La France réitère son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara (Chef de la diplomatie française)

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Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a réitéré la position de la France, exprimée au plus haut niveau de l’Etat, soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

“Il y a quelques mois nous avons exprimé notre vision du présent et de l’avenir du Sahara occidental qui s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine en conséquence directe du plan d’autonomie marocain”, a déclaré le Chef de la diplomatie française lors d’une

audition, mercredi, devant la Commission des Affaires étrangères à l’Assemblée nationale.

“Il n’y a pas aujourd’hui d’autres solutions réalistes et crédibles”, a-t-il tenu à rappeler.

Ceci s’inscrit dans le cadre d’”une solution politique durable et mutuellement acceptable aux Nations unies et nous soutenons les efforts onusiens en vue de ce dialogue”, a ajouté M. Barrot, précisant qu’il aura l’occasion “d’en parler dans quelques jours avec mon homologue

marocain Nasser Bourita à Paris”.

Dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI en juillet 2024, le Président  français, Emmanuel Macron avait affirmé que la France « considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine».

  1. Macron avait assuré SM le Roi de “l’intangibilité de la position française sur cet enjeu de sécurité nationale pour le Royaume » et que son pays « entend agir en cohérence avec cette

position à titre national et au niveau international ».

Le Chef de l’État français avait également réitéré avec force le soutien de la France à la souveraineté du Royaume sur son Sahara lors d’une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain le 29 octobre dernier, à l’occasion de sa visite d’Etat dans le Royaume.

“Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l’avenir de ce territoire  s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L’autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre  dans lequel cette question doit être résolue”, avait déclaré M. Macron devant les deux Chambres du Parlemen

MAP

 

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5 COMMENTS

  1. “Celui qui ne possède pas donne à celui qui ne mérite pas”.
    On ne peut donner ce que nous possédons pas.

  2. Le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination ne se négocie pas.

    Les récentes déclarations du ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, et du président Emmanuel Macron, affirmant leur soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, marquent un tournant préoccupant dans la diplomatie française. En soutenant le plan marocain d’autonomie, la France s’éloigne dangereusement du cadre juridique international qui régit ce conflit depuis des décennies.
    Pourtant, le Sahara occidental est, aux yeux du droit international, un territoire non autonome. L’Assemblée générale des Nations unies, à travers la résolution 1514 (XV) sur la décolonisation, reconnaît explicitement le droit inaliénable des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ce droit, consacré également par la Charte des Nations unies et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, ne saurait être contourné ou vidé de son sens par des considérations stratégiques ou économiques.

    La Cour internationale de Justice, saisie en 1975, a rendu un avis consultatif sans équivoque : aucun lien de souveraineté territoriale n’existe entre le Maroc et le Sahara occidental. La CIJ a clairement établi que le peuple sahraoui devait exercer son droit à l’autodétermination, par voie de consultation démocratique.

    Sur le plan européen, la Cour de justice de l’Union européenne a, à plusieurs reprises, affirmