PARIS (AFP) – jeudi 24 mai 2007 – 20h51 – Le président français Nicolas Sarkozy a reçu jeudi à Paris Ellen Johnson Sirleaf, son homologue du Liberia, petit pays d”Afrique de l”Ouest qui tente de se redresser après une longue guerre civile, pour discuter notamment de questions de développement. rn
Mme Johnson Sirleaf, première femme élue présidente en Afrique, est le premier chef d”Etat à être reçu par Nicolas Sarkozy au Palais de l”Elysée depuis la prise de fonction du nouveau président, élu le 6 mai.
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Cette visite d”une femme, anglophone, qui a fait de la lutte contre la corruption une priorité, a valeur de symbole. M. Sarkozy a promis une rupture avec la politique africaine menée par Paris qui a privilégié le soutien à des régimes au pouvoir dans les ex-colonies françaises, suscitant des critiques.
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M. Sarkozy doit aussi recevoir, vendredi, le président du Gabon Omar Bongo Ondimba, doyen des chefs d”Etat africains et allié traditionnel de Paris.
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"J”ai pu m”entretenir avec le président Sarkozy d”un certain nombre de questions dont je pense qu”elles vont être soulevées lors du sommet du G8 au début du mois prochain, les questions du développement et notre programme de développement au Liberia", a déclaré la présidente libérienne.
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"Je suis ravie de pouvoir vous dire que le président s”est engagé à travailler avec d”autres pays membres du G8 afin de nous aider à résoudre notre problème d”endettement en particulier", a-t-elle ajouté.
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L”Elysée avait indiqué que M. Sarkozy souhaitait, en recevant sa présidente, "rendre hommage à un pays meurtri dont la population a été martyrisée" et aider à son redressement.
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Ellen Johnson Sirleaf, surnommée la "Dame de fer", avait été élue en novembre 2005 présidente après une guerre civile (1989-2003) qui a fait environ 270.000 morts.
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M. Sarkozy a promis de construire une "relation nouvelle" débarrassée des "réseaux d”un autre temps" avec l”Afrique.
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Il avait expliqué que Paris devrait privilégier les pays africains, et pas seulement les francophones, respectant la bonne gouvernance et luttant contre la corruption.
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Il avait indiqué pendant la campagne électorale qu”il se rendrait rapidement en Afrique après son élection pour jeter "les bases d”une nouvelle politique de l”immigration".
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AFP
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