Excellences Messieurs les Chefs d’Etat,
Son Excellence Monsieur Jean-Baptiste OUEDRAOGO, ancien Président du BURKINA FASO,
Mesdames et Messieurs les Présidents d’institution,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
Autorités Coutumières et Religieuses,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs
Mes premiers propos seront pour remercier nos éminents hôtes que sont les Chefs d’Etat des pays amis, qui nous font l’honneur et l’amabilité de venir communier avec nous, en ce jour mémorable. Jour chargé de symbole où le Burkina Faso va inaugurer une nouvelle ère de son histoire, conformément au vœu exprimé lors du mouvement insurrectionnel des 30 et 31 octobre 2014.
Pour la troisième fois, le Burkina Faso va avoir un Président civil, sur les neuf Chefs d’Etat de son histoire ; et pour la 1re fois, un Président civil va remettre le pouvoir à un Président civil. C’est le triomphe de l’alternance que nous avons tant attendue. C’est le triomphe de la démocratie et de la liberté.
Cet évènement a été possible grâce à la détermination de notre peuple, et en particulier de sa jeunesse, devenue le flambeau de la résistance à l’autoritarisme, devenue conscience universelle de ceux qui savent dire non.
Mais ne l’oublions pas, ce renouveau a été rendu possible grâce à l’accompagnement des Chefs d’Etat de la CEDEAO dont certains ont été des défenseurs irréductibles de la Transition.
Je prendrai garde d’oublier l’action des pays amis et des Organisations internationales dont les Nations Unies, l’Union africaine, et l’Union Européenne.
A tous, j’exprime tous mes remerciements, les remerciements de la Transition. Votre engagement n’aura pas été vain.
Monsieur Roch Marc Christian KABORE, nouveau Président du Faso, dans quelques instants va prendre les rênes du pays, conformément à la volonté du peuple burkinabé.
Je voudrais lui souhaiter tout le bonheur et le succès possibles.
Je forme des vœux sincères pour la réussite de son mandat.
J’ai déjà assuré le Président KABORE, président de tous les Burkinabè, de mon entière disponibilité à l’accompagner, s’il en exprimait le besoin. Je lui ai également recommandé de tenir compte des sillons tracés par la Transition, pour une meilleure intégration des jeunes et des femmes dans le processus du développement national.
Pour conclure, encore merci à tous d’avoir si aimablement répondu à notre invitation.
Votre présence à cette cérémonie pleine de symbole, témoigne, à nos yeux, de la considération que vous portez à notre pays et à son peuple.
Vive le Burkina nouveau, à jamais engagé dans la défense de la démocratie et de la liberté !
Vive l’amitié et la solidarité entre les peuples !