ABIDJAN (Reuters) – Les prĂ©sidents de huit pays d’Afrique membres de la CommunautĂ© Ă©conomique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), rĂ©unis mardi Ă Abidjan, ont dĂ©cidĂ© de suspendre le Mali de l’organisation, afin de sanctionner les auteurs du coup d’Etat militaire du 21 mars Ă Bamako.
Cinq chefs d’Etat de la Cedeao se rendront dans les prochaines quarante-huit heures dans la capitale malienne pour demander aux putschistes de renoncer au pouvoir, a-t-on annoncĂ© Ă l’issue de la rĂ©union dans la capitale Ă©conomique ivoirienne.
Il s’agira des prĂ©sidents ivoirien, bĂ©ninois, burkinabĂ©, nigĂ©rien et libĂ©rien, prĂ©cise un communiquĂ©.
Des officiers subalternes conduits par le capitaine Amadou Sanogo ont renversĂ© le prĂ©sident malien Amadou Toumani TourĂ©, l’accusant de laxisme Ă l’Ă©gard de la rĂ©bellion touarĂšgue dans le nord du pays.
Avant la rĂ©union de la Cedeao, le prĂ©sident ivoirien Alassane Ouattara, dont le pays assume la prĂ©sidence tournante de l’organisation sous-rĂ©gionale, avait soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d'”adopter une position commune et sans Ă©quivoque sur la double crise politique et militaire que traverse le Mali”.
“Notre position doit se traduire par une sĂ©rie d’actions rapides. Elle doit montrer Ă l’Afrique et au monde que la Cedeao est capable de s’occuper de ses problĂšmes et de prendre des dĂ©cisions pour renforcer la stabilitĂ©, la cohĂ©sion et l’unitĂ© du continent”, avait-il ajoutĂ©.
La pression intĂ©rieure et internationale s’accroĂźt sur les soldats putschistes pour les forcer Ă abandonner le pouvoir.
MalgrĂ© la dĂ©cision de la communautĂ© internationale de les isoler, la junte a dĂ©fendu son action, affirmant qu’il Ă©tait nĂ©cessaire de rĂ©tablir l’ordre dans tout le pays avant l’Ă©lection prĂ©sidentielle prĂ©vue initialement en avril.
A Bamako, le coup d’Etat a provoquĂ© la rĂ©action de la sociĂ©tĂ© civile avec la constitution d’un mouvement d’opposition Ă la nouvelle junte. Cette opposition a promis de faire pression sur la junte pour restaurer l’ordre constitutionnel, et envisage de recourir Ă une grĂšve gĂ©nĂ©rale.
Source: REUTERS – Loucoumane Coulibaly; HĂ©lĂšne Duvigneau et Guy Kerivel pour le service français.
le 22 septembre jour de l’independense du mali les blindĂ© malienne qu’on voit a la tĂ©lĂ© ils sont en penne ou quoi je me demande câest que les militaire malienne attend pour stopper au moins un peux les rebelle en attendent sinon sa va ĂȘtre un coup dâĂ©tat pour rien.le 1er jour de coup dâĂ©tat sanogo a dit quâils vont cherchĂ© les rebelle jusquâĂ leur dernier demeur 4jour aprĂšs il demande de nĂ©gocier,ses coup de bloffe on sens fou il faut rĂ©agir rapidement sinon sa va ĂȘtre trop tard :de un on a embargo de deux ils avancent trĂšs rapidement de trois que dieu nous protĂšge sinon câest la famine qui sâinstalle ,il faut agir sanogo.Je croix que ton entourage te pousse a faire de nâimporte quoi
LA CEDEAO DOIT AVOIR UN SEUL OBJECTIF DEGAGER LE MALI DE SES MILITAIRES ,QUAND AUX MALIENS NOUS DEVONS CHOISIR SI NOUS VOULONS LA DEMOCRATIE OU NON;CAR DEMOCRATIE NE RHYME PAS AVEC COUP D’ETAT.
J’AI L’IMPRESSION QUE LES MALIENS NE SAVENT PAS CE QU’ILS VEULENT ,
COMMENT PEUT ON FAIRE AUSSI CONFIANCE A DES GENS INCONNUS NOUS SOMMES AUSSI NAIF A CROIRE A TOUT CE QUI EST NOUVEAU.
JE SAIS QUE SI LA CEDEAO MAINTENAIT SEULEMENT LES FRONTIERES FERMEES AVEC LE MALI DANS 3 SEMAINES CEUX SONT SES PRO COUP D’ETAT QUI FERONT LE COUP D’ETAT A SES GAMINS DE MILITAIRES.
Salut,
je comprend pas votre obstination Ă espĂ©rĂ© un rĂšglement du conflit du Nord grĂące Ă l’appui de la CEDEAO, si vous reflechissiez un peu vous comprendrez que le prĂ©sident actuel de la CEDEAO alassane Ouattara est lĂ oĂč il est grĂące a une REBELLION, et a titre de rappel, la cĂŽte d’Ivoire Ă Ă©tĂ© pendant 5 ans divisĂ© en 2 par les rebelles DIOULA, je pense pas avoir entendu un SEUL jour la CEDEAO ou qui que ce soit trouvĂ© ça ANORMAL……..
