«L’AES appartient à tous les Africains désireux de souveraineté, d’indépendance et de liberté totale», Président Ibrahim Traoré
Ouagadougou, 31 déc. 2024 (AIB) – L’Alliance des Etats du Sahel (AES), fondés par le Burkina Faso, le Mali et le Niger, «appartient à tous les Africains» qui luttent pour leur liberté, la souveraineté et l’indépendance de leurs pays, a déclaré le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, mardi en fin de soirée à Ouagadougou.
«L’alliance n’est pas uniquement pour les trois pays. L’alliance appartient à tous les Africains désireux de souveraineté, d’indépendance et de liberté totale», a rappelé le président du Faso dans son message à la nation, à l’occasion du nouvel an 2025.
Selon le capitaine Ibrahim Traoré, l’AES est appelée à devenir une « union forte dans tous les domaines» et notamment en ce qui concerne la diplomatie, la défense, la sécurité et par-dessus-tout le développement.
«Plusieurs actions sont en cours actuellement pour pouvoir structurer cette alliance et l’asseoir parce que c’est le début d’une union dans la souveraineté, dans la liberté totale, pour que l’Afrique puisse prendre un exemple sur cette alliance et pouvoir rayonner», a ajouté le président du Faso.
L’AES a été créée en mai 2024 pour mutualiser les efforts de développement entre les trois pays membres et les aider à contrecarrer l’insécurité terroriste et les subversions extérieures.
Elle vient de se doter d’un logo représentant un baobab, symbole de l’Afrique éternelle, d’un soleil radieux et de trois étoiles qui brillent tout en haut, représentant les trois pays fondateurs que sont le Niger, le Mali et le Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina
source: https://www.aib.media/
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“Liberté totale”, certes mais pour qui. Car pour l’instant la liberté totale existe bien au BF, c’est la liberté pour quelques uns d’asservir le peuple des hommes intègres. Mais ce peuple n’existe plus. Il a disparu.
C’est d’ailleurs peut être ce qui a fait choisir le Baobab comme emblème. En effet malheureusement, cet arbre entame son extinction. Certaines espèces de Baobabs qui disparaissent inexorablement de certaines contrées africaines. Parmi les 9 espèces de Baobabs, trois figurent sur la liste rouge des espèces menacées. L’extinction annoncée de l’arbre à palabres est une tragédie environnementale mais aussi sociale. L’agriculture, le développement, la foudre, l’exploitation de l’eau, le champignon noir, réchauffement climatique et la sécheresse sont les raisons qui expliquent ce désastre naturel. Les malgaches et les sénégalais le savent bien.
Pourtant certaines espèces comme le Adansonia digitata permettent par la valorisation des fruits (pulpe et graines) une source de revenus très importante et précieuse pour beaucoup de famille dans plusieurs pays en développement. Pas sûr que le capitaine Traore, au devenir de colonel puis de général puis de maréchal puis d’empereur ait la sagesse de protéger du bétail les jeunes pousses du bétail et préserver l’avenir des villages autour desquels pousse le Baobab Sahélien.
La « liberté totale » est un mythe. Surtout lorsque, comme au Burkina Faso, seuls les 3/4 du territoire national sont, de l’aveu même des autorités, sous le contrôle strict de l’État, ce qui est fort peu. Quant à notre beau pays, il gémit sous un pouvoir de fait qui ignore le quotidien. Les partis politiques sont aujourd’hui bâillonnés, la corruption vit de beaux jours et l’on se berce de projets irréalistes, comme si les braves gens n’étaient pas assez fins pour renifler l’escroquerie. Que pourrait-on souhaiter de mieux, en ce jour de l’An, qu’une liberté… un peu moins surveillée?