Ce devait être une journée de débats sur la ligne politique du parti. Ce fut en réalité une litanie de prises de parole de la part des responsables de droite, qui ne s’écoutaient pas forcément entre eux. Ce qui a eu le don d’irriter Nicolas Sarkozy : « Un parti, ce n’est pas une succession de discours qu’on fait et après, on n’entend pas ce que vous dites ! », a-t-il tonné samedi, en milieu de journée. Le conseil national des Républicains (LR), qui a lieu samedi 13 et dimanche 14 février à Paris, a mis en lumière les rivalités internes dans l’optique de la primaire à droite pour la présidentielle de 2017. Confronté à de mauvais sondages, Nicolas Sarkozy a tenté de reprendre la main à travers cette journée. Mais ses rivaux lui ont tenu tête et contesté ouvertement son autorité.
Dans la matinée, le président des Républicains a annoncé qu’il présenterait dimanche « un texte » sur les orientations du parti pour 2017 qui l’ « engagera » et sera « soumis au vote des adhérents en avril ». A neuf mois de la primaire, M. Sarkozy a aussi réaffirmé sa volonté de présenter un « projet collectif » du parti pour 2017, sans attendre que ses concurrents « daignent nous proposer leurs idées ». L’objectif de M. Sarkozy : contraindre ses rivaux à suivre le projet et la ligne à droite toute qu’il aura lui-même édictés en se basant sur la légitimité militante. Et dans le cas contraire, les faire apparaître en décalage avec les aspirations du noyau dur du parti.
Sauf que ses concurrents ne se sentent pas tenus pas les initiatives du président des Républicains. Largement en tête des sondages, le principal rival de M. Sarkozy, Alain Juppé, juge que le projet sera d’abord celui du candidat choisi à la primaire. Idem pour Nathalie Kosciusko-Morizet, qui devrait présenter sa candidature à la primaire début mars. « Le projet sera tranché lors du vote de la primaire. Le texte [de Nicolas Sarkozy] ne verrouille rien », estime l’ancienne numéro deux du parti. « C’est une bonne chose que le parti (…) Lire la suite sur lemonde.fr
L’autorité de Nicolas Sarkozy contestée au conseil national des Républicains
Par maliweb -14 Fév 2016
“…Il n’y a rien de négatif dans le changement, si c’est dans la bonne direction…” (W. Churchill). Seulement la question reste toujours posée, qui fournit la direction politique dans ce gouvernail français et plus particulièrement dans ce labyrinthe dit républicain dans lequel tout le monde prend d’abord la mauvaise direction avant d’apprendre à marcher. Président et Présidence sont loin d’être un hapax existentiel et vu sous cet angle se construit une autre histoire existentielle et déterminante, propre aux uns et des autres, comme par exemple Saint Augustin pendant sa conversion ou Rousseau sur le chemin de la Bastille chez Didérot?
Les temps ont bien changé dira t-on!
Mais aujourd’hui on le voit bien, un SARKOZY, un JUPPÉ ou un HOLLANDE, des gens qui ont voulu toute leur vie être présidents de la République et quand pour certains ils ont été présidents de la République ils veulent l’être encore, qui quand ils ne le sont plus veulent l’être à nouveau et qui n’étaient pas capables quand ils étaient présidents de la République de faire ce pourquoi ils ont dit qu’ils voulaient être présidents de la République…La rémise en question permanente de ce Sarkozy est consubstantielle même à sa nature d’être imparfait, de quelqau’un qui n’a jamais eu le souci permanent de se remettre en question face à ses responsabilités et d’opérer en soi la prise de conscience de quelqu’un qui s’approche d’une créature parfaite.
Que fait un nain quand il veut aller plus loin? Il grimpe sur l’épaule d’un géant jusqu’à ce que celui-ci soit consentant. Le petit et horribilis Nicholas ne sera plus jamais président en France. Heureusement.
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