Pour le journal “Aujourd’hui le Maroc”, Toute la profession journalistique marocaine est indignée par l’affaire des deux prétendus journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet interpellés jeudi 27 août à Paris pour avoir tenté de faire chanter SM le Roi Mohammed VI”. Le journal qui titre “27 août 2015 : le jour où le Maroc et la presse se sont affranchis du joug des ‘médias occidentaux'”, a rappelé dans son édition en ligne quelques-unes des positions défendues par les journalistes et éditorialistes marocains.
Samir Chaouki, Directeur de Publication Les ECO : “Tout ce qui s’écrit en France et ailleurs ne traduit pas toujours la réalité du royaume et de la monarchie. Des facteurs subjectifs poussent certains journalistes à laisser de côté l’éthique, la déontologie et l’intégrité”.
Abderrahim Arriri, directeur de publication du journal arabophone “Al Watan Al Ane” : “L’heure est venue de rompre avec cette accointance et ce parti pris de l’élite politique, intellectuelle et économique marocaine avec les plumes occidentales. Il faut se comporter d’égal à égal avec ces plumes et ne plus applaudir et approuver tout ce qui nous vient de l’autre rive sans distinguer le bon grain de l’ivraie”.
Omar Dahbi, Directeur des Rédactions “Groupe Le Matin“ : “Eric Laurent et tous les autres se sont retrouvés face à l’arrêt d’une situation de rente à laquelle ils s’étaient habitués suite à l’essoufflement des adversaires du Maroc qui étaient les principaux bailleurs de fonds des mercenaires du genre… Ayant compris que le Royaume du Maroc est trop solide pour être déstabilisé par un pamphlet quel qu’il soit, ils se sont retournés contre le Maroc croyant pouvoir le faire chanter”.
Saad Benmansour, directeur de publication du journal “La Vie Eco“ : “Les campagnes médiatiques enragées contre le Maroc, comme on en voit de manière épisodique, font probablement appel à des mercenaires de la plume”.
Zineb Ibnouzahir Lahlou, directrice de publication du magazine “Femmes du Maroc“ : “Le journalisme est à l’origine un métier noble, qu’on ne peut effectuer à moins d’être passionné et éperdument épris de vérité. Aujourd’hui, Éric Laurent et Catherine Graciet ont jeté un discrédit total sur la profession et il est à mon sens essentiel que les gens de la profession, que ce soit au Maroc, mais surtout en France et dans le monde, condamnent l’odieux chantage auquel ils se sont livrés”.