La Cour Suprême espagnole, plus haute institution juridique ibérique, vient d’infliger une de ces plus belles déculottées aux terro-polisariens, ainsi qu’à leurs soutiens du Palais de la Mouradia d’Alger et à leurs affidés, en leur sommant de ne point lever leur soi-disant drapeau ou toute expression politique à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics espagnols.
Selon l’arrêt de la Cour Suprême espagnol, l’utilisation de drapeaux ou symboles des terropolisariens dans les édifices et espaces publics est désormais incompatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel espagnol mais aussi avec le devoir d’objectivité et de neutralité des administrations enEspagne.
Selon cet arrêt, l’étendard polisarien ne pourra coexister, occasionnellement ou de façon permanente, avec le drapeau espagnol. Une décision de justice qui constitue un revers cinglant pour le polisario en Espagne.
Il est acquis que la dynamique de l’affirmation internationale de la marocanité du Sahara est irréversible et de nombreux experts internationaux estiment que la pseudo RASD se maintient grâce à l’appui actif de l’Algérie qui cherche par tout moyen à dissimuler ses velléités géopolitiques derrière un virtuel statut d’observateur du différend régional sur le Sahara marocain.
L’Algérie demeure le principal soutien politique, militaire, financier et diplomatique à la milice du polisario, à laquelle elle a de surcroît délégué sa souveraineté sur une partie de son territoire, en violation totale du Droit International Humanitaire.
Il convient de rappeler que cette délégation d’autorité est une violation grave des dispositions de la Convention sur le Statut des Réfugiés de 1951, qui dispose que l’Etat-hôte demeure le détenteur primaire de l’obligation de protection de la population se trouvant sur son territoire.
En l’absence de réserve sur la portée territoriale de l’application de la Convention, celle-ci interdit à l’Algérie de transférer sa souveraineté à une entité non-étatique, armée, qui plus est, sur une quelconque partie de son territoire.
A rappeler qu’au moment où les pays européens pansent encore les plaies du Coronavirus (COVID-19) et affrontent une récession économique sans précédent, l’Algérie ne s’est pas gênée pour demander à l’Union Européenne (U.E) une énième aide humanitaire en faveur de ses milices armées du polisario.
Cette demande a suscité l’ire des députés qui, au sein du Parlement Européen, se sont interrogés sur l’utilité de fournir des aides à une telle organisation terroriste qui dispose d’une armée et d’un arsenal militaire dont l’entretien nécessite des moyens financiers colossaux. Une situation ubuesque qui a poussé le député européen Ilhan Kyuchuk à interpeller Josep Borelli, le Haut Représentant de l’Union pour les Affaires Etrangères.
Le membre du groupe centriste « Renew Europe » a mis l’accent sur le paradoxe entre l’organisation par le polisario d’un défilé militaire coûteux en présence de délégations étrangères et sa persistance à demander des aides annuelles à l’U.E, voire à solliciter la hausse de cette contribution humanitaire ; les dirigeants du polisario profitent constamment de la situation humanitaire précaire dans les camps de Tindouf pour attirer l’attention de l’U.E sur le sort de cette population, poursuit le député Kyuchuk qui se demande si la Commission Européenne est au courant de cette situation surréaliste.
D’autant, ajoute le même intervenant, que l’U.E avait enquêté et relevé le détournement de ces aides. Sans oublier que l’Algérie a toujours refusé le recensement de la population des camps de Tindouf, malgré les multiples appels du Conseil de Sécurité de l’ONU. Du coup, Kyuchuk a demandé à l’U.E de prendre toutes les mesures nécessaires pour contrôler la destination de ces aides et éviter la dilapidation de l’argent des contribuables européens.
Mieux, la députée européenne Frédérique Ries s’est, pour sa part, intéressée, très récemment, à la situation catastrophique dans les camps de Tindouf, en cette période de crise sanitaire. Les personnes atteintes par le coronavirus sont soumises à un confinement inhumain dans des chambres isolées, révèle la députée qui indique que la responsabilité de la protection des habitants Sahraouis marocains séquestrés dans les camps de Tindouf incombe à l’Etat algérien qui les emprisonne sur son territoire.
Le polisario dispose d’un arsenal militaire important et quémande en même temps de l’aide alimentaire, une équation qu’un député européen a essayé de résoudre en en appelant au bon sens des dirigeants de l’U.E.
Quoi qu’il en soit, cette sollicitude soudaine de la part de l’Algérie à l’égard d’une population qu’elle détient contre son gré sur son territoire sous la matraque des sbires du polisario, cache mal le malaise qui prévaut au sein de la société algérienne qui paie un lourd tribu à cause de la persistance du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Une décision identique à celle que vient de prendre le Royaume d’Espagne de la part des autres pays européens, américains, asiatiques, africains et océaniques est fortement attendue par le Maroc afin de clore définitivement ce faux dossier créé de toute pièce par le régime algérien.
Farid Mnebhi.