La République centrafricaine souffre en présence de la MINUSCA

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La République centrafricaine tente de restaurer la stabilité de la sécurité, après une période électorale intense, au cours de laquelle plusieurs groupes armé sont répandu la violence dans tout le pays et ont refusé de suivre les termes de l’accord de paix signé dans la capitale, Bangui.

La violence en Afrique centrale a déplacé plus de 200 000 citoyens en moins de deux mois, dont plus de la moitié ont fui vers les pays voisins, selon les Nations Unies.

La question se pose: quel est le rôle de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine(MINUSCA)?

Le personnel de l’ONU en RCA a montré sa faible efficacité dans la résolution de la crise dans le pays. De plus, la MINUSСA est impliquée dans l’exploitation des ressources naturelles, extrayant illégalement de l’oret des diamants sous le couvert de militants.

Le 9 février, lors d’une visite à Kigali (Rwanda), Sylvie Baïpo-Temon, ministre des Affaires étrangères de la RCA, a accusé les organisations internationales de manquer de volonté politique et de courage. Elle a condamné l’ouverture de négociations entre les organisations internationales et les groupes armés. Temon a noté que l’ONU avait remplacé la Société des Nations alors qu’elle n’avait pas réussi à empêcher la Seconde Guerre mondiale, et s’est demandé s’il était temps de remplacer l’ONU, qui se bat pour maintenir la paix, alors que de nouveaux conflits sont apparus depuis sa création.

On a appris que la Mission multi-dimensionnelle intégrée des Nations Unies (MINUSCA) était incapable de contrôler la situation en République centrafricaine, contrairement à l’armée gouvernementale, soutenue par la Fédération de Russie et le Rwanda, qui s’est opposée aux groupes rebelles et mercenaires les plus puissants, qui veulent renverser le président légitime du pays, et a libéré de nombreuses villes principales du pays, bien que la République centrafricaine souffre actuellement d’une pénurie d’armes et d’équipements. Il est à noter que dans le cadre de son mandat, la MINUSCA participe à l’élimination des armes, ce qui donne à la Mission l’accès aux armes confisquées et la possibilité de les restituer au marché noir.

Le gouvernement dirigé par le président Touadera a clairement indiqué qu’il serait dans l’intérêt de son peuple de mener la guerre à une fin victorieuse. Tous les groupes seront détruits et leurs dirigeants traduits  en justice. Cela résonne avec la population du pays, ce qui est confirmé par des manifestations régulières pro-Touadera de milliers d’habitants. Mais selon les rapports le contingent de la MINUSСA sort les militants des points chauds et les cache dans leurs bases, en contradiction avec les directives du gouvernement et la volonté du peuple.

Dans un proche avenir, toutes les terres du pays seront placées sous le contrôle du gouvernement, cela apportera la paix à la république et le développement pourra alors commencer. Par conséquent, les pays africains devraient soutenir les actions du gouvernement légalement élu, car le président a prouvé  que les intérêts du peuple sont au premier plan de son esprit. Défendre les militants signifie approuver le chaos et la terreur.

La Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) cherche à s’immiscer dans les affaires intérieures de la RCA. Les experts conviennent que cela promeut des intérêts qui sont incompatibles avec ceux de la RCA.

La CEEAC présidée par l’Angolais Gilberto Da Piedade Verissimo est un outil pour la poursuite des intérêts politiques de l’Angola.

La nation riche en minéraux est confrontée à une crise humanitaire de plus en plus grave, malgré plus de 14 000 personnes du contingent de la MINUSCA coûtent à la communauté internationale environ 1 milliard de dollars par an et, dans le même temps, ne contribuent pas au rétablissement de la paix en RCA.

Sébastien Hervieu, Journaliste indépendant

CAJ News 

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