Alors expliquĂ© moi pourquoi la CEDEAO devrait intervenir au Mali contre les rebelles touareg mais pas en Cote d’Ivoire contre les rebelles Dioula??
Bonne méditation!!
Pourquoi ne pas recevoir les Chefs dâEtats de la CEDEAO ? Pourquoi refuser de leur parler, de leur expliquer vos motivations ? Pourquoi les chassĂ©s de la sorte ? Avez-vous mesurĂ© la portĂ©e de cet acte ?
Le Mali suspendu de la CEDEAO tant mieux Dieu Merci bon dĂ©barat de le CEDEAO. la CEDEAO ne nous sert Ă rien du tout. Si le Mali est suspendu de la CEDEAO ils n’ont pas Ă envoyer une mission Ă Bamako sinon c’est une attaque dans ce cas.
C’est l’heure pour les Maliens d’ĂȘtre les plus solidaires, Quand un mur se fend , les LĂ©zards en font leur cachette.
Il ne faut surtout pas se désolidariser.
Il ne faut pas laisser les Etrangers venir gĂ©rer les affaires du Mali. Ces pays de la CEDEAO ont tous leurs problĂšmes Ă eux d’ailleurs trĂšs graves .
Il ne faut pas que nous laissions la CEDEAO se ruer , se dĂ©chainer et s’entrainer sur le dos du MALI, c’est des NULS.
SANOGO je compte sur toi et tes Hommes pour dégager tous les malfrats. Ils ne sont pas les bienvenues au MALI.
Ce n’est pas le moment d’envoyer des militaires Ă©trangers au Mali pour assurer la sĂ©curitĂ©. Ils Ă©taient oĂč pendant que la rĂ©bĂ©lion chassait tuait massacrait Ă©gorgeait nos militaires et les honorables cytoyens maliens ??? C’est trop tard pour la CEDEAO.
Il ne faut pas que la CEDEAO laisse ses problĂšmes derriĂšre elle et s’attaquer au Mali, chacun n’a qu’Ă laver son linge sale chez lui. Ils n’ont rien Ă donner comme leçon au MALI, rien Ă foutre au MALI. S’ils veulent nous aider, ils n’avaient qu’Ă aider ATT en lui donnant des soldats pour le Nord. Maintenant c’est trop tard. ICI AU MALI C’EST CHEZ NOUS !!! Qu’ils restent chez eux lĂ ba.
Les soldats Maliens ont Ă©tĂ© tuĂ©s , Ă©gorgĂ©s devant tout le monde personne n’a aidĂ© le Mali. Maintenant que ça se calme on voit leur sales tĂȘtes pour faire des grimaces. NON MERCI Ă la CEDEAO!!!!
Les Maliens peuvent résoudre leurs problÚmes tout seul.
Restez toujours unis et solidaires chers MALIENS quelque soit! Un bon groupe est une famille, une Nation Forte est une famille. Ce lien qui nous unit est notre bien le plus prĂ©cieux. Le Mali est UN et INDIVISIBLE !!!!! ABSOLUMENT !!! Il nous rassemble, il nous protĂšge, il nous permet dâaller de lâavant. Il nous donne les forces nĂ©cessaires pour imprimer notre marque dans le monde.
Restez toujours unis et solidaires. Bien sĂ»r nous sommes profondĂ©ment divers. Bien sĂ»r il peut y avoir des diffĂ©rences de conception, des divergences de points de vue. Mais nous devons dans le dialogue, dans la concertation, dans la concorde nous retrouver sur lâessentiel pour nous reconstrure. Câest comme cela que nous continuerons dâavancer.Ce n’est pas les autres qui pourront rĂ©soudre nos problĂšmes n’oubliez Jamais celĂ !!!!
Je vous remercie.
Aujourd’hui on a presque honte de se dire malien, surtout quand on voit l’attitude des intellectuels maliens.
La CEDEAO est bien dans son rĂŽle de condamner un putsch. Ce n’est pas une question de donner des leçons mais de principe dĂ©mocratique sans lequel il ne peut avoir de stabilitĂ© ou de paix dans un pays. Les drames qui se passent au Mali (insĂ©curitĂ© et putsch) pourront affecter tout le continent et il faut qu’on s’accorde Ă l’heure des grands rassemblements.
Quelqu’un parle d’arrĂȘter les Ă©missaires de la CEDEAO qui viendront au Mali, c’est empirer la situation quand on sait que le NigĂ©ria seulement peut envoyer plus de 50 mille militaires au Mali.
Je vois que c’est la confusion avec le mouvement des 38 partis politiques opposĂ©s Ă la junte et des opportunistes comme Mariko qui se dit prĂȘt Ă diriger un gouvernement de partage de gĂąteau au lieu d’union nationale. La dĂ©cision de la CEDEAO met la pression sur la junte et je suis d’accord avec sa position mais il ne faut jamais commettre l’erreur d’envoyer une force pour combattre les putschistes sur le terrain malien, c’est la population civile qui en sera la 1Ăšre victime.
Les maliens ont intĂ©rĂȘt Ă peser dans la balance pour dĂ©fendre le retour Ă une vie constitutionnelle normale au lieu de prendre position pour ou contre la junte ou ATT.
La misĂšre et l’insĂ©curitĂ© s’aggravent au Nord qui est menacĂ© de tomber entiĂšrement sous le contrĂŽle du MNLA. Si le Nord est contrĂŽlĂ©, il n’ y aura plus jamais de paix dans le reste du Mali car c’est un terrain stratĂ©gique et riche en ressource miniĂšre.
La communautĂ© internationale a suspendu tout programme de coopĂ©ration et d’aide au Mali tant qu’il y a la junte. Dans quelques mois, les salaires ne pourront pas ĂȘtre payĂ©s. Il faut ĂȘtre dĂ©raisonnable pour penser que la junte peut rester dans ces conditions. Notre devoir et notre intĂ©rĂȘt ne sont ni le retour d’ATT ni le maintien des putschistes, mais de proposer une sortie de crise.
Je pense qu’il faut confier la gestion Ă une constituante civile neutre sans partage de gĂąteau et qui ne soit pas issue des partis politiques candidats.
Que Dieu prĂ©serve le Mali dans l’unitĂ©.
Ce qui me choque la CEDEAO qui vont envoyer de force militaire au Mali, ça câest vraiment du traitre.
Pourquoi ils nâont pas pensĂ© Ă envoyĂ© de force militaire au nord du Mali pour combattre les terrorismes â rebelles ? Parce quâils veulent partager le Mali.
comme ces idiots de president veulent la guerre ,je demande au militaire malien d arreter ces idiots qui vont venir au MALI,SANOGO fait mois plaisir đż đż đż đż đż
c’est toi l’idiot ton sanogo ne veut mĂȘme pas allez au nord Ă plus forte se mettre sur le dos huits chef d’Ă©tat donc seul 1/10 de l’armĂ©e nigĂ©riane peut sans difficultĂ© le mettre au pas .
Il est temps de faire le grand menage au Mali ,ATT a detruit completment le pays ,si nous sommes la ou nous sommes aujour’hui c ‘est parce que c’est lui qui conduisait le navire ,et voila encore il prefaire aller se cache dans un trou avec les rats et les cafarts que de prendre ses responsabiltes vis-a-vis du peuple malien ,voila un chef du village qui est devenu president ,c’estun iresponsable et il merite d’etre juge ,il faut que la CEDEAO prenenet ses responsabiltes ,et venir liberer le Mali et de ces militaires nullards et de ces rebeles. đł
Une nouvelle d’ATT
Amadou Toumani TourĂ© Ă RFI : «le plus important pour moi aujourd’hui ce n’est pas ma personne»
Amadou Toumani TourĂ© : Je voudrais tout d’abord prononcer une petite dĂ©claration : j’ai suivi avec beaucoup d’intĂ©rĂȘt les conclusions Ă l’issue du sommet extraordinaire de la CĂ©dĂ©ao, tenu mardi Ă Abidjan. Je souscris entiĂšrement aux propositions faites par les chefs d’Etat pour une sortie de crise dans notre pays. Cela s’entend par le retour Ă l’ordre constitutionnel normal ce qui est cardinal. Et cela nous permettra certainement d’Ă©viter toute aventure. Cela passe aussi par la remise en place des institutions de la RĂ©publique qui ont Ă©tĂ© dĂ©mocratiquement Ă©lues par le peuple souverain du Mali. Le « cas ATT » est certainement le plus simple. A deux mois de la fin de mon mandat, je reste disponible et surtout comprĂ©hensif pour toute solution allant dans le sens de l’apaisement et de la sauvegarde de la dĂ©mocratie malienne citĂ©e en exemple. DĂ©mocratie que, avec tant d’autres Maliens, tant d’autres dĂ©mocrates, j’ai contribuĂ© Ă mettre en place. Je demande Ă mes compatriotes maliens et aux amis de notre pays de soutenir cette sortie de crise. Le Mali ne mĂ©rite pas du tout cette pĂ©riode de crise.
RFI : Monsieur le prĂ©sident, cela fait 7 jours que l’on est sans nouvelles de vous. Comment vous portez-vous ? Quel est votre Ă©tat de santĂ© ?
ATT : Je me porte trĂšs bien. La seule chose qui me manque c’est un peu de sport. Mais je me porte trĂšs bien et ma famille aussi.
RFI : OĂč vous trouvez-vous actuellement ? Etes-vous toujours en territoire malien ? A Bamako ou Ă l’intĂ©rieur du pays ?
ATT : Je suis Ă l’intĂ©rieur du Mali. Chez moi, au Mali.
RFI : Etes-vous détenu par les mutins ou libre de vos mouvements ?
ATT : Je ne suis pas détenu par les mutins. Je suis libre dans mon pays.
RFI : Mais vous n’ĂȘtes pas Ă Bamako ?
