L’Afrique espère la fin de la “Françafrique” avec l’arrivée de Hollande

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François Hollande à Paris, le 7 mai 2012 © AFP

L’Afrique espère que l’élection de François Hollande à la présidence en France va signer enfin la mort de la “Françafrique” et la naissance de relations plus saines et équilibrées avec l’ex-puissance coloniale, malgré le poids du passé et des intérêts.

Tout juste élu, le nouveau président socialiste se voit rappeler sa promesse de campagne: engager une “rupture” avec “les vieilles pratiques de la +Françafrique+”, ce système de réseaux d’influences et d’accords secrets ayant longtemps caractérisé les relations entre Paris et ses ex-colonies.

François Hollande “a suscité cet espoir et on le prendra au mot”, résume le politologue nigérien Souley Adji, interrogé par l’AFP.

“On peut espérer une modification réelle des relations entre la France et notre continent dans le sens d’un véritable partenariat entre des pays égaux qui défendent leurs intérêts”, estime le président nigérien Mahamadou Issoufou dans le quotidien français Libération.

“C’est une ère nouvelle qui commence”, assure Hervé Emmanuel Nkom, un responsable du Rassemblement démocratique camerounais (RDPC, au pouvoir). Une ère selon lui “en rupture avec l’arrogance, la caricature, voire le mépris qui se sont exprimés avec le discours de Dakar”.

Le président sortant battu dimanche, Nicolas Sarkozy, s’était attiré un procès en “néo-colonialisme” avec ce discours prononcé en 2007, dans lequel il prétendait que “l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire”. Il plombait ainsi durablement son image en Afrique, même s’il a lancé la révision des vieux et contestés accords de défense franco-africains, et que la France a eu une action militaire décisive pour faire respecter le verdict des urnes en Côte d’Ivoire ou appuyer la rébellion libyenne face à Mouammar Kadhafi.

Mais la “rupture” promise par François Hollande est aussi dictée par la situation actuelle: le monde a changé et la France n’a plus affaire à “l’Afrique de papa”, soulignent des observateurs.

“pacte colonial”

“Le monde du XXIe siècle s’est tellement métamorphosé avec des exigences de justice et de prospérité partagée par les peuples africains, qu’à mon avis la +Françafrique+ aura du mal à prospérer. M. Hollande n’aura d’autre choix que de favoriser l’instauration de la démocratie et de la bonne gouvernance dans nos pays”, juge l’ex-Premier ministre togolais Agbéyomé Kodjo.

“Avec la mondialisation, la montée de l’Inde et de la Chine ainsi que le positionnement américain en Afrique, la France n’est plus la seule tutrice et ne peut plus décider toute seule pour les Africains, longtemps maintenus dans l’illusion démocratique et le sous-développement”, avance le quotidien gouvernemental sénégalais Le Soleil.

L’écrivain et journaliste ivoirien Venance Konan invite toutefois à la prudence. Nicolas Sarkozy s’était aussi engagé à enterrer les relations franco-africaines incestueuses, mais “il a viré son ministre de la Coopération (Jean-Marie Bockel) qui avait voulu que les choses changent vraiment”, écrit-il dans le quotidien d’Etat Fraternité-Matin.

Récemment les sorties fracassantes de l’avocat Robert Bourgi sur l’envoi de “mallettes” de fonds occultes africains à Paris sous la présidence de Jacques Chirac (1995-2007), de même que l’enquête française sur les “biens mal acquis” de chefs d’Etat africains ont montré que le sujet reste d’actualité.

Catégorique, Lécas Atondi Momondjo, analyste politique au Congo-Brazzaville, juge d’ailleurs qu'”on ne peut pas penser un seul instant que l’arrivée de Hollande va marquer la fin de la +Françafrique+, pour la simple raison qu’elle n’est pas née avec Mitterrand, ni Chirac, ni Sarkozy”.

C’est, insiste-t-il, “un important pacte colonial” qui perdure au nom de la défense par la France de ses intérêts économiques et de son poids diplomatique à l’ONU.

François Hollande aura en tout cas bientôt une décision lourde de symbole à prendre: participer ou non au sommet de la Francophonie prévu en octobre en République démocratique du Congo (RDC), où une présidentielle très largement contestée a eu lieu fin 2011.

 

AFP

16:04 – 07/05/12

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17 COMMENTAIRES

  1. La victoire de Hollande ne nous sort pas du tunnel françafricain. Croire ou espérer le contraire, c’est se bercer d’illusions en plus de méconnaître l’histoire. Et dès maintenant et toujours, nous devons fourbir nos armes, affuter nos machettes de combat, car les peuples, notamment ceux d’Afrique n’ont rien à attendre de la social-démocratie française qui a toujours trahi en tant que force supplétive de l’impérialisme, du colonialisme et du néocolonialisme français.
    Cette victoire de Hollande n’est donc pas la nôtre. Elle est la victoire de la bancocratie mondiale (FMI-BM-BCE et leurs filiales africaines gérantes du CFA-Francs des colonies d’Afrique) par les urnes contre les peuples et les travailleurs de France et du Pré-carré Françafricain que nous devons déconstruire, démanteler.
    La nôtre, je veux dire notre victoire, sera celle de nos luttes concrètes, sans relâche et sans illusions contre l’impérialisme et le néocolonialisme et l’exploitation des travailleurs. Faute de quoi, il n’y a rien à espérer. Surtout pas des socialistes français, forces d’appoint de toutes les droites françaises !

    • Pour un phare je te trouve peu éclairé alors je te signale que si ton combat est de protéger les travailleurs au mali commence par mettre les maliens au travail car tu n auras rien à protéger. Et quant à ta lutte contre l impérialiste commençons par lutter contre les sectes du nord composées de quelques centaines d homme avant de nous attaquer â des puissances nucléaires .
      En claire : phare arrete de repeter betement ce qu on t a dit et de péter plus haut que ton c..u..l..

      • tu m’as coupé l’herbe sous le pied avec ta réponse . En effet les africains qui travaillent ont du boulot grace à la Francafrique puisque les etats africains ssont incapables de donner du travail à leurs citoyens !
        un exemple :5000 entreprises françaises en CI …..combien d’ivoiriens au chomage si elles mettent la clé sous le paillaisson ???

      • Les insultes, anathèmes, invectives arrogantes et méprisantes ne sont jamais des arguments… sauf dans les cercles religieux. Et j’aimerai qu’intellectuellement tu fasses une analyse digne de ce nom qui me démontre le contraire de ce que j’avance. Je reste convaincu que la social-démocratie française ne sauvera pas l’Afrique, mais seulement l’exigence des luttes de patriotes et d’anti-impérialistes africains. Bien entendu ceux-ci seront toujours confrontés aux forces de la réaction nègre qui devant l’impérialisme et le néocolonialisme sait baisser la queue entre les jambes. Et pour ta gouverne, il faudrait que tu te penches un peu plus sérieusement sur nos réalités sociales afin de mieux identifier concrètement les origines des maux dont souffrent les peuples et les travailleurs d’Afrique comme ceux de France d’ailleurs.
        On ne nait pas avec une conscience politique lucide. Cela se travaille!

  2. La Sarkosie et la politique africaine de la France: ATT, l’indomptable ou l’imprudent?

    A Libreville Sarkozy, devant Oumar Bongo, veut incarner la rupture dans la politique africaine de la France, en affirmant haut et fort qu’il n’appartient pas à la génération des indépendances africaines et qu’il n’en a même pas les réseaux pour assurer ce qu’on a l’habitude d’appeler, la francafrique, c’est à dire les relations aussi privilégiées que ténébreuses que la France a entretenu (officiellement et officieusement) avec ses anciennes colonies depuis l’époque de De Gaule et de son monsieur Afrique, Jacques Foccart.

    Il est vrai qu’Ali Bongo n’est pas Oumar Bongo, et Blaise Compaoré ou ADO ne ce sont pas Félix Houphouet Boigny.

    Aussi, Henry Guaino (conseiller spécial de Sarkozy et sa plume dans beaucoup de ces discours notamment celui très controversé de Dakar en 2007) et Claude Guéant, “le meilleur” policier selon Sarkozy, également son très puissant secrétaire général à l’Elysée (puis ministre de l’intérieur), le monsieur des missions impossibles (un peu comme James Bond 007) notamment dans la libération par Khadafi des infirmières bulgares ou dans la libération de l’espion français, Pierre Camatte, au nord du Mali par l’Aqmi, aussi influents et efficaces soient-ils, ces deux lieutenants de Sarkozy, sont loin de la trame de Jacques Foccart.

    Mais pourtant, la politique Africaine de la France n’a en réalité connu aucune rupture sous Sarkozy, car ses grandes lignes ont été préservées.

