Un appel retentissant au changement résonne sur tout le continent, plaidant en faveur d’une solide collaboration panafricaine, donnant la priorité aux accords commerciaux et aux partenariats économiques.
Malgré les nombreuses opportunités qui s’offrent à elle, l’Afrique reste liée par des divisions historiques et des luttes pour l’indépendance face aux influences extérieures.
Néanmoins, un appel retentissant au changement résonne sur tout le continent – un appel qui exige une réécriture de notre histoire collective. Il est grand temps de renforcer nos institutions, afin de leur permettre de se présenter sur un pied d’égalité sur la scène mondiale.
Le chœur croissant en faveur d’un mouvement panafricain robuste ne peut plus être ignoré. L’Union africaine (UA) joue un rôle clé dans ce panafricanisme. Cependant, l’UA est confrontée à des difficultés pour parvenir à un consensus et à l’unité entre ses pays membres en raison de divers facteurs.
Premièrement, l’héritage historique du colonialisme et les frontières artificiellement tracées ont laissé des divisions profondes entre les nations, conduisant à des intérêts nationaux, des différences culturelles et des idéologies politiques divergents.
Ces divisions entravent la recherche d’un consensus sur des questions cruciales.
De plus, les disparités économiques et les différents niveaux de développement entre les États membres créent des priorités divergentes. Les pays dotés d’une économie plus forte pourraient accorder une priorité différente aux accords commerciaux et aux partenariats économiques que ceux aux prises avec la pauvreté et les besoins d’infrastructures de base.
Divisions économiques
Les intérêts géopolitiques et les dynamiques de pouvoir régionales jouent également un rôle important. Certaines nations rivalisent pour la domination ou l’influence régionale, ce qui conduit à la concurrence plutôt qu’à la coopération.
Des conflits d’intérêts surviennent souvent, notamment en ce qui concerne les conflits territoriaux, l’allocation des ressources ou les idéologies politiques, qui entravent une prise de décision unifiée.
En outre, le processus décisionnel de l’UA, qui repose largement sur une diplomatie fondée sur le consensus, peut être lent et fastidieux.
Cela peut empêcher une action rapide et un accord sur des questions critiques alors que les États membres s’efforcent de protéger leurs intérêts individuels.
Enfin, les influences extérieures, notamment l’ingérence des puissances mondiales ou les interventions étrangères, peuvent compliquer encore davantage les choses, en manipulant ou en influençant les décisions au sein de l’UA.
Combinant des facteurs historiques, économiques, géopolitiques, procéduraux et externes, l’UA est confrontée à un paysage complexe où parvenir à un accord unanime sur des questions clés reste un défi.
Les efforts visant à favoriser l’unité nécessitent de relever ces défis multiformes afin de créer une union plus forte et plus cohésive pour le progrès collectif de l’Afrique. La création récente de l’Institut panafricain à l’Université Lukenya du Kenya marque un moment charnière.
L’objectif de cette institution d’éduquer, de mener des recherches innovantes et de promouvoir les échanges culturels constitue un phare d’unité entre les nations africaines. La collaboration entre les nations africaines, en particulier dans le contexte sud-sud, reste rare.
La connectivité aérienne au sein du continent reste extrêmement déficiente, étouffant le commerce intracontinental, qui stagne actuellement à seulement 14 %. Ces dures réalités soulignent le vaste potentiel économique inexploité qui réside à l’intérieur des frontières de l’Afrique.
Une Afrique
La vision du professeur Patrick Loch Otieno Lumumba d’une Afrique sans frontières incarne le panafricanisme : une Afrique où les mouvements au sein de l’Afrique ne sont pas entravés par des divisions arbitraires.
C’est une vision fondée sur une fierté unie pour notre continent. Cependant, concrétiser cette vision ambitieuse n’est pas une tâche facile. Des siècles de fragmentation coloniale ont laissé de profondes cicatrices en Afrique.
L’initiative panafricaine s’attaque à la tâche ardue de panser ces blessures historiques, principalement en favorisant le commerce et la collaboration intra-africains. Ce mouvement vise essentiellement à démanteler les barrières qui entravent le commerce et la mobilité au sein de notre continent.
Pour libérer le potentiel économique de l’Afrique, il est impératif de favoriser la collaboration et d’éliminer les obstacles qui étouffent le commerce intra-africain.
L’Institut panafricain doit élaborer des stratégies pour amplifier les interactions commerciales entre les pays africains. Pourtant, confrontons-nous à la réalité. Nos réalisations jusqu’à présent sont loin d’être à la hauteur de notre potentiel.
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est extrêmement prometteuse, sous réserve des efforts proactifs des pays membres pour synchroniser les réglementations, renforcer les infrastructures et harmoniser les politiques.
Des initiatives telles que l’Institut panafricain devraient transcender le domaine universitaire. Ils devraient catalyser des collaborations tangibles qui comblent les fossés des frontières et des langues.
Les échanges culturels, les alliances éducatives et les efforts de recherche communs sont essentiels pour forger une identité commune entre les nations africaines.
De plus, le renforcement des infrastructures, notamment dans les domaines des transports et des communications, constitue un pilier du commerce intra-africain.
L’amélioration des connexions aériennes, routières et maritimes facilitera non seulement le commerce, mais favorisera également les échanges culturels et favorisera les interactions entre nos diverses populations.
Je pense que les Africains devraient faire un contrat continental avec la Chine pour construire des voies pour deux axes pour trains rapides de Dakar a Mogadiscio et du Caire au Cap Town. C’est le seul moyen pour nous unir afin de travailler ensemble et faire nos échanges commerciaux inter-Africains!
Bonjour Kinguiranké,
Pour l’instant tu devrais t’occuper de savoir comment aller à Mopti en toute sécurité. C’est pas gagné.
First of all to unite as desired we must possess one or two common languages which are to be used Africa wide. Already we are evicting trouble making NATO armies but we must also evict NATO armies agents who create chaos to enable NATO nations to plunder Africa. For years I have referred to African Union as NATO or/plus European Union agent in Africa. European Union pay 70% of African Union bills. European Union do not take like actions for any organization unless it follow European Union orders. In short African Union is not organization that should be proclaiming it is trying to facilitate Pan Africanism. We must find suitable organization that is exclusively African to bring forth Pan Africanism but in meantime we should promote two languages with both being working language of Pan Africanism. Both English plus French are widely spoken in Africa plus likely have best learning infrastructure. Their use officially in pursuit of Pan Africanism likely would deliver Pan Africanism if it is to be delivered. Ubuntu Beliefs Religion (UBR) Julu above everything Negroid Africa possess is best mechanism to bring forth Pan Africanism plus it is most fitting for it to do so. Pan Africanism must feature world class modern education plus African self reliance. We must not continue to fall prey to Stockholm Syndrome plus modern day Colonialism of African Union methodology.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Henry Autho
Ki Swahili is the unique most spoken language in Africa, Dada wanted to make it the African language, thus let us go for it!
Je rigole. Si une langue doit son expansion au colonialisme c’est bien le swahili. Si le swahili a connu une grande extension à l’intérieur du continent africain, c’est dû aux facteurs suivants:
1) la traite des esclaves menées par les Arabes, suivie de l’islamisation des populations locales;
2) la colonisation européenne, surtout allemande et britannique, suivie de la christianisation des populations locales;
3) la mainmise indienne sur l’essentiel du commerce local.
Tu sais que le swahili est utilisé couramment dans un département français ?