L’Allemagne et la France, alliés pour soutenir une force internationale au Mali

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Guido-Westerwelle, chef de la diplomatie allemande

Le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, a publié ce samedi 10 novembre une tribune dans le quotidien français Le Figaro, conjointement avec son homologue français, Laurent Fabius, pour plaider «le déploiement et l’engagement d’une force internationale au Mali». L’objectif sera de former l’armée malienne. Les deux hommes souhaitent le soutien de l’Union européenne.

Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut

L’isolement de l’Allemagne lors de l’intervention en Libye, à l’opposé de l’engagement de la France, ne doit pas se reproduire. Guido Westerwelle montre donc l’exemple avec une tribune commune dans Le Figaro avec son homologue français Laurent Fabius, appelant l’Union européenne à soutenir une force internationale au Mali.

Le ministre des Affaires étrangères allemand mise d’abord sur une solution politique du conflit. Guido Westerwelle veut pourtant tout faire pour éviter une implication militaire de son pays.

Les déclarations de la chancelière Merkel sur un soutien allemand à une opération internationale, celle du ministre de la Défense cette semaine n’excluant pas une intervention de son pays, suscitent des réserves de Westerwelle qui craint qu’un engrenage inévitable vers une opération militaire ne soit en oeuvre.

Pourtant, l’Allemagne songe plutôt comme dans le cas de la Somalie, à un déploiement de quelques dizaines d’hommes pour former l’armée malienne. Au-delà, l’Allemagne, premier pays à avoir reconnu le Mali en 1960, pourrait jouer un rôle d’intermédiaire en coulisses. L’absence de passé colonial de l’Allemagne ne peut que faciliter ce rôle.

La proposition d’une mission européenne d’entraînement des forces africaines au Mali sera étudiée par les ministres de la Défense et ceux des Affaires étrangères de cinq pays européens, le 15 novembre.

Par RFI / 10/11/2012

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6 COMMENTAIRES

  1. Bon retour Ag Rhissa. La mobilité des terroristes est leur seule force. Et le harcèlement des zones dégarnies, leur stratégie. C’est pourquoi les brigades d’autodéfense encadrées par l’armée sont absolument indispensables. A ne pas confondre avec les milices anarchiques libyennes. Si les nomades participent à la guerre informationnelle dont vous parlez, la guerre ne dépassera pas un mois. Le problème est qu’ils sont isolés dans un immense désert, livrés aux armes des terroristes. ET QU’ILS SONT SOUVENT COMPLICES, MAIS TOUJOURS EFFRAYES PAR LES TERRORISTES…

  2. merci beaucoup a la France et l’Allemagne ne relâcher surtout pas devant le complot de l’algerie qui veut tous faire pour garder ses fils égarer aux mali et aussi empêcher que le sécurité ne vient jamais aux nord du mali surtout la région de kidal pour que les richesses de cette zone ne soit jamais exploiter en gardian cette zone incontrôlable pour le mali aider nous a le faire nous serons tous gagnants Maliens Français et Allemands ses terroristes trafiquants qui ont pris l’islam pour leurs couvertures ne ne partirons jamais d’eux même

  3. Parfait… Parfait. 😀 😀 😀 😀

    Vive l’Allemagne. L’ami de tous les jours. 😀 😀 😀

    Vive la France. Vous grandissez dans le cœur de tous les maliens. Qui vous disent MERCI. 😀 😀 😀

    En espérant que notre pays saisira cette chance pour renforcer ses relations avec ces pays, dans notre processus de développement et dans l’intérêt des pays.

    Vive la Mali ! 😀 😀 😀

  4. LA PARTICIPATION DE TOUS LES MALIENS ET LES COORDINATIONS INTRA et INTER-NIVEAUX (LOCAL/NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU), SONT INDISPENSABLES POUR UNE RÉUSSITE SANS FAILLE DE LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MALI ET DE LA RÉCONCILIATION NATIONALE.

    CES COORDINATIONS METTRONT EN ŒUVRE LE CONCEPT HARMONISÉ D’INTERVENTION.

    Bonjour,
    Je ne pense pas que ça soit le moment d’agir seul, le Mali doit mener des actions conjointes avec la CEDEAO/UA/ONU car quand l’intervention des forces de défense et de sécurité du Mali se fera à un endroit donné, les terroristes attaqueront ailleurs au Mali et/ou dans la sous-région et/ou au niveau international.

    C’est ainsi qu’un plan global est nécessaire en incluant le renfort des forces de défense et de sécurité du Mali par le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et en les repartissant sur l’ensemble du territoire Malien tout en privilégiant les zones occupées.

    Une action conjointe globale, bien préparée, bien ciblée et limitée dans le temps est donc indispensable à travers une guerre informationnelle (guerre d’intelligence stratégique axée sur des renseignements judicieusement coordonnés, vérifiés et sécurisés) pouvant utiliser des drones (avions de guerre sans pilote) en évitant, autant que possible, les dégâts collatéraux.

    La participation de tous les Maliens et les coordinations à tous les niveaux, local/national/régional/international et entre tous les niveaux (LOCAL/NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU), sont indispensables pour une réussite sans faille de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et de la réconciliation nationale.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

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