Le parti de Nelson Mandela a-t-il perdu l’Afrique du Sud ?

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Nelson Mandela, (Slate.fr/Slate.fr - Nelson Mandela, en 2001. REUTERS/Jonathan Evans)

Après les élections locales, le parti au pouvoir conserve sa majorité au niveau national, mais perd des villes cruciales comme Johannesburg et Pretoria.

Il y a eu, en l’espace de quelques jours, comme une ivresse, au sein du principal parti d’opposition sud-africaine, l’Alliance démocratique (DA). Malgré tous les efforts faits pour éviter le triomphalisme, le parti emmené par Mmusi Maimane ne pouvait cacher sa joie en goûtant sa performance lors des élections locales qui sont déroulées le 3 août : sa formation a pris d’assaut de grandes villes d’Afrique du Sud, couronnée par l’élection, finalement, d’un maire DA à la tête de Johannesburg, la capitale économique du pays. Une première depuis que l’Afrique du Sudest « nouvelle », depuis qu’on y vote librement, depuis 1994.

Certes, le Congrès national africain (ANC), au niveau national, demeure le premier parti et conserve sa majorité : 56 % au niveau national, c’est-à-dire au même niveau que lors des élections nationales de 2014. L’ANC n’a pas perdu les élections. L’ANC a perdu des villes clés et donc, d’un certain point de vue, l’ANC a perdu la face. Comme si quelque chose s’était fendu dans la confiance qu’a le parti de Nelson Mandela de pouvoir compter éternellement sur « sa » majorité d’électeurs.

Conseils municipaux houleux

Le scrutin s’est soldé par une perte de majorité inédite de l’ANC dans 96 municipalités sur 261. Parmi celles-ci, les plus importantes, en taille, en budget et en poids symbolique, de tout le pays. Mais la DA n’avait pas pour autant obtenu la majorité dans ces villes. Au terme d’une série de conseils houleux et de tractations complexes, l’Alliance démocratique est parvenue à constituer des coalitions ou à trouver des appuis pour faire élire ses maires dans les nouveaux conseils municipaux, puisque les électeurs votent pour des candidats conseillers, mais aussi pour les partis. Une règle de calcul complexe permet ensuite d’agréger ces chiffres pour composer le conseil municipal, lequel élit ensuite le maire.

A Nelson-Mandela Bay (Port Elizabeth), l’élection d’Athol Trollip, dans un contexte tendu, a ouvert la série des succès de la DA, jeudi 18 août. La municipalité englobe la ville portuaire et des zones industrielles où se trouve une partie de l’industrie automobile sud-africaine. Dans le Cap-Occidental, berceau de l’ANC, cette victoire de la DA signifie qu’un descendant de fermiers blancs (cinq générations sur la même ferme) peut accéder à des responsabilités alors que son « pedigree » en fait, a priori, un exemple de dirigeants du passé.

Athol Trollip est aussi l’un des responsables nationaux de la DA. Jeudi 25 août, il a formé son équipe, aussitôt qualifiée de « dominée par des hommes blancs » par l’ANC, désormais dans l’opposition. Le maire a annoncé la couleur, promettant de s’attaquer directement à « une bureaucratie en sureffectif, basée sur des recrutements politiques ». En clair, on accède à des emplois dans les municipalités par favoritisme, et le clientélisme politique joue un rôle crucial. La DA veut faire le grand ménage. Elle peut compter sur le soutien de la population des quartiers les plus modestes, excédée par la corruption et les dysfonctionnements au niveau local de ses conseillers.

La fin des « blue light »

Nelson-Mandela Bay n’était qu’un début. Le lendemain de l’élection d’Athol Trollip, Sol Msimanga était élu maire de Tshwane (Pretoria), la capitale. Lors d’un conseil municipal agité, le candidat de l’Alliance démocratique a été traité de « sell out » (« vendu «) par les conseillers de l’ANC, le nom réservé aux « collabos » noirs du régime d’apartheid et qui valait, dans les années 1980 où M. Msimanga a grandi, condamnation à mort par pneu enflammé dans les townships. L’accusation est-elle aussi usée que le capital de l’ANC dans les villes où la corruption supposée ou réelle des conseillers municipaux est vécue comme un outrage personnel par les administrés, y compris dans les townships où l’électorat est supposé le plus loyal au « parti de la lutte », l’ANC ? Ce sera à la DA d’amener des éléments de réponse. On gère, dans les municipalités, la fourniture d’eau et d’électricité, l’accès à des logements sociaux et de nombreux emplois ou contrats publics. Une mine d’or politique, donc.

A Tshwane, la capitale (2,2 milliards d’euros de budget), Solly Msimanga a décrété dès son premier discours qu’il comptait interdire les convois « blue light » (« lumière bleue »), longues processions de véhicules avec sirènes et gyrophares qui sont l’apanage des responsables politiques. C’est une mesure qui aurait pu attendre, et sera peut-être inapplicable, mais le nouveau maire tient au geste, en précisant que « seul le président [Zuma] », qu’il n’a pas nommé, aurait désormais le droit à ce cortège. Une façon de montrer des ambitions régulatrices dans la ville où se trouve le palais présidentiel.

Johannesburg, la ville où se concentre l’essentiel du pouvoir économique du pays, la ville des banques, des sièges des compagnies minières, allait exiger quelques jours de tractations complexes et de drames supplémentaires pour élire son maire. C’est chose faite depuis lundi, et Herman Mashaba, que la DA a installé dans le fauteuil municipal est un homme exemplaire de la région de Goli (« l’endroit où se trouve l’or » en zoulou, surnom de Johannesburg à l’origine). Ce n’était pas gagné : l’ANC était arrivée en tête, avec 44,55 % des voix, contre 38,37 % pour la DA. Mais, sur le nom d’Herman Mashaba, un front anti-ANC s’est constitué.

« Plafond de verre »

Son histoire est révélatrice d’un autre genre de destin que celui des responsables du parti « de la lutte ». Avant la fin de l’apartheid, Herman Mashaba ne s’est pas distingué en participant à la lutte contre la domination blanche, trop occupé, dans les années 1980, à monter des affaires. Il a commencé à bord d’une voiture, vendant divers produits depuis son coffre. Puis, ayant constaté que le marché des produits de beauté dans les salons pour les Noirs n’était conçu ni par ni pour leurs clients, il avait eu l’idée de débuter lui-même la production d’une ligne pour les cheveux, depuis le Bantoustan voisin du Bophuthatswana. La marque Black like me (« noir comme moi ») allait faire un malheur et sa fortune. A l’origine, le business avait été monté avec des bouts de ficelle, un petit emprunt, sa femme à la comptabilité, un Blanc à la fabrication dans le Bantoustan.

Herman Mashaba vendait, d’abord, depuis son habituel coffre de voiture. Il devait cependant se cacher : il était alors interdit à un Noir de bénéficier de la totalité des droits de distribution d’un produit, y compris le sien. Alors, pour ce qui concerne les effets des iniquités des années d’apartheid, on est mal venu de faire lui leçon. Lui, depuis, affirme s’être forgé un destin d’entrepreneur. Avec le temps, il a monté du reste de nombreuses autres affaires.

Fera-t-il pour autant un bon maire de Johannesburg ? Evidemment, Black like me sonne comme un slogan de campagne idéal pour la DA, qui a travaillé afin de changer son image de « parti de Blancs » en recrutant de nombreux militants noirs. Cela suffira-t-il pour propulser le parti d’opposition au-delà de son « plafond de verre » ? Ce n’est pas prouvé. D’ailleurs, la croissance de la DA est en train de se tasser, même si le parti recueille le bénéfice de son travail au niveau local, combiné à l’effet démoralisateur des scandales entourant le président Jacob Zuma sur l’électorat de l’ANC.

