La République de Côte d'Ivoire à l'heure de la vraie indépendance nationale : La situation actuelle dépasse tout surréalisme

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Deux personnalités, que tout oppose, se disputent un Pays, chacune croyant détenir la vérité. Ce qui est incontestable, c’est que l’un est légal, patriote et proche du Peuple ivoirien, je veux parler du Président GBAGBO investi par les Institutions constitutionnelles et légales de la Côte d’Ivoire et l’autre au service du néocolonialisme français et de l’impérialisme occidental, un oncle TOM.

n voit partout la montée d’adrénaline des occidentaux, fussent-elles ONU et l’UE, contre le Président GBAGBO, accusé de tous les pêchés antidémocratiques. Ce qui est gênant si l’on s’en tient aux fondamentaux (souveraineté et institutions constitutionnelles), prônés par les organisations africaines l’Union Africaine (UA) et la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que ces mêmes institutions et organisations emboitent les pas des néocolonialistes français et des impérialistes occidentaux qui ont comme objectifs de continuer leur domination sur l’Afrique noire et de la réduire au niveau de "sous-continent"

De l’exposé détaillé précis et motivé du Conseil Constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire lors du sacre du Président GBAGBO, il ressort clairement qu’il ya eu fraude, empêchement de vote et manipulations d’urnes dans les localités de vote mises en cause par la majorité présidentielle ivoirienne.

En conséquence, l’équité commandait que les suffrages exprimés dans ces localités soient annulés, ce qu’a fait le Conseil Constitutionnel ivoirien. On aurait pu peut être suivre ces annulations de nouvelles élections dans les régions incriminées. La voie suivie par le Conseil Constitutionnel est un choix entre deux légalités à savoir reprendre les élections dans ces localités ou soustraire ces suffrages exprimés; c’est cette deuxième voie, qui n’est pas illégale, que le Conseil a adoptée. Comme la Constitution Ivoirienne l’y autorise à -savoir proclamer les résultats définitifs après avoir statué sur les réclamations des candidats.

Partout ailleurs dans le Monde qui se dit " démocratie à l’Occidentale ", que le juge suprême des élections se prononce sur les anomalies et irrégularités ayant entaché le contenant et le contenu des suffrages exprimés. Déclarer que le vote a été globalement positif n’est que l’arbre qui cache la forêt.

En mathématiques, le " globalement positif" ne peut pas s’appliquer ipso facto en droit.

Quand il y a des éléments négatifs qui ont défavorisé une partie, il est équitable de tenir compte de ces éléments. Au plan de la souveraineté de quel droit souverain " l’ONU, l’UE, l’UA et Autres" se prévalent pour imposer un Président à un Pays souverain doté d’institutions mises en place par le peuple souverain de ce Pays.

 Les résultats " Provisoires" puisqu’ils ne sont que " provisoires" ne peuvent prévaloir sur les résultats définitifs quand ceux-ci sont obtenus par les voies légales. En face d’un conflit entre deux institutions, l’une "inférieure" à l’autre qui statue en dernier ressort, l’arbitre ne peut être que le peuple souverain mais pas des institutions et organisations étrangères aux Pays.

Cette affaire d’élection de la République de Côte d’Ivoire ne pouvait pas se dénouer sans conflit vu les ingérences étrangères dans le Pays qui ont entraîné la division entre patriotes et nationalistes d’une part et valets des néocolonialistes français et impérialistes occidentaux d’autre part, c’est ce qui se passe actuellement en République de Côte d’Ivoire. En outre quand on désigne comme médiateur un assassin, on ne peut avoir que ce que l’on a (Paix à l’âme du Président Thomas SANKARA !).

Il ne suffit pas d’être un brillant économiste selon les critères occidentaux pour être compétent pour développer un Pays. Le développement n’est pas seulement économique, il est aussi humain à savoir le nationalisme, la proximité avec le peuple et le service des intérêts du peuple en vue de le doter d’un niveau de vie et de bien être satisfaisants.

De ce point de vue, la personnalité qui peut conduire le peuple ivoirien vers ces objectifs est le Président Laurent GBAGBO, n’en déplaisent aux néocolonialistes et leurs valets africains. L’homme a consacré sa vie à cet idéal et il entend continuer dans cette voie. Le peuple ivoirien ne doit pas céder aux injonctions de l’Etranger et doit se battre jusqu’au sacrifice suprême pour barrer la route de la présidence ivoirienne aux valets du néocolonialisme français.

La résistance du Zimbabwe aux diktats néocolonialistes et occidentaux, lors de la présidentielle passée, est un exemple pour l’Afrique. Cet exemple est la preuve qu’un pays africain courageux et déterminé peut vaincre les néocolonialistes, les impérialistes et leurs valets africains. C’est en s’inspirant de cet exemple que la République de Côte d’Ivoire pourra faire échec aux menées sataniques des néocolonialistes français et de leurs valets africains et conquérir une vraie indépendance nationale.

Tiécoro Diakité Docteur en Economie du Développement (Paris I)

 

 

Côte d’Ivoire : ADO en deux mots

Un proverbe ne dit -il pas " que l’on ne peux pas arrêter le fleuve avec ses seules mains ? L’ancien Premier ministre de Félix Houphouët Boigny, l’ancien gouverneur de la BCEAO, l’ancien Directeur adjoint du FMI, Conseiller financier du roi Fadh et du Président Oumar Bongo a constitué, à lui seul, tout un empire : 4 avions, 17 bateaux, 120 sociétés à travers le monde, 330 comptes bancaires, 374 millions de dollars, pas moins de 261 milliards 800 millions de FCFA. (Biens déclarés par BBC).

Alassane Dramane Ouattara – Ado – est l’arrière petit-fils de l’Empereur Sékou Ouattara, fondateur du royaume de Kong au XVIIè siècle. Ce royaume a connu son apogée vers 1760. Son territoire s’étendait à l époque jusqu’à Bobo Dioulasso (au Burkina) et à Sikasso au (Mali). Un jour, raconte la légende, Sékou décida de danser afin que chacun de ses douze fils reçoive, à sa mort, la même part d’héritage. C’est ainsi que son aïeul s’installe au quartier de Djanguina Faso, actuelle cité Tiéba Ouattara.

Celui dont est issu Dramane, le père de Alassane, obtient la chefferie de Linguekoro, qui compte treize villages et dont le chef coutumier est Gaoussou, le grand frère d’Alassane. De 1760 à 1785, Sékou Ouattara gouverne en paix avec son cousin Nanguin Coulibaly. A la suite d’une querelle ce dernier quitte Kong, s’installe à Korogho et fonde la dynastie des Gon Coulibaly. Pendant très longtemps, des marabouts sont venus de loin pour enseigner  le Coran.

Mais en 1897, Almamy Samory Touré saccage et pille le royaume. La nationalité ivoirienne d’Alassane Ouattara ne souffre d’aucune controverse, l’ivoirité n’était que la  face visible de l’iceberg, l’ascension d’Alassane (il sera président) pourrait donner un coup d’oxygène à l’économie de la sous – région.

En tout cas la CEI le crédite de plus de 54% contre 44% pour Laurent Gbagbo. Le président Laurent Gbagbo est un accident de l’histoire, à un moment donné il a su faire preuve d’audace et cela a payé. Gbagbo ne devrait pas faire tourner la Communauté Internationale pendant plus de dix ans. Et l’armée ivoirienne trouve une nouvelle occasion d’entrée dans l’histoire.

 

Moussa Fomba 

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