LIBREVILLE (Reuters) – Le Gabon a annoncé le rappel de son ambassadeur en France pour consultations en réaction aux propos tenus par Manuel Valls lors de son passage samedi soir sur France 2 sur l’élection du président Ali Bongo en 2009.
Invité de l’émission de Laurent Ruquier, le chef du gouvernement français, prié de dire par un de ses interlocuteurs si le président gabonais avait été élu démocratiquement, a répondu: “Non, pas comme on l’entend.”
Sa sortie a surpris les autorités gabonaises. Sur l’antenne de la télévision nationale, le ministre de l’Intérieur, Pacome Moubelet Boubeya, a déclaré tard dimanche soir que Libreville demanderait des clarifications.
Le ministre s’est dit “surpris et choqué” par les propos de Manuel Valls “quand nos deux pays entretiennent d’excellentes relations”.
A Paris, le ministère des Affaires étrangères a pareillement rappelé les “relations amicales et confiantes” qui existent entre les deux pays et évoqué un “malentendu”.
“Le Gabon est pour la France un partenaire proche dans de nombreux domaines”, a souligné le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal, lors d’un point de presse.
“La France est très attachée à ses relations avec le Gabon sous la conduite du président Bongo, élu en 2009”, a-t-il ajouté. “Pour dissiper tout malentendu, ce (lundi) matin notre ambassadeur à Libreville a été reçu par la secrétaire générale du ministère gabonais des Affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale et l’ambassadeur du Gabon à Paris est reçu aujourd’hui même à Matignon.”
En 2009, l’opposition gabonaise avait contesté la régularité de l’élection d’Ali Bongo à la présidence à la suite du décès de son père, Omar Bongo, qui gouvernait l’ancienne colonie française depuis 1967. Le président sortant devrait briguer un deuxième septennat à l’occasion de la présidentielle prévue en août prochain.
Ce n’est pas la première fois que les autorités gabonaises, qui voient d’un mauvais oeil l’enquête judiciaire sur les présumés “biens mal acquis” de la famille Bongo en France, rappelle son ambassadeur à Paris. A deux reprises déjà ces dernières années, Germain Ngoyo Moussavou a été rappelé. A chaque fois, il a repris ses fonctions.
La France reste un acteur central de l’économie du Gabon, où plus de 100 entreprises françaises sont implantées, dont la compagnie pétrolière Total. L’armée française dispose aussi d’une base à Libreville où sont stationnés plus de 400 soldats français.
(Gerauds Wilfried Obangome avec John Irish à Paris; Henri-Pierre André pour le service français)
“le chef du gouvernement français, prié de dire par un de ses interlocuteurs si le président gabonais avait été élu démocratiquement, a répondu: “Non, pas comme on l’entend.”
Qui peut être suffisamment naïf (et je suis poli! 😛 ) pour croire une seule seconde que Bongo s’est fait élire DEMOCRATIQUEMENT et dans LES REGLES DE L’ART? 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
S’il répondait OUI, c’est lui qui se faisait immédiatement “carboniser vivant” par la presse Française et par l’opinion publique Française!
Donc: QUI EST FOU? 🙄
Bongo peut rappeler tous les ambassadeurs qu’il veut…
Les ministres Gabonais peuvent tous s’indigner autant qu’ils le veulent…
Valls n’allait quand même se faire lui-même hara-kiri chez lui sous prétexte de………….DIPLOMATIE! 😆 😆 😆 😆
Houbien? 😛
Le Gabon rappelle son ambassadeur après des propos de Valls
Par REUTERS –
18 Jan 2016
Les cliquetis de petits sentiments désséchés de l’un et le crétinisme de l’autre empêchent de se coucher, pour être témoin des ironies d’un humoriste, qui ne demandait qu’ à faire confiance à l’intelligence d’un Premier Ministre, en tenant un “discours” espérant que ce dernier aurait l’intelligence de restaurer le discours véritable…
Au finish ni l’ironie ni l’humour ne récoltèrent ne serait-ce que la politesse du désespoir, encore moins la sagesse de l’incertitude, comme pensait le comprendre Milan Kundera dans “L’art du roman”
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