Alliance molle

Seulement, Herman Mashaba n’aura pas la vue facile. Le « commandant en chef » du Front de libération économique (EFF), Julius Malema, a tenté de faire annuler sa candidature, lui reprochant d’avoir déclaré à plusieurs reprises qu’on ne devrait jamais confier le pouvoir à des pauvres (car seuls les riches, en substance, seraient capables de résister à la corruption).

Le EFF, qui puise ses idées dans la lutte contre le capitalisme et prône la nationalisation sans compensation des terres des Blancs ou celle des mines et du secteur bancaire, est un étrange partenaire pour la DA, dont le registre politique tend plutôt vers le centre-droit, avec un accent constant sur la libre entreprise. Seulement, il a bien fallu composer. Finalement, une forme d’accord fragile, une alliance molle « anti-ANC », a été trouvé entre la DA et EFF. Herman Mashaba a été élu grâce à cela, mais les deux partis n’ont pas constitué de coalition à proprement parler. Demain, les conseils municipaux vont être tumultueux, rendant peut-être la gestion des villes impossible. L’ANC n’a pas dit son dernier mot. A Nelson-Mandela Bay, les responsables de la ligue de la jeunesse de l’ANC se jurent de faire casser l’élection d’Athol Trollip et de le chasser de la mairie : « Ce ne sera pas joli lorsque, au prochain conseil municipal, Trollip sera mis dehors, juste comme ça. On aura prévenu. A partir de maintenant, on ne fait plus dans la nuance. »

Dans son discours inaugural, après deux jours d’incidents divers (empoignades, annulations, un conseiller municipal s’est même effondré, mort, pendant les délibérations), Herman Mashaba a multiplié les mots autour de l’emploi, sur un ton « très DA », promettant de créer du travail en favorisant le « business », les « investisseurs », les « jeunes entrepreneurs », qui vont devenirses « meilleurs amis »… Il a aussi affirmé que, « depuis la nuit dernière, la corruption a été officiellement déclarée ennemie public numéro un dans la ville de Johannesburg ». Des audits des dépenses publiques, mais aussi des analyses des qualifications des personnes employées doivent être réalisés à Johannesburg, Nelson-Mandela Bay ou Tshwane. Ces trois entités sont dotées d’un budget annuel qui, cumulé, se monte à pratiquement 100 milliards de rands (70 milliards d’euros). L’ANC, c’est l’autre leçon de ces élections, perd une partie de sa force de frappe clientéliste.

Jacob Zuma déstabilisé ?

Maimane avait dit et répété pendant la campagne que ces élections étaient un « référendum sur Jacob Zuma ». C’est sans doute vrai, dans la mesure où le verdict des urnes a été, de l’aveu même du secrétaire général de l’ANC, Gwede Mantashe, influencé par le scandale de Nkandla (les travaux dans la résidence personnelle du chef de l’Etat aux frais du contribuable). Le président Zuma est-il, pour autant, déstabilisé ? Sa réponse, sèche comme une claque, a déjà été donnée : un comité de contrôle direct des organismes parapublics en charge d’importants secteurs de l’économie (les ports, la compagnie nationale d’électricité, etc.) a été créé au lendemain des résultats et placé sous le contrôle de… Jacob Zuma. Dans la foulée, le ministre des finances, Pravin Gordhan, considéré comme une entrave face à un emballement de dépenses douteuses, a été convoqué par la police, convocation qui s’inscrit dans une tentative de déstabilisation judiciaire.

Des sanctions risquent d’être prononcées bientôt, notamment contre les responsables de la section de l’ANC de la région du Gauteng, qui appartiennent à une faction opposée à celle du président Zuma. Il est aussi question d’avancer la conférence élective de l’ANC, qui doit théoriquement avoir lieu en décembre 2017, et dont l’objet est de décider qui seront les dirigeants du parti pour les cinq années suivantes, sachant que le président de l’ANC est ensuite choisi lors des élections nationales pour être présenté à l’Assemblée, puis élu, par les députés (majoritaires depuis 1994) du parti au pouvoir. Pourquoi avancer cette conférence ? Le mouvement doit être rattaché aux manœuvres des pro-Zuma. L’heure des règlements de compte a sonné.

Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional)

LE MONDE Le 25.08.2016 à 20h41

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23 COMMENTAIRES

  1. TOUS LES VOLEURS ET LEURS COMPLICES SERONT TRADUITS DEVANT LA JUSTICE ET PUNIS COMME LA LOI L’A PRÉVU. TELLE EST UNE DES PROMESSES DONNÉE PAR LE PRÉSIDENT.
    J’AI TOUJOURS EU A LE DIRE: AVEC L’ESPOIR ET LA CONFIANCE RIEN N’EST PERDU.

  2. “Comme le FMI a glissé un cactus dans le slip d’Ibk, celui-ci est bien obligé de sacrifier ses complices et exécutants si’il veut sauver sa peau et celle de Karim!”

    En d’autre terme, on est en train pour faire bonne figure d’éliminer les métastases, amis en laissant en place la TUMEUR PRINCIPALE! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    Ibk et son fils Karim (Président du comité de …….défense devenu subitement multimilliardaire!!!) doivent dégager immediatement et être traduits en justice!

    Les Boubeye, Kaagnassy, Fily, Camara, etc sont bel et bien impliqués, mais en TANT QU’EXECUTANTS!… Ne nous prenez pas pour des abrutis! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    • 😆 😆 😆 nfp, voila une bonne celle la.
      Kagnassi limoge par ibk le nouveau balla faceke avc sa gueu-le qui annocait le changement, pauvre de Nous.
      Mais c’est plus de la politique d’apaisement mon cher, le peuple reste le plus manipule et pris comme le plus con de la planete.

  3. On élimine un pion mais, Ali Baba et ses quarante voleurs restent en place.

    Les Maliens aimeraient savoir ou sont passés les vingt neuf milliards détournés ! 😳 😳 😳 😳 😳

    Ali Baba son fils et sa famille savent bien ou sont passés ces milliards !!! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    La grande fête du pardon est passée, alors on oublie tout et l’on recommence !!!! 😛 😛 😛 😛 😛

    Bravo Ali Baba 😆 😆 😆 😆 😆

    • @Leila.Nous pré ferons ce “Ali Baba” ELU PAR L’ENSEMBLE DES MALINS à vos apatrides de parents qui ont foutu notre pays dans ce gouffre!Au moins les autorités actuelles ont le courage de “limoger” les fautifs, c’est un début qui n’est pas rien!Sous ATT nous avons tous vu le degré d’impunité qui régnait au Mali de l’Etat de “bè bi ba bolo” puisque M.ATT ne voulait pas “humilier des chefs de familles”.Si on devait appliquer la charia au Mali pour vol, beaucoup allaient naître de parents manchots! 👿

  4. J’étais surpris de voir Sidi nommé comme conseiller économique de IBK.
    Sidi avait été exclu de l’université de Genève dès la première année en 1992 pour insuffisance de résultats. Depuis lors il n’a jamais fréquenté un autre établissement et était parti représenter l’entreprise familiale à Abidjan.

    Je disais à des amis que Sidi n’avait aucune expertise en Economie et Finance qui puisse être utile à IBK.

  5. IL N’YA Aucune volonté des autorités de lutter contre la Corruption!
    IBK n’a fait que respecter les exigences des partenaires Techniques et financiers,ce sont là que des Fusibles qui sautent! On est au Mali, comme toujours il n’yaura que des sanctions administratives car une action judiciaire supposera atteindra le sommet de l’ETAT, donc on met cela de coté.
    On a l’habitude de dire dans ce pays qu’il vaut mieux voler ou detourner des Milliards que de voler ou detourner quelques millions ou milliers de francs, car une fois le Montant est colossal tout le monde(ministres, juges, avocats,policiers et XX) y goutte et du coup le proces pour l’affaire ne verra jamais jour!

  6. C’est une bonne début vu l’ampleur des crime il n’est pas seul il faut trouver les reste des bandit a l’intérieur comme à extérieur le peuple continuer de réclamer le remboursement???

