Le ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, président de la conférence, a animé une conférence de presse le lundi 10 décembre pour défendre le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières.
L’occasion était donne bonne pour votre fidèle serviteur d’interpeller le ministre sur le bien-fondé de l’autorisation électronique de voyager, instituée récemment par Rabat.
Selon lui, cette procédure, non coûteuse, n’est pas un visa et ne nécessite aucun déplacement dans un consulat. Elle permet la collecte d’informations, avec comme objectif de détecter des réseaux mafieux.
“Ce n’est vraiment pas une entrave à la libre circulation des personnes et des biens. Tous nos amis maliens, guinéens, gabonais…ne sont pas concernés. Il s’agit de la tranche d’âge comprise entre 18 et 42 ans. Les étudiants et ceux qui viennent pour des soins ne sont pas concernés”, a t- Il expliqué. Avant d’ajouter: “Nous avons besoin de connaître les vraies raisons de la migration, car 4 Africains sur 5 restent sur le continent. Nous avons besoin des statistiques sur l’itinéraire des migrants, les opportunités, et développer sa propre connaissance du phénomène, au lieu que d’autres le fassent à notre place”.
Elhadj ChahanaTakiou,
envoyé spécial à Marrakech