    Les “réseaux” officieux ont continué à être alimentés notamment par le sulfureux Robert Bourgi, qui a tout appris auprès de Foccart et le tonitruant Patrick Balkany, maire de Levallois Perret dans le Haut-De-Seine, copain personnel de Sarkozy.

    Les relations privilégiées ont continué à être entretenues avec notamment Oumar Bongo jusqu’à sa mort qui pouvait se targuer de faire virer le secrétaire d’état à la coopération du gouvernement Fillon (Jean Marie Bockel), Denis Sassou-N’Geussou (dont même pas transparency international ne peut inquiéter sur le sol français), Blaise Compaoré (le bon élève), et ADO le président ivoirien élu et installé par l’Elysée, manu militari, et homme des jolis contrats pour la France de Bouygues et Bolloré.

    L’adversité contre tout chef d’état francophone qui n’est pas calibré pour les relations privilégiées a continué notamment avec Gbagbo, Dadis puis ATT.

    Les intérêts français ont toujours été défendus avec vigueur et détermination que se soit pour le pétrole (pour Total) que pour l’Uranium (pour Areva) que pour les grands travaux (pour Bouygues et Bolloré) et les services (Orange, Vivendi, Bnp…) ainsi que le contrats d’armement et de transport (Dassault et Alstom) notamment en Afrique du nord.

    Dans cette optique, Kadhafi fut reçu à l’Elysée en 2007 avec tous les honneurs (avec implantation de tentes dans l’hôtel Marigny et convois impressionnants d’une quarantaine de véhicules dans Paris pour les visites des hauts lieux de la capitale par le prince du jour) dans l’espoir de pouvoir signer des contrats juteux d’armements se chiffrant à des milliards d’euros. 

    Le guide de la Jamariya a eu l’audace et l’arrogance de ne pas honorer cet engagement qui était pourtant ferme et a reçu a écorné l’image du pays “des droits de l’homme” que Rama Yade (alors bouillonnante secrétaire d’état français aux droits de l’homme) n’a pas manqué de lui rappeler dans une des formules chocs dont elle a le secret.

    Début 2011, la diplomatie Alliot-Marie, au Quai D’Orsay, se trompe vertement sur la Tunisie et le début des printemps arabes, puisqu’elle apporte à l’assemblée nationale française, sans complexe, son soutien au régime Ben Ali et Trabelsi.

    Michelle Alliot-Marie, chef de la diplomatie française d’alors, est elle-même impliquée dans un voyage compromettant à Tabarka en Tunisie, pour y avoir passer ses vacances de Noël 2010 aux frais des proches de Ben Ali avec jet privé et tout.

    Sale moment de la diplomatie française auprès du monde arabe en ce début 2011 à telle enseigne que c’est Christine Lagarde (l’incarnation même de la classe et de l’élégance à la française) pourtant ministre de l’Economie et des Finances à l’époque, qui va faire le déplacement à Tunis pour tenter le rapprochement avec les tunisiens après la chute de Ben Ali en lieu et place de Michèle Aliot-Marie.

    Alors quand la vague du printemps arabe arrive en Libye, Sarkozy a une occasion inespérée de faire “la peau” à Kadhafi et lui donner la monnaie dans sa pièce pour son affront de 2007 tout en redorant le blason de la diplomatie et du leadership français sur la scène internationale et prendre de la hauteur, du coup, sur la scène politique interne, en boostant sa popularité qui était sérieusement entamée avec des records d’impopularité à cause de la crise qui sévit depuis 2007.

    Le philosophe “à la chemise ouverte” (pour reprendre le New York Times), Bernard Henry Lévy, devient le super VRP de l’Elysée dans le dossier libyen, il assure les contacts français des membres du CNT, Conseil National de la Transition en Libye dans son fief de Benghazi, au moyen d’interminables voyages entre Paris et Benghazi.

    Sarkozy, s’active, mais Kadhafi et “ses mercenaires” résistent et même renversent la vapeur et sont à deux doigts de prendre Benghazi et ses “rats”, l’épicentre de la contestation contre son régime.

    In extremis, la diplomatie française arrive à faire voter au conseil de sécurité de l’Onu, la très controversée résolution 1973, de zones d’exclusion aérienne en Libye pour que l’Otan empêche les avions du régime Kadhafi de bombarder les populations libyennes.

    La suite est connue.

    La plupart des chefs d’état africains francophones soutient la France dans sa “croisade” (pour reprendre les termes de Claude Guéant) en Libye, mais pas ATT, pire il ne reconnait pas le CNT comme tous ses voisins excepté l’Algérie. 

    ATT devient même très copain avec Jacob Zuma, très remonté contre Sarkozy dans l’application de la résolution 1973, par l’Otan à tel point qu’il déclina sèchement l’invitation de Sarkozy dans un sommet sur la Libye à Paris avec les pays membres du groupe de contact auquel l’Union Africaine était conviée.

    L’agacement à l’Elysée et au Quai d’Orsay est à son comble, surtout qu’il y a de fâcheux précédents avec le locataire de Koulouba.

    Il n’a pas daigné signer avec la France les accords sur l’immigration choisie (promesse de campagne du candidat Sarkozy en 2007) ni avec Brice Hortefeux, ni avec Eric Besson, ni avec Claude Guéant, les super messieurs “chiffres” de la “reconduite à la frontière” des gouvernements de Sarkozy à la place Beauvau à Paris.

    Sur la recherche pétrolière au nord du Mali, Sonatrach (Algérie) et Eni (Italie) sont en première ligne pour un premier forage d’exploration qui était prévu en cette année 2012 (recherche et non exploitation, je précise) autant faire rougir Total (France) de jalousie pour qui connait le potentiel des 4 bassins sédimentaires repartis en 25 blocs du nord du Mali dont une partie font l’objet de contrats d’exploration et des conventions d’exploitation signées par les gouvernements ATT avec des sociétés multinationales des pays souvent émergents au nez et à la barbe de Paris et de Total.

    Pire, ATT ne veut pas de bases militaires françaises sur le sol malien, et “ne fait pas assez” dans la lutte contre l’Aqmi qui a déclaré la guerre à la France à cause de sa campagne en Afghanistan et de sa loi “anti-burqa” en s’adonnant à des prises d’otages français au Sahel et qui a transformé facilement le nord du Mali en sanctuaire pour saboter les intérêts français dans la région.

    Paris est réduit, impuissant, à faire des actions sporadiques et inespérées avec les armées mauritaniennes et nigériennes à chaque prise d’otages français à cause des accords de coopérations entre ces deux pays et le Mali qui leur donnaient des droits de poursuite sur leurs sols respectifs.

    Alors comment faire pour dompter, l’indomptable ou l’imprudent  ATT ?
    Il reste la question Touareg. 

    Ça tombe bien car la France héberge des touareg du Mnla.

    Des contacts sont établis par les fonctionnaires du Quai d’Orsay, discrètement, en France et en Suisse.

    Et curieusement des combattants touareg abandonnent Kadhafi et retournent avec convois impressionnants bourrés d’armes lourdes jusqu’au Mali.

    Rfi et France 24, les redoutables machines de communication du Quai D’Orsay en Afrique, assurent le service communication du “deal touareg” où les combattants du Mnla sont soigneusement distingués de l’Aqmi et de leurs alliés d’Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali et de leurs crimes de guerre, quand bien même qu’ils combattent ensemble la même armée malienne sur le même territoire sans jamais s’affronter entre eux. 

    Curieux non!

    Et pour le nouveau chef de la diplomatie française, Alain Juppé, “les rebelles ont eu des succès militaires importants” bien avant la chute de Tessalit.

    Et pour lui, quand il venait voir ATT à Koulouba “il n’y a pas de solution militaire” au conflit du nord du Mali.

    Mais après la déroute de l’armée malienne, quand la supériorité d’Ansar Dine et d’Aqmi sur les forces du Mnla est devenue une évidence, c’est pourtant la diplomatie française qui alerte sur “le péril islamique” à l’Onu et apporte son soutien à la CEDEAO pour une éventuelle intervention militaire au nord du pays tout en activant ses réseaux sous régionaux en Mauritanie, au Burkina pour donner une chance à la négociation avec le Mnla et accorder ses violons avec l’Algerie “partenaire incontournable” dans le dossier du nord du Mali.

    Alors, je ne sais pas si c’est de la diplomatie à géométrie variable, mais “le meilleur d’entre-nous” selon Jacques Chirac, qu’est Alain Juppé doit nous expliquer comment “il n’ y a pas de solution militaire” et en même temps soutenir une éventuelle intervention de la CEDEAO.

    Pour Rfi, la manisfestation des femmes de Kati, et les violences qui ont suivi dans Bamako pour dénoncer la gestion de la guerre par ATT, “Il serait très difficile pour ATT de faire face à deux fronts en même temps” au nord et au sud. 

    Curieuse annonce, quand on sait que les risques “de nouvelle rébellion touareg” au nord du Mali ont été annoncés par cette même Rfi depuis novembre 2011, plus de deux mois avant le début des hostilités le 17/01/2012.

    L’ambassadeur de France à Bamako a été parmi les premiers à faire le déplacement à Kati, après le 22 mars 2012 pour y rencontrer le Capitaine Sanogo.

    Encore une fois curieuse démarche et tout un symbole pour le représentant d’un pays qui a défendu la démocratie en Côte d’Ivoire à coup de bombardement d’hélicoptères.

    Mes chers amis ainsi fut, la politique africaine de Sarkozy lors de son unique quinquennat, la Sarkosie.

    Vivement la Hollandie.

  3. ……Le pauvre con est parti et je suis hyper content. Même si HOLLANDE n’est pas le magicien qui va tout changer, au moins,une page se tourne. Les inbécilles de MNLA ne seront plus reçus à l’Elysé pour espérer un quelconque soutien. La jsutice a été faite avec ce départ de SATAN.

    • tu reves ,aucune page ne s’est tournée ,tu ne sais pas ce que Hollande te reserve 😉

      • FOUDKG a perdu, et Sarko avec. la raison est toujours plus forte que la haine, c’est la véritable leçon de cette élection et elle vaut pour tout un chacun, et surtout pour toi… 😀

  4. Sarko est parti et maintenant ? Nous allons trouver koi contre hollande pour encore pleurer et mettre nos fautes sur le dos des autres ? C la france qui a dit de laisser aqmi s installer depuis 10 ans ? C la france france qui a dit de fuir alors que nous avons des helicos , avions et brdm ? C la france qui a dit à nos berets vert de tuer nos berets rouges ? C la france qui a appuier sur la gachette d une arme malienne pour tuer deux étudiants maliens ? Arretons notre lacheté nationnale car eux ils ont changer tranquillement de président et essayent d avancer pendant que nous pleurons et ne parlond que d eux

    • Non, mais c’est à cause de la France que les rebelles ont été renforcés. Sans une intervention au-delà de la résolution 1789 de l’Onu, les rebeles ne seraient jamais venus à bout de l’armée car ils n’auraient pas en ce moment les armes de Kadhafi. En conclusion, le Mali a sa part de responsabilité, mais que tu le veuilles ou non, la France aussi en a la sienne.

    • Toi tu portes bien ton pseudonyme de Lobotomisateur. Heureusement que les patriotes africains ne sont pas dupes de tes propos réactionnaires à longueur de forums.

  5. Je l’ai dit mille fois et je le repète, la fin de la françafrique ne viendra que des africains. Ne compter sur aucun président français pour mettre un terme à cette organisation qui maintient les intérêts de toute la France entière en Afrique et ceux de quelques hommes d’Etat africains. Pourquoi Hollande va délaisser les intérêts de la France pour quelque pays que ce soit??!! Il n’est pas fou, c’est nous africains qui le sommes.

    • salut Lastuss ,je crois que les africains peuvent toujours rever ,rien ne changera tant que vous ne changerez pas 😉 ………….Sarko l’avait bien dit ,l’afrique n’est pas entrée dans l’Histoire ; quand on voit ce qui se passe actuellement au Mali ,on ne peut que penser qu’il avait raison 😳 😳

      • La question est alors la suivante : est-ce que les africains veulent changer??? La réponse est NON. On attend toujours que le changement vienne d’ailleurs………… c’est pourquoi on a attendu pendant 50 ans et on attendra encore pendant 50 autres années.

      • …….FOUDKG, l’histoire s’écrit tous les jours. SARKO pense qu’elle est figée dans le temps. Celui qui reçoit les rebelles qui tuent et viols dans un pays democratique comme le MALI, cette personne est rentré dans l’histoire mais par le mauvais côté. Il paie tout le mal qu’il a fait et ses ennuis vont bien commencés car, il y’a beaucoup d’affaires sales qui l’attendent. CASSE TOI PAUVRE CON.

  6. Bonnet blanc ou blanc bonnet, les africains doivent tout simplement prendre leur destin en main. Notre développement et notre prospérité dépendent de nous et non de la France. Si nous sommes déterminés aucune puissance étrangère ne peut nous bloquer. Croyons en nous mêmes c’est le plus important.

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