L’EI menace deux terminaux pétroliers dans l’est de la Libye

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L’organisation Etat islamique (EI) a mené une série d’attaques près des importantes installations pétrolières des villes d’Al-Sidra et de Ras Lanouf, dans l’est de la Libye, selon plusieurs témoins sur place cités par les agences de presse.

Ces terminaux pétroliers sont fermés depuis plus d’un an en raison des combats entre factions rivales pour le contrôle de la Libye. Ils sont sous le contrôle du gouvernement « reconnu » de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale.

Depuis son implantation en Libye, l’EI contrôle la ville de Syrte, sur la côte méditerranéenne, et a progressivement étendu sa présence à d’autres points du pays. L’EI compte 2 000 à 3 000 combattants en Libye, dont 1 500 à Syrte. Parmi eux figurent des nationaux, partis combattre en Syrie et de retour dans leur pays, mais aussi des étrangers venus notamment de Tunisie, du Soudan ou du Yemen, selon une estimation de l’ONU.

Si l’armée américaine a mené une opération aérienne contre Abou Nabil – alias Wissam Najm Abd Zayd Al-Zubaydi –, le chef de l’EI en Libye, et si la France a mené des vols de reconnaissance au-dessus du pays, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a exclu une opération militaire extérieure, du type de ce qui se passe en Syrie, estimant que les Libyens avaient les moyens de s’y opposer eux-mêmes pour peu qu’ils cessent de se combattre.

Il craint néanmoins que les djihadistes « étendent leur territoire sur 250 kilomètres linéaires de côtes, qu’ils commencent à pénétrer vers l’intérieur et à avoir [une] tentation d’accès à des puits de pétrole et des réserves de pétrole ».

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