Le siège de l’hebdomadaire francais “Charlie Hebdo” attaqué par des hommes encagoulés: Une dizaine de journalistes et deux policiers tués. Un acte ignoble. Barbare. La piste des “djihadistes” du Nord-Mali est-elle à écarter?

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Tragédie à Charlie Hebdo. Comment on a ouvert la boîte de PandoreCe n’est par la première fois que le siège de notre confrère “Charlie-Hebdo” est attaqué, saccagé et brûlé… Mais c’est bien la première fois qu’il soit le lieu d’une telle tuerie, une telle barbarie digne d’un autre âge.

“Charlie-Hebdo” a ces dernières années eu des rapports conflictuels avec certains milieux islamistes, notamment lorsqu’il a publié des caricatures du Prophète de l’Islam, Mouhamad (Paix et salut sur lui). À l’époque, de nombreux groupes islamistes, voire certains pays musulmans, avaient appelé à la violence contre le journal satirique français. Alors, quand on tient compte ce préalable et des cris lancés par les terroristes, qui auraient crié “nous avons vengé le Prophète” Mouhamad (Psl) après leur forfait, on peut en conclure que l’assaut sanglant mené contre “Charlie-Hebdo” est le fait de terroristes musulmans. Mais cela peut être un leurre.

C’est pourquoi l’on peut explorer une autre piste: celle des djihadistes du Sahel, qui ont juré de faire payer à la France ses actions et son occupation des “terres musulmanes du Mali”. Récement encore, après le Mujao (Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest), Ançardine menaçait de porter un coup aux intérêts français en réprésailles contre ses actions au Sahel. Si le Mujao ou encore Ançardine n’ont peut-être pas les moyens d’aller frapper dans le coeurde Paris, leurs alliés de Al-Qaïda au Maghreb Islamique (Aqmi), voire de l’État islamique (Daesh), en ont les moyens. On peut donc oser la déduction que le bourbier français dans le Nord du Mali, étendu à tout le Sahel, n’est certainement pas éranger à l’assaut sanglant mené hier contre “Charlie Hebdo”.

Un bourbier créé par le fait que dans la foulée de l’intervention française au Mali et dans le Sahel, et de la guerre contre le torririsme, des autorités françaises ont aussi créé d’autres conditions d’insécurité avec le blanc-seing accordé aux bandits du Mnla (Mouvement National pour la Libération de l’Azawad) et alliés. En effet, la situation au Mali a fait qu’en dehors du sanctuaire libyen, le Nord-Mali est la zone qui abrite des nids de terroristes et des terroristes, qui jouissent du couvert et de la protection des éléments belliqueux du Mnla et leurs alliés du Hcua Hcua (Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad), Maa (Mouvement Arave de l’Azawad)…

Ces terroristes qui ont survécu ne rêvent que d’une chose: venger les énormes pertes faites dans leurs rangs par la France.

L’attaque dirigée contre le siège du journal “Charlie-Hebdo” vise donc à terroriser le peuple français dans l’espoir de le voir presser ses dirigeants à ramener les troupes à la maison. Une attaque psychologique donc, mais dans un bain de sang barbare, ignoble.

Assane SY DOLO

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5 COMMENTAIRES

  1. ce document est tre8s iaonrtmpt.Je pari que nos clubs d’e9coute ne connaissent pas leur rf4le et ils doivent eatre aide9s par nous.Inspirons-nous des expe9riences re9ussies ailleurs

  2. parmi ses égarés beaucoup de jeunes issus de l’immigration malienne sans aucun contrôle c’est très inquiétant. qui passe souvent par le mali pour se rendre dans d’autres pays, aujourd’hui il n y a aucune coopération entre le mali et ses partenaires sur ces questions

  3. c est vrai qu’il faut condanner cet acte, mais il ne faut pas manquer de dire que la réligion n’est aussi pas quelque chose avec laquelle on joue, libereté de la presse, démocracie oui, mais ça des limite toucher au prophete est vraiment de trop de liberté il faut le dire aussi.

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