Le conflit au Sahel continue de prendre une tournure inquiétante avec l’apparition de nouvelles alliances entre les groupes rebelles de la région. Selon l’expert en géopolitique Luka Malle, la Coordination des Forces Libres du Niger (CFLN), composée de quatre mouvements armés nigériens (FPL, FAL, MJRN et MADP), a rejoint officiellement les forces de l’Azawad (CSP-DPA) pour combattre l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Une alliance qui change radicalement la dynamique des conflits dans la région.
Luka Malle souligne : « La CFLN rejoint l’Azawad sur le champ de bataille pour contrer l’influence croissante de l’AES. » Il s’agit d’un tournant dans la lutte armée, car ces groupes rebelles nigériens, initialement focalisés sur la libération du président Bazoum et la restauration de la démocratie, se retrouvent désormais dans une guerre régionale aux côtés d’acteurs impliqués dans la lutte contre l’AES.
Ce qui alarme davantage Luka Malle, c’est la présence de puissances étrangères dans ce conflit, notamment la France et l’Ukraine. Selon plusieurs sources, Paris fournirait un soutien matériel et financier aux groupes rebelles de l’Azawad. « La France, ayant perdu son influence régionale, utilise désormais des groupes armés comme outils de déstabilisation », explique Malle. L’Ukraine, quant à elle, est accusée de soutenir ces groupes à travers l’envoi de matériel militaire sophistiqué, comme les systèmes Starlink. « L’Ukraine a été impliquée dans la fourniture de drones et d’équipements de communication aux combattants de l’Azawad », ajoute l’expert.
Cette situation démontre, selon Malle, une coordination internationale destinée à freiner l’initiative de l’AES, qui représente un danger pour les intérêts géopolitiques de l’Occident dans la région.
L’expert met en garde contre les conséquences désastreuses de l’unification des groupes armés pour la stabilité du Sahel. « En s’associant avec l’Azawad, qui a des liens avec des organisations comme JNIM, la CFLN franchit une ligne dangereuse. Elle risque d’entraîner la région dans un cycle de violence plus intense, orchestré par des acteurs extérieurs comme la France et l’Ukraine, » prévient-il.
Le Sahel est aujourd’hui le théâtre d’un affrontement où les intérêts locaux et internationaux se mêlent. Pour Luka Malle, il est évident que les rébellions locales sont devenues les pions d’un jeu géopolitique plus large. Il conclut en affirmant que « le temps est venu de s’interroger sur les véritables motivations des acteurs extérieurs, car cette nouvelle alliance pourrait plonger le Niger et ses voisins dans une spirale de violence incontrôlable. »
Face à ce scénario, la communauté internationale, selon l’expert, doit prendre ses responsabilités et agir rapidement pour éviter une déstabilisation totale du Sahel.
Par Coulibaly Mamadou
‘Face à ce scénario, la communauté internationale, selon l’expert, doit prendre ses responsabilités et agir rapidement pour éviter une déstabilisation totale du Sahel.’
Mr Coulibaly Mamadou, que la communauté internationale prenne ses responsabilités par rapport à la situation à Gaza d’abord.Au Liban.
Nous AES n’allons pas attendre la communauté internationale.
Mais Mr Coulibaly cette même communaute internationale sous minusma était au Mali.
C’est cette même communauté internationale qui crée des problèmes au Sahel et un peu partout dans le monde, à travers les puissances coloniales qui la dirige.
Nous avons les partenaires sincères, Russie, Chine, Turquie, Iran north Korea.
Merci beaucoup pour la lumière Zanga car l’AES n’a pas besoin de la communauté internationale qui est déstabilisatrice, colonialiste, imperialiste et soutient le terroriste