ATT : Je vous ai dit que j’Ă©tais au Mali, et la prochaine fois que nous nous verrons je vous dirai oĂč j’Ă©tais pendant tout ce temps…
RFI : Comment voyez-vous cette décision de la Cédéao qui consiste à vous réinstaller dans vos fonctions de président de la République ?
ATT : Je dis que le plus important pour moi aujourd’hui ce n’est pas ma personne. Je suis Ă deux mois de la fin de mon mandat. Je pense que le plus important aujourd’hui, c’est, de maniĂšre consensuelle, avec l’ensemble de la classe politique malienne et l’ensemble des parties prĂ©sentes, et l’ensemble des chefs d’Etat de la CĂ©dĂ©ao, de mĂ©nager une sortie de crise. Je pense que le plus important aujourd’hui, ce n’est pas ATT, ce n’est pas les hommes, ce qui est important c’est la dĂ©mocratie, c’est les institutions, et c’est le Mali.
RFI : Vous ĂȘtes donc prĂȘt Ă partir ? A vous retirer ?
ATT : La question ne m’a pas encore Ă©tĂ© posĂ©e, mais sachez que, il y a 22 ans que je pense ĂȘtre utile Ă mon pays. 22 ans aprĂšs, je suis lĂ encore, face Ă cette crise. Et pour moi c’est le Mali d’abord et le Mali avant tout.
RFI : Est-ce que vous vous considérez toujours comme le président du Mali ?
ATT : Je ne veux pas rentrer dans cette polĂ©mique. Je me considĂšre d’abord comme un citoyen malien, comme un dĂ©mocrate. Aujourd’hui ce qui compte pour moi, ce n’est pas ma douleur, elle n’est rien. Mais ce qui me peine, c’est la situation dans laquelle je vois mon pays.
RFI : Une nouvelle Constitution vient d’ĂȘtre prĂ©sentĂ©e par la junte qui se propose de ne pas se prĂ©senter aux prochaines Ă©lections. Cela vous semble-t-il recevable ?
ATT : Je pense que ce n’est vraiment pas Ă moi de dĂ©cider. Les chefs d’Etat de la CĂ©dĂ©ao viendront Ă Bamako, ils discuteront avec les uns et les autres, et c’est le plus important.
RFI : Revenons sur la journĂ©e du mercredi 21 mars. Comment ĂȘtes-vous parti du palais prĂ©sidentiel ? Comment s’est passĂ©e cette journĂ©e pour vous ?
ATT : J’ai passĂ© toute la journĂ©e sous les canons depuis pratiquement 16 heures. Canons de chars, canons de vĂ©hicules blindĂ©s, toutes sortes de tirs Ă©taient concentrĂ©s sur mon bureau, sur mon domicile et sur ma famille. Et aux dires de certains, il ne reste plus rien, tout est calcinĂ©. Mais pour un vieux commando, il reste toujours un moyen de se tirer d’embarras et c’est ce que j’ai fait.
RFI : Mais avez-vous délibérément demandé à la garde présidentielle de ne pas répliquer, de ne pas combattre ?
ATT : En aucune maniĂšre je ne souhaiterais jamais que des soldats de l’armĂ©e malienne tirent sur d’autres soldats de l’armĂ©e malienne. Pour moi qui suis aussi soldat et officier de cette armĂ©e, vous pouvez imaginer que je n’aurais jamais souhaitĂ© des affrontements entre les forces armĂ©es uniquement pour protĂ©ger un homme. Le plus important aujourd’hui, c’est d’en appeler Ă l’unitĂ©, c’est d’en appeler Ă la cohĂ©sion pour faire face Ă tous les dĂ©fis qui attendent le pays.
RFI : Etes-vous encore entourés de quelques fidÚles ?
ATT : Je ne pourrais pas vous le dire. Vieux soldats, il y a quelques secrets militaires que je garde pour moi. Mais le plus important c’est que je me porte bien et que je suis en RĂ©publique du Mali.
RFI : Etes-vous favorable à une intervention militaire comme le suggÚre la Cédéao en cas de refus du plan de sortie de crise par les mutins ?
ATT : Je ne rĂ©pondrai pas Ă une telle question. Je n’ai pas Ă©tĂ© contactĂ© officiellement et je ne suis pas Ă l’aise pour rĂ©pondre Ă des questions qui ne m’ont pas Ă©tĂ© posĂ©es.
Propos recueillis par Boniface Vignon
Ă lire un article sur le point.fr “Mali :les putschistes contre le reste du Monde “
Trop de bavardage, venez botter le c… de ces vayous et leur soutiens opportunistes pour que le peuple ait la paix. Si vous ne stabiliser pas le Mali par tous les moyens, ca sera la sous region avec AQMI et Rebelle au nord!!!
