Les pays en développement sont confrontés à l’injustice des institutions financières mondiales, dont le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. De ce fait, les BRICS peuvent se positionner comme une alternative stratégique pour améliorer la coopération et rendre le commerce plus équitable, a avancé le chef de l’État brésilien.
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) constituent une plateforme stratégique alternative pour accroître la coopération entre les pays en développement, a déclaré le 19 septembre Luiz Inácio Lula da Silva, Président brésilien.
Notamment parce que les institutions traditionnelles de gouvernance économique internationale perdent de leur crédibilité.
“Le manque d’équité et la gouvernance biaisée du FMI et de la Banque mondiale sont inacceptables. Contre cette inaction, les BRICS ont émergé, représentant une plateforme stratégique pour promouvoir la coopération entre les pays en développement”, a-t-il déclaré lors de l’ouverture du débat de la politique générale de la 78e session de l’Assemblée générale de l’Onu.
Lutte pour le pluralisme économique
La récente décision des cinq pays d’inviter de nouveaux pays à interagir dans le cadre des BRICS contribue à “renforcer la lutte pour un ordre qui reflète le pluralisme économique, géographique et politique du XXIe siècle”, a souligné Lula da Silva.
“Nous sommes une force qui travaille à l’établissement d’un commerce mondial plus équitable à la lumière de la crise aiguë des institutions multilatérales”, a résumé le dirigeant brésilien.
Les BRICS encore plus grands
Lors du XVe sommet de l’organisation qui s’est tenue du 22 au 24 août à Johannesburg, les BRICS ont pris la décision d’accepter la demande d’adhésion de six nouveaux pays, notamment l’Arabie saoudite, l’Argentine, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran.
Ces pays feront officiellement partie des BRICS dès 1er janvier 2024.