Interrogé par Sputnik à propos des raisons qui auraient poussé les autorités vers cette décision, Saleh Kebzabo a évoqué notamment le récent affrontement avec les terroristes de Boko Haram dans la région du Lac du Tchad.
Selon lui, l’armée y avait perdu “beaucoup d’hommes”.
“C’est parce qu’en partie on n’avait pas de renseignements. Et que fait l’armée française dans ce cas-là ? Elle a tous les moyens, tous les équipements pour nous aider à faire de la surveillance aérienne. Ça nous aurait évité beaucoup de choses mais ce n’est pas le cas”, constate M.Kebzabo.
Ainsi, N’Djamena semble être déterminé à “assurer sa sécurité sans passer par un pays tiers”, indique celui qui a dirigé le gouvernement tchadien de 2022 à 2024.
“La présence des troupes étrangers dans un pays indépendant, ça ne rapporte rien du tout”, tranche-t-il.
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