Le Burkina Faso accueille plus de 32 500 réfugiés et demandeurs d’asile (HCR)

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– Dont la plupart sont originaires du Mali

Malgré la situation sécuritaire fragile, ayant fait des milliers de déplacés internes, le Burkina Faso continue d’accueillir plus de 32 500 réfugiés et demandeurs d’asile, dont la plupart sont originaires du Mali, a annoncé mardi, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

“Au Burkina Faso, à la fin du mois d’avril, près de 2 millions de Burkinabè, dont une majorité de femmes et d’enfants, sont déplacés de force. Le gouvernement du Burkina Faso continue également d’accueillir généreusement plus de 32 500 réfugiés et demandeurs d’asile, dont la plupart sont originaires du Mali”, indique le HCR.

Selon la même source, l’hospitalité du peuple burkinabé a été “sans limite, partageant le peu de ressources dont il dispose avec les personnes contraintes de fuir”.

“Mais les besoins ne cessent de croître. Les femmes et les enfants sont les premières victimes des conflits, souvent exposés aux risques de violence, d’exploitation et de recrutements forcés”, a estimé le HCR qui a alerté qu’un Burkinabé sur sept est touché par l’insécurité alimentaire et plus d’un demi-million d’enfants n’ont pas accès à l’éducation, tandis que plus de deux millions de personnes ont besoin d’un abri et de produits de première nécessité.

Le communiqué précise que des familles continuent aussi à traverser la frontière depuis le Mali dans l’espoir de pouvoir trouver un refuge. Mais elles se heurtent à une réalité parfois difficile. “Certains des nouveaux arrivants sont vulnérables et n’ont pas les moyens de manger plus d’un repas par jour”, a expliqué Dicko Annara, représentant les réfugiés lors de la cérémonie officielle qui s’est tenue lundi, à Bobo-Dioulasso, dans l’ouest du Burkina Faso.

“Ils arrivent à s’en sortir grâce à la solidarité entre les communautés réfugiées et hôtes”, a-t-il ajouté.

Avec l’insécurité croissante, les vagues continues de déplacements et le début des saisons des pluies, les besoins devraient encore augmenter. Mais les ressources s’amenuisent, note le HCR.

À ce jour, la réponse du HCR n’est financée qu’à hauteur de 20 %, ce qui permet de ne cibler qu’un nombre limité de personnes parmi les plus vulnérables, selon le communiqué.

A l’occasion de la Journée mondiale du réfugié, le HCR a appelé à un soutien et des partenariats accrus pour aider les personnes déplacées et les réfugiés au Burkina Faso.

Source: https://www.aa.com.tr/fr/

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