. Arrêtons toutes ces bêtises et allons-nous nous développer nous-memes avec d’autres partenaires des BRICS ou de la Turquie!

    • Vous avez raison, au revoir le Mali et bon débarras.
      Le Mali est en plein déclin.

      • Adieu la maudite France, adieu les maudits Etats-Unis d’Amérique mangeurs de hamburger et de KFC pour que vive la cooperation sud-sud pour le bonheur des peuples Africains, Asiatiques et de l’Amerique Latine!

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