  7. Cette fois ci, la calebasse du “foroba tô” est bien cassée. Place au travail et au travail bien fait chers concitoyens. J’encourage le gouvernement à la transparence totale sur la suite des évènements.

  8. Merci IBK maintenant on commence à sentir que nul n’est et ne sera au dessous de la loi comme vous avez évoquez vous étés un vrai Kankelétigui

  9. Le départ de ce Monsieur ne surprend guère. Il est attendu par tous ceux qui suivent le cours des événements. Cette affaire n’épargnera pas IBK et sa famille qui sont sûrement au courant des méandres de la chose. En voulant prendre sa part de gâteau après les élections, Kagnassy s’est embourbé comme la souris dans le fromage, A qui le tour après SMB et le conseiller spécial KAGNASS ? Ils se reconnaissent certainement et commencent à ruminer en attendant dans un Ministère ou dans un département ministériel comme le dit Kassin”ils ont ruiné le pays réduisant l’homme en mendiant,sans dignité. Honte à eux qui deçu le peuple !

  10. Sidi Mohamed Kagnassy limogé de son poste de conseiller economique spécial à Koulouba pour SURFACTURATION POUR ACHAT DES MATERIELS MILITAIRE.

  11. C’est la honte. Vu le premier soupçonné, cela ne surprend guère: Il faut être un grand voleur pour être bien vu au Mali.”malo bana” lebou bana”.
    Mais il n’y aura rien après ce limogeage sauf si le FMI s’implique.

  12. je suis vraiment inquiet de notre pays le mali .nous somme tous mécontent probablement,du nord et voila comment certains de nos cadre se comporte .regardons tous .rebellions ,justice ,pouvoir ,qui a raison ?nous somme tous maliennes ,il faut que les conneries faites par les cadres ,responsable tout sortes soit punis .Jaime mon pays le grand mali mali ba

  13. Encore, c’est Blaise qui le remplace ! le ridicule ne tue pas dans ce pays la. Vive ‘Z’ qui a dit que les maliens ont la mémoire courte. Allah ka hina Mali la. Les maliens ne sont pas intelligents. Qu’est qu’on peut faire à kagnassi ??? mon œil wy , nbrou………….

  14. IBK et Moussa Joseph, il faut nous faire sortir les autres car Kagnassy n’est pas seul du tout dans cette magouille, il a des complices et dans “la famille” et parmi vos amis

  15. Ke faire de ce foutu poste de conseiller spécial à moins d 1 million par mois kd on a déjà carotte des milliards à l état. On veut le remboursement intégral des montants surfactures une peine de prison pour escroquerie faux et usage de faux abus de biens sociaux. l arrêt et la condamnation de tous les complices y compris les membres de la famille présidentielle s il y en a.Remboursement intégral de nos sous et sanctions exemplaires de tous les commanditaires sinon on est pas d accord avec la démission de cadres qui de ttes les façons n avaient pas grd chose à faire à koulouba à part monter des dossiers de marchés surfacturés

  16. Sidi Mohamed Kagnassy. Tu as la chance d’être dans un état de droit toute la procédure sera donc respectée côté droits de la défense…Cela démontre une fois de plus toute la volonté des autorités actuelles de lutter contre l’impunité.Et cette fois-ci nos “opposants” ne parleront pas de règlement de compte politique.Nous sommes donc loin de l’Etat de “je ne veux pas humilier des chefs de familles” d’ATT. Vive la république. 😉

    • Sambou-le-raciste tu parles vite et quand tu parles vite tu mets ton capital social en jeu, Kagnassy n’est pas seul et IBK et sa famille ne ne peuvent pas nous dire qu’ils n’etaient pas au courant de ce qui se tramait avec l’avion et le contrat de la defense nationale, tout sauf ca, les chaussettes a CFA 30 000 c’est le travail bien ficelle d’IBK et sa famille. Ensuite en ce moment IBK nous ramene Blaise-INPS comme conseiller, est-ce qu’IBK reflechit? est-ce qu’il n’est pas con et idiot?

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