La CEDEAO est vraiment ridicule . Ils n’ont pas honte de vouloir donner une leçon de democratie au Mali . La CEDEAO n’est qu’une bande de mal elu et de pushiste transformĂ©s en semblant de democrate . Alassane Ouattarra Ă oubliĂ© comment lui il est venu au pouvoir . Meme chose pour Blaise CompaorĂ© qui s’eternise au pouvoir dans un semblant d’election democratique apres l’avoir pris Ă la suite d’un Pusch Ă celui que toute l’afrique cite comme exemple de reformateur : Thomas Sankara . J’ai honte lorsque j’enttend ces inconscients dirent que le Puscht est inadmissible en Afrique . Comme si il y’a vraiment de la democratie en Afrique . Si c’etait reelement le cas , ce n’est pas Ă ce niveau de developpement que nous nous trouverons .C’est maintenant qu’ils convoquent une reunion pour parler de la crise au Mali . Ou etaient-ils lorsque l’armĂ©e Malienne etait attaquĂ©e par les bandits du nord ? Qu’ont-ils fait pour aider reellement ATT s’ils se souciaient de celui-ci ou de la democratie ou encore du peuple Malien ? Qu’est ce que la CEDEAO a apportĂ© comme soutient materiel pour securiser le nord Mali de ces trafiquants de drogue ? Aide que ATT a toujours demandĂ©e a l’Algerie , au Niger , au Burkina ,….C’est maintenant qu’ils se precipitent pour venir nous fatiguer de leur conneries parceque leurs maĂźtres ( LA FRANCE , LES ETATS UNIS )ont comdamnĂ© , alors il ne faut pas rester Ă la marge sans quoi ce sera le tour de celui qui chante le contraire . Qu’ils nous foutent la paix . Nous sommes pour le renversement de ce regime incompetant , insouciant , impopulaire et corrompu . VIVE LE CNRDRE , VIVE LE MP22 , VIVE LE MALI , VIVE LE CAPT SANOGO , A BAS ATT , A BAS LA CEDEAO , A BAS LA FRANCE , A BAS LA DEMOCRATIE DE FACADE .
Il faut dire tout simplement A BAS LE MONDE đ
Le monde du 21eme siecle ne marche plus avec la loi de la jungle,
Si on encouragece coup de force, ces militaires auront cette habitude de deloger tous les presidents democratiquement elus au Mali,
Donner moi juste une seule difference entre le mode de revendication du CNRDRE et celle du MNLA.
Mr posez bien d’abord votre question afin quelle puisse avoir une reponse.
Fait par fait essayez de nous montrer les deductions logiques qui vous font arriver ĂĄ l’endroit le plus chaud corps humain???
C’est trivial d’affirmer une chose, la maitriser est autre.
Vous manquezd’exigeance intellectuelle. đ đ đ
Mr Ouattara Alassane à fait organisé une conférence pour détruit le Mali, et il entraine de faire toutes les démarche possible pour puni le Mali, parce que Mr Ouattara Alassane est rémunéré par la France.
Mr Ouattara Alassane = Satan
Trois propositions de sortie de crise
Il faut appeler le chat par son nom, un coup d’Ă©tat est un coup d’Ă©tat, il n’y a pas de bons coup d’Ă©tat.Le pire rĂ©gime civil est mieux pour le Mali que le meilleur des rĂ©gimes militaires. Malheur aux oiseaux de mauvaises augures, aux intellectuels de salon qui soufflent sur le chaud et le froid et qui croient trouver en cette situation une occasion de revanche.
On nâa pas besoin de sortir dâune Ă©cole de science politique pour rĂ©aliser que le Mali nâa en avait nullement besoin Ă moins dâun mois des Ă©lections gĂ©nĂ©rales de 2012. Et nul malien sensĂ© ne saurait lĂ©gitimer un coup d’Ă©tat qui bien que prĂ©visible n’en est pas moins un recul. Samba n’a pas raison mais cela en vaut-il le coup de dĂ©cimer son troupeau, celui qui a pu supporter dix coups de fusil saura certainement supporter un onziĂšme coup. les revendications des putschistes Ă©taient Ă porter au nouveau prĂ©sident de la RĂ©publique, mais a ATT dont la fin de mandat a dĂ©shonorĂ© toute conscience patriotique.
La Constitution issue de la RĂ©volution de Mars 1991 est trĂšs claire en la matiĂšre le Peuple a droit Ă la dĂ©sobĂ©issance civile jusquâĂ ce que force revienne Ă la loi. Mais aujourdâhui le vin est tirĂ© il faut le boire mĂȘme si une dĂ©sobĂ©issance civile conduisait au dĂ©part des putschistes ATT nâest plus en lĂ©gitimitĂ© et en compĂ©tence de reconduire les affaires de la citĂ©. Pour sortir le pays de lâimpasse voici les trois solutions que la RSRD, la RĂ©sistance pour le Salut de la RĂ©publique et la DĂ©mocratie propose.
1. Les putschistes reconduisent en vigueur la Constitution et toutes les institutions de la RĂ©publique, activent le processus de consultation qui doit aboutir Ă la constatation de lâincompĂ©tence du PrĂ©sident de la RĂ©publique, ATT, Ă gĂ©rer un Etat en guerre. Le PrĂ©sident de lâAssemblĂ©e Nationale prend les choses en main et organise de nouvelles Ă©lections gĂ©nĂ©rales pour remettre le pouvoir au PrĂ©sident dĂ©mocratiquement Ă©lu.
Vous comprendrez que le PrĂ©sident de lâAssemblĂ©e ne puisse alors se prĂ©senter Ă cette Ă©lection parce quâil serait du point de vue Ă©thique mal vu quâil se remette le pouvoir Ă lui-mĂȘme en tant quâorganisateur de cette passation de charge. Une question pourrait ĂȘtre posĂ©e comment dĂ©clarer lâincompĂ©tence du prĂ©sident sortant quand certain penseront quâil nâest point malade et quâil jouirait de toutes ses capacitĂ©s physiques et mentales. Je voudrais dire Ă cet Ă©gard que lâincompĂ©tence nâest malheureusement pas dĂ©finie par la Constitution et doit ĂȘtre comprise dans son acception la plus large. ATT aura Ă©tĂ© incompĂ©tent dans la gestion de la crise au nord qui a conduit le Mali Ă une crise sans prĂ©cĂ©dent, la plus grave de son histoire dĂ©mocratique rĂ©cente. Avec un entourage soupçonnĂ© Ă tort ou Ă raison dâĂȘtre des actionnaires de cette industrie dâenlĂšvement dâotage.
ATT aura Ă©tĂ© incompĂ©tent pour nâavoir pas pris les dĂ©cisions dâĂ©tat nĂ©cessaires pour Ă©pargner Ă son peuple les consĂ©quences dâune crise libyenne quâil a gĂ©rĂ© avec le cĆur et non avec la raison dâĂ©tat. Tout indique que le chef de lâEtat nâĂ©coutait personne et prenait trĂšs probablement tout seul toutes les dĂ©cisions, sinon comment expliquer que toute lâintelligence et le gĂ©ni collectif de notre peuple nâait pas Ă©tĂ© mobilisĂ©s pour rĂ©gler la crise au nord.
Le Mali nâaurait pas connu les rĂ©cents Ă©vĂ©nements si nous avions reconnu le CNT libyen, les nouvelles autoritĂ©s ne nous auraient pas renvoyĂ© dĂšs leur prise de pouvoir les touaregs dâorigine lointaine, supposĂ©es maliennes et acceptĂ©s comme tells par le seul prĂ©sident ATT.
Le Niger qui a reconnu le CNT a vu ses touaregs dâorigine nigĂ©rienne intĂ©grĂ©s dans les nouvelles forces armĂ©es et de sĂ©curitĂ© libyenne, quand ceux du Mali lui ont Ă©tĂ© renvoyĂ©s.
ATT les a reçus avec leurs armes, des dattes et de lâargent du contribuable malien sans se soucier des consĂ©quences dâune magnanimitĂ© infantile. Tout indique que le refus dâATT de reconnaitre le CNT aura Ă©tĂ© sa mauvaise dĂ©cision de trop. Les avocats pourront trouver dâautres arguments, mais il me semble ici que nous disposons de plusieurs faisceaux de preuves pour dĂ©montrer lâincompĂ©tence du PrĂ©sident ATT Ă gĂ©rer une RĂ©publique en Guerre.
Au demeurant, je voudrais reconnaitre que nâeut Ă©tĂ© cette sortie maudite, ATT aurait pu ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un bĂątisseur de nation. La malĂ©diction des pauvres Ă cacher la forĂȘt. Il aura mouillĂ© le maillot et en fin dâun match remarquable marquer volontairement lâauto goal du suicide.
2. Aujourdâhui avec les Ă©vĂ©nements inĂ©dits que connait le Grand Mali tout le monde est dâaccord quâil faut aller Ă une transition, mais personne ne dit comment aller Ă cette transition. Pour ma part si ma premiĂšre proposition de sortie de crise Ă©laborĂ©e plus haut nâĂ©tait pas acceptĂ©e, il faut organiser une deuxiĂšme confĂ©rence nationale, la plus courte possible pour refonder la nouvelle RĂ©publique, la quatriĂšme de notre histoire.
Dans ce cas de figure les putschistes nommerait une personnalitĂ© solide, apolitique issue de la sociĂ©tĂ© civile, qui peut ĂȘtre un malien de lâextĂ©rieur ou non et qui aura pour mission : lâorganisation de la confĂ©rence nationale, lâadoption par referendum dâune nouvelle constitution, celle de la quatriĂšme RĂ©publique. Et sur la base de cette nouvelle constitution organiser de nouvelles Ă©lections gĂ©nĂ©rales pour Ă©lire un nouveau PrĂ©sident de la RĂ©publique.
Lâavantage de la confĂ©rence nationale est quâĂ cotĂ© de lâeffet cathartique recherchĂ©, elle doit ĂȘtre mise Ă profit pour faire discuter par tout notre Peuple, les nouveaux textes de la constitution que le prĂ©sident sortant voulait faire adopter par referendum. Des textes dont personne ne disposait de la derniĂšre mouture. Ces textes pourront servir de document de travail pour Ă©laborer la nouvelle constitution. Cette personnalitĂ© devrait engager rapidement des consultations avec le MNLA pour un cessez-le feu immĂ©diat. Le MNLA serait invitĂ© Ă envoyer ses reprĂ©sentants Ă la confĂ©rence nationale pour porter ses revendications et ses propositions pour une rĂ©solution dĂ©finitive de la question touareg.
Je rappelle que nous devons rester ouvert Ă toute proposition et lâexaminer sans Ă©tat dâĂąme. Pour la premiĂšre fois le Mali est divisĂ© et une minoritĂ© de sa population rĂ©clament par les armes une refondation de lâEtat. Dâun Etat unitaire les touareg revendiquent de la façon la plus maladroite possible un Etat fĂ©dĂ©ral. Je pense que la question dâune RĂ©publique fĂ©dĂ©rale doit ĂȘtre sĂ©rieusement dĂ©battue. Nous devrions aussi pousser lâanalyse Ă son extrĂȘme pour faire ressortir les avantages dâune dĂ©centralisation bien approfondies qui pourrait conduire Ă plus dâautonomisation de toutes les rĂ©gions du Mali. Si des gages sĂ©rieux sont donnĂ©s pour rĂ©ussir la rĂ©gionalisation, je pense que les touareg pourraient dĂ©finitivement laisser les armes.
Faut-il rappeler que dans la mise en Ćuvre de la dĂ©centralisation au Mali, nous nâavons rĂ©ussi que la premiĂšre Ă©tape, celle de la communalisation qui a abouti Ă la crĂ©ation des 703 communes. Si la dĂ©centralisation avait continuĂ© le mĂȘme processus nous aurait permis de rĂ©ussir la reconfiguration de nos rĂ©gions. Il faut un dĂ©bat le plus large possible, comme la mission de dĂ©centralisation savait si bien le faire.
Cette rĂ©gionalisation viserait soit regrouper des rĂ©gions, soit pour en crĂ©er de nouvelles, mais toujours sur la base dâun volontariat, dâun dĂ©sir de vivre en commun. On ne force pas des communes ou des rĂ©gions Ă ĂȘtre ensembles quand elles ne veulent pas. Cette dĂ©marche est toujours prĂ©fĂ©rable Ă une rĂ©gionalisation par dĂ©cret dont les critĂšres sont plus politiques, clientĂ©listes quâĂ©conomique.
Si de rĂ©elles garanties sont mises en place pour une dĂ©centralisation plus approfondie avec des gouverneurs Ă©lus plutĂŽt que nommĂ©s, peut ĂȘtre que nous pourrions encore sauver lâEtat unitaire comme type dâorganisation. Mais si cela nâĂ©tait pas possible se dire que le changement dâune RĂ©publique unitaire Ă une RĂ©publique fĂ©dĂ©rale ne serait pas une fatalitĂ©. Des pays comme les Etats, Unies, la Russie, le Cameroun, le Nigeria, la Suisse et bien dâautres sont des Etats fĂ©dĂ©raux. Il faut une intelligence flexible pour comprendre ce que je dis.
Aussi longtemps que je fouille dans la grande histoire du Mali on se rend compte que les Empires du Mali, du Ghana, Ă©taient constituĂ©s de petits royaumes qui ne remettaient pas en cause leur appartenance au grand Mali, mais avait dans les faits une totale indĂ©pendance dans la gestion de leurs affaires locales. LâEtat unitaire Ă©tait il le mieux indiquĂ© pour la jeune RĂ©publique du Mali en 1960 ? Câest une question que je pose aux historiens et aux politiques, mais je nâen ai pas la rĂ©ponse. Jâengage donc le dĂ©bat et les historiens pourraient me confronter.
3. Ma troisiĂšme et derniĂšre proposition est que : si ni lâun, ni lâautre ne peut ĂȘtre mis en Ćuvre par les putschistes actuel il faut alors souhaiter un autre coup dâĂ©tat pour faire partir le les putschistes actuels et mettre en Ćuvre lâune ou lâautre des propositions. Voici donc ce que mâinspire la situation actuelle de notre grand Mali depuis mon exil forcĂ© oĂč le sort a voulu que les faits me trouvent Ă lâĂ©tranger. La fermeture des frontiĂšres nous oblige Ă rester en dehors du pays pour apporter notre part de pierre Ă la renaissance de la RĂ©publique.
En terminant, je voudrais lancer un appel au Capitaine Sanogo. De part ton nom je te considĂšre comme un parent et on ne ment pas Ă un parent dans la situation actuelle. Je comprends et justifie ton comportement par les rodomontades dâun prĂ©sident incompĂ©tent qui a souillĂ© lâimage de notre armĂ©e et conduit Ă lâhĂ©catombe des milliers de militaires mal Ă©quipĂ©s, mais sache que je ne te pardonnerai jamais tant que tu ne remettras pas le pouvoir Ă la dĂ©mocratie. Ce nâest pas encore tard, tu as toujours la possibilitĂ© de te racheter en mettant en Ćuvre lâune des deux premiĂšres propositions que je te soumets. Peut ĂȘtre que tu pourrais encore sortir par la grande porte que tu tâes forcĂ©.
Quoi quâil arrive tu es dĂ©jĂ entrĂ© dans lâhistoire du Mali, mais le difficile pour toi câest aujourdâhui comment en sortir. Les oiseaux de mauvaises augures qui te conseillent sans tâaimer et qui au fonds ne veulent que leurs intĂ©rĂȘts sont tes premiers bourreaux. Remet le pouvoir au civil en demandant une amnistie pour toi et les siens, car le pire rĂ©gime civil est mieux pour le Mali que le meilleur des rĂ©gimes militaires. Mais si tu devais tâentĂȘter sache que tu nâes pas plus brave que nâimporte quel malien armĂ©. Moussa TraorĂ© Ă©tait un stratĂšge militaire en dĂ©pit de tout mais tu sais comment il est parti. Je voudrais que tu Ă©pargnes un rĂšglement de compte que lâhistoire pourrait rĂ©server Ă ta famille, Ă ta descendance et Ă ton nom. La dĂ©mocratie malienne nous lâavons acquise de haute lutte et de haute lutte nous la dĂ©fendrons. Je compte sur toi mon futur gĂ©nĂ©ral !
Ousmane BAMBA,
Modérateur de KenedougouForum
Fondateur de la RSRD
Bonjour frĂšre Bamba
Je salue la richesse et la pertinence de ton analyse. Si tous les intellectuels maliens faisaient comme toi, la solution serait vite trouvée.
Cependant, je tiens Ă te prĂ©ciser que je ne suis pas d’accord avec l’idĂ©e d’une rĂ©publique fĂ©dĂ©rale. C’est une notion dangereuse, aussi dangereuse que l’appel du capitaine qui prĂ©cise en substance qu’en dehors de l’intĂ©gritĂ© du pays, tout est nĂ©gociable. En lisant les accords d’Alger signĂ©s en 1992, on voit que le gouvernement a dĂ©jĂ prĂȘtĂ© le flanc en acceptant des choses inacceptables dans un pays intĂšgre comme la dĂ©militarisation du Nord, etc.
Le MNLA, et en gĂ©nĂ©ral ceux qui parlent au nom des touareg, n’ont pas de paroles d’honneur et ne respecteront jamais rien que lorsqu’ils sont en rapport de faiblesse. Des nĂ©gociations comme celles dont sont issus le pacte national et les accords d’Alger ont tendance Ă en faire des “super maliens” avec des privilĂšges injustes au dĂ©triment des autres communautĂ©s du Nord et du reste du Mali. Les touareg ne constituent mĂȘme pas 10% des populations du Nord dont la majoritĂ© est noire (85%)et n’est pas d’accord avec l’autonomie exigĂ©e par les rebelles. Dans un systĂšme dĂ©mocratique c’est la majoritĂ© qui doit dicter sa loi et non la minoritĂ© qui prend les armes or c’est cette minoritĂ© active qui a toujours bĂ©nĂ©ficiĂ© des privilĂšges de Alpha Oumar KonarĂ© et de ATT.
Je constate que les maliens ont oubliĂ© Alpha Oumar KonarĂ© qui est aussi responsable de la crise actuelle de notre pays que ATT. C’est Alpha qui a le 1er attentĂ© au systĂšme dĂ©mocratique en brisant l’ADEMA et tous les candidats lĂ©gitimes pour faire Ă©lire ATT qui Ă©tait sans partie. C’est aussi lui qui a initiĂ© ATT Ă faire la cour Ă Mahamar Kadhafi contre l’intĂ©rĂȘt malien. On se souvient qu’il a publiquement condamnĂ© l’embargo contre la Libye et son leader. Enfin, c’est lui qui a initiĂ© le pacte national et ses absurditĂ©s: intĂ©gration de traĂźtres au lieu d’ex combattants, de cadres touareg sans concours Ă des poste vitaux, nominations Ă des hauts postes, des centaines de milliards gĂ©rĂ©s par des chefs rebelles dans le cadre de programmes de dĂ©veloppement du Nord, traitements de faveur,etc… Si on se souvient,lors de son face Ă face contre feu TiĂ©oulĂ© KonatĂ©, il a dit que les accords de Tamanrasset l’engageaient contrairement Ă TiĂ©oulĂ© qui Ă©tait objectif.
La lettre de sa femme Adam Ba KonarĂ© envoyĂ©e par internet aux quatre coins du monde pour soutenir Kadhafi contre la communautĂ© internationale en dit long sur la complicitĂ© d’Alpha avec le rĂ©gime de Kadhafi et contre les intĂ©rĂȘts du Mali car Kadhafi a toujours soutenu la sĂ©cession du Nord du Mali.
Le putsch et la crise du Nord de mĂȘme que l’Ă©lection de ATT sont les consĂ©quences de sa gestion malicieuse et malveillante.
Je suis d’accord avec tous les autres points de ton analyse et t’en fĂ©licite.
Fraternellement
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