Le Premier ministre espagnol violemment frappé

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À quelques jours des élections générales, le chef du gouvernement a reçu un violent coup de poing au visage donné par un jeune homme. Ses lunettes ont été brisées sur le coup mais Rajoy a pu participer à un meeting de son parti dans la soirée.

VIDÉO– À quelques jours des élections générales, le chef du gouvernement a reçu un violent coup de poing au visage donné par un jeune homme. Ses lunettes ont été brisées sur le coup mais Rajoy a pu participer à un meeting de son parti dans la soirée.

Le chef du gouvernement conservateur espagnol, Mariano Rajoy, a reçu mercredi un violent coup de poing au visage, alors qu’il faisait campagne dans les rues de Pontevedra, ville de sa Galice natale, au nord du pays. L’agresseur, un jeune homme de 17 ans, a été rapidement maitrisé par le service de sécurité non sans avoir frappé l’un de ses membres. Après avoir été interrogé par la police, il a été identifié comme étant Andres de V. H. Il a réussi à s’approcher tranquillement du leader du parti populaire (PP) en faisant mine de vouloir faire un selfie avec Mariano Rajoy.

Le visage meurtri

L’incident s’est produit vers 18 heures dans une zone piétonne de Pontevedra alors que, depuis une demi-heure, Mariano Rajoy arpentait les rues de la ville. Il venait de visiter la boulangerie d’un ami à qui il a amené un papier administratif qui lui manquait, puis il s’est dirigé vers le centre-ville. Le premier ministre espagnol connaît bien cette ville pour y être né, y avoir fait toutes ses études et ses premiers pas en politique comme conseiller municipal il y a 34 ans.

Le chef du gouvernement a immédiatement été conduit dans une rue adjacente. Il avait le visage meurtri et ses lunettes se sont brisées dans l’incident. L’agresseur a déclaré peu après son arrestation «être heureux d’avoir fait ce qu'[il a] fait». Il n’a pas d’antécédent judiciaire. Certaines sources policières l’ont associé aux Mareas, la coalition de gauche à laquelle appartient Podemos. S’il portait sur lui du matériel de propagande de la coalition, des responsables des Mareas ont affirmé qu’il n’en faisait pas partie.

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