Même élection et, semble-t-il, mêmes résultats. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, au pouvoir depuis une décennie, et son rival Benny Gantz, sont au coude-à-coude mardi soir à l’issue des élections législatives. Alors que les résultats officiels se font attendre, Gantz a appelé mercredi matin à la formation d’un gouvernement d’union, se disant prêt à parler « avec tout le monde ». Mais Benjamin Netanyahou n’a rien cédé, jurant de former un « gouvernement sioniste fort » malgré une équation qui semble impossible à résoudre.
« Nous agirons pour former un large gouvernement d’union qui exprimera la volonté du peuple (…) Nous avons entamé les négociations et je parlerai avec tout le monde », a déclaré Benny Gantz, tête de liste de la formation Kahol Lavan (Bleu-blanc), à ses partisans réunis à Tel-Aviv, la métropole économique du pays.
« Dans les prochains jours, nous entamerons des négociations en vue de l’établissement d’un gouvernement sioniste fort », a déclaré Netanyahou, lors d’un discours en pleine nuit à Tel-Aviv. « Nous allons négocier avec le plus grand nombre de partenaires pour éviter la formation d’un gouvernement antisioniste dangereux (…) il n’y aura pas et il ne peut pas y avoir de gouvernement qui s’appuie sur des partis arabes antisionistes, des partis qui nient l’existence même d’Israël en tant qu’État juif et démocratique », a-t-il ajouté.
Une grande coalition, la seule solution ?
Netanyahou, 69 ans, avait prédit en début de journée que ces élections allaient être « très serrées ». Les sondages à la sortie des urnes réalisés par les grands médias israéliens lui donnent raison. Son parti Likoud (droite) devrait récolter entre 31 et 33 sièges sur les 120 de la Knesset, le Parlement israélien, et le parti centriste « Bleu-blanc » de son opposant entre 32 et 34 sièges.
En reportant les sièges de leurs alliés stratégiques ou potentiels, les deux partis obtiendraient environ 55 ou 56 sièges, et resteraient donc incapables d’atteindre le nombre magique de 61 sièges pour obtenir une majorité. Ce calcul place toutefois les partis arabes israéliens du côté de Gantz qui a dit vouloir discuter « avec tout le monde ».
Le parti pour l’instant « non-aligné » d’Avigdor Lieberman, crédité de 8 ou 9 sièges, pourrait faire pencher la balance dans d’éventuels pourparlers. Le leader de la formation nationaliste laïque Israel Beiteinou a déjà plaidé plus tôt en soirée pour un gouvernement « d’union nationale », mais sans les partis juifs ultra-orthodoxes.
20 Minutes avec AFP
Israel est eternel.
Bonne chance pour le candidat qui conduira le peuple juif avec plus de sagesse
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