Les dernières revendications impérialistes de Trump — allant de l’annexion du Canada au changement de nom du golfe du Mexique-révèlent un mépris flagrant pour la diplomatie, contestant les normes internationales et testant les réponses mondiales.
Ces actions constituent une attaque létale contre la diplomatie et la coopération entre alliés, soulevant de graves interrogations sur l’avenir des alliances des États-Unis. Dans cet article, j’analyse l’approche de Trump et les différentes réactions qu’elle suscite.
Les Revendications de Trump : Un Impérialisme qui Court-Circuite la Diplomatie
Les ambitions impérialistes de Donald Trump, qui visent à annexer le Canada, à revendiquer le Groenland, à reprendre le contrôle du canal de Panama et à renommer le golfe du Mexique, ne choquent pas seulement par leur ampleur, mais aussi par la manière dont elles sont exprimées.
les revendications de Trump soulignent le rôle croissant de la géopolitique sur la scène internationale
Plutôt que d’utiliser des discussions privées et des canaux diplomatiques, Trump privilégie les déclarations publiques, un choix qui illustre son approche brutale des relations internationales. En affichant ces revendications de manière aussi effrontée, Trump cherche à s’imposer sur la scène mondiale, projetant une image de puissance et de contrôle tout en ignorant les subtilités de la diplomatie.
Ce positionnement public n’est pas un hasard : il s’agit d’une tactique calculée pour intimider et dominer, laissant peu de place au dialogue ou à la contestation. Le style de Trump reflète un mépris fondamental pour la diplomatie, qu’il perçoit comme faible, lente et contraire à sa personnalité de négociateur transactionnel issu du monde des affaires. La diplomatie exige patience, respect mutuel et compréhension des intérêts partagés—des qualités que Trump semble juger inutiles, voire contre-productives.
Au lieu de cela, Trump privilégie l’action unilatérale, recherchant des victoires rapides et des gestes spectaculaires au détriment d’un travail de fond visant à établir la confiance et la coopération. Cette approche sape non seulement les normes des relations internationales mais risque aussi d’aliéner les alliés, de déstabiliser les partenariats mondiaux—en particulier européens—et d’éroder les principes de souveraineté nationale qui régissent les relations internationales depuis les traités de Westphalie de 1648.
Les revendications de Trump, et la manière dont elles sont poursuivies, révèlent un dangereux glissement vers une ère où la force brute et l’intérêt personnel éclipsent le dialogue raisonné et le respect mutuel. En somme, c’est la diplomatie elle-même qui est reléguée au second plan.
Réactions Mondiales : Une Ambiguïté Dangereuse
Surprenamment, les réactions internationales sont loin d’être à la hauteur de la gravité des ambitions de Trump, en particulier au sein des démocraties occidentales, où elles ont souvent été tièdes au mieux. Les dirigeants et institutions mondiaux semblent hésitants, craintifs, voire indifférents face à cette surenchère flagrante, qui pourrait déstabiliser les alliances et mettre en péril la paix.
Ce silence ou ces réponses timides de la communauté internationale risquent de normaliser de telles aspirations imprudentes et de les transformer en un dangereux précédent. L’absence de mesures décisives pourrait encourager Trump et d’autres leaders aux ambitions impérialistes similaires, ouvrant la voie à un avenir où la diplomatie cède la place à une agressivité unilatérale.
Réactions Contrastées des Dirigeants Concernés
Les réactions internationales aux revendications de Trump ont été diverses. En Amérique latine, certaines réponses ont été sans équivoque. La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a réagi avec ironie en suggérant qu’au lieu de renommer le golfe du Mexique (dont le nom est officiellement utilisé depuis 1607) en « golfe de l’Amérique, » les États-Unis devraient plutôt être rebaptisés « Amérique mexicaine, » citant un document de 1814 antérieur à la Constitution mexicaine qui employait cette dénomination pour la région.
Trump a justifié sa proposition en affirmant : « Nous allons le renommer parce que nous faisons la majorité du travail là-bas, et c’est à nous. » Une déclaration qui va au-delà d’un simple changement de nom, révélant une intention implicite de s’approprier la région.
Le président panaméen, José Raúl Mulino, a fermement rejeté toute idée de perte de contrôle du canal : « En tant que président, je tiens à affirmer avec précision que chaque mètre carré du canal de Panama et de sa zone adjacente appartient au Panama et le restera. La souveraineté et l’indépendance de notre pays ne sont pas négociables. »
Au Canada, en revanche, le Premier ministre Justin Trudeau n’a pas réagi officiellement. Un jour après avoir annoncé sa démission, le 7 janvier 2025, il a publié un message sur X (anciennement Twitter), déclarant en anglaise : « Il n’y a pas la moindre chance que le Canada devienne une partie des États-Unis, » et en français : « Jamais, au grand jamais, le Canada fera partie des États-Unis. » Cependant, cette réaction est intervenue bien trop tard, plusieurs semaines après les premières pressions exercées par Trump à Mar-a-Lago, le 30 novembre 2024.
Certains analystes estiment que l’absence de réaction claire de Trudeau face aux revendications de Trump a joué un rôle crucial dans la chute de sa cote de popularité durant ses derniers jours, contribuant à sa décision de démissionner. Les Canadiens ont ressenti une perte de confiance envers un dirigeant perçu comme incapable de défendre leur nation et son existence même. Cela contraste fortement avec les réponses rapides et claires des dirigeants latino-américains, groenlandais et danois.
Tout n’est pas pourri au royaume du Danemark : Un clin d’œil à Shakespeare
Du côté du Groenland et du Danemark, les réponses ont été fermes, comme l’a montré la presse danoise. Bien que le Groenland soit un territoire autonome, il reste rattaché au Danemark. Le Premier ministre groenlandais, Múte Egede, a déclaré : « Le Groenland est à nous. Nous ne sommes pas à vendre et ne le serons jamais. Nous ne devons pas perdre notre longue lutte pour la liberté. »
Le roi et la Première ministre du Danemark, Mette Frederiksen, ont également affirmé leur unité face à toute tentative d’empiètement. « Nous sommes tous unis et chacun de nous est attaché au royaume du Danemark, » a déclaré le roi Frederik.
Mette Frederiksen a précisé que le Groenland n’était « pas à vendre et ne le sera jamais à l’avenir. » Elle a critiqué les tactiques financières dans les relations entre alliés, soulignant que le gouvernement danois avait demandé un appel avec Trump, sans recevoir de réponse officielle.
Cependant, le ministre des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, a tempéré le ton en affirmant : « Nous devrions le prendre au sérieux, mais pas au pied de la lettre. » Ces propos, perçus comme inadéquats par de nombreux observateurs, ont été critiqués pour leur incapacité à répondre à la gravité des revendications de Trump.
L’Europe et l’OTAN : Entre Mots Durs et Inertie
Le secrétaire général de l’OTAN a annulé une conférence de presse pour éviter les questions épineuses. En Europe, des leaders comme Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont affirmé que l’Union européenne ne tolérerait pas une prise de contrôle du Groenland par les États-Unis, déclarant : « L’Europe est un continent fort et ne se laissera pas intimider. »
Cependant, cette posture paraît difficile à croire. L’Europe a déjà toléré des actions américaines comme la destruction des gazoducs Nord Stream, qui a plongé le Vieux Continent—et particulièrement l’Allemagne—dans une crise énergétique et économique, favorisant l’ascension de la droite et de l’extrême droite dans plusieurs pays européens.
De l’Union européenne, un silence embarrassant. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et la commissaire aux Affaires étrangères, Kaya Kallas — habituellement très éloquentes—n’ont prononcé aucun mot.
Ailleurs, le président colombien Gustavo Petro a exprimé son soutien au Panama : « Je serai aux côtés du Panama et de la défense de sa souveraineté jusqu’aux dernières conséquences », a-t-il déclaré sur X. Hormis cette déclaration, les réactions ailleurs ont été quasi inexistantes.
En conclusion, les revendications de Trump soulignent le rôle croissant de la géopolitique sur la scène internationale. Les Européens sont-ils prêts et disposés à répondre avec audace ? C’est une question que j’aborderai dans mon prochain article.
Ricardo Martins – Docteur en sociologie, spécialiste des politiques européennes et internationales ainsi que de la géopolitique
Source: https://journal-neo.su/fr/
Let us note after Trump make these incendiary statements EU usually cleverly maneuver its way to deals that amount to plundering some nation usually African nation in what should have been win win deal. I strongly recommend African nations give utmost scrutiny to all agreements with NATO nations plus take nothing for granted especially conditions that allows African nations to cancel deals. In mining all bulk ores should be processed in Africa. If group contracting mining unable to process ores in Africa contract is loss plus awarded to group capable of processing ores in Africa. Also of dynamic importance is time allowed to start mining after contract awarded. It should be reasonable but promoting earliest moment mining could start. None of that years of waiting shit.
People of Books!
Henry Author Price Jr aka Kankan
Les carnivores se mangent entre eux car il n y a plus d’herbivores a manger, l’occident unipolaire, raciste, esclavagiste, colonialiste, genocidaire et imperialiste se meurt rapidement!
« L’Europe est un continent fort et ne se laissera pas intimider. »
QUI A FAIT EXPLOSER LE NORSTROM 2? VOUS SAVEZ LA REPONSE, MAIS LA QUESTION EST: WHAT CAN YOU DO ABOUT IT?
RIEN. AU LIEU DE CONFRONTER LES RESPOSNABLE REELS, VOUS PISSER DANS VOS FROCS TOUT EN REPETANT LES MEME ACCUSATIONS CONTRE LES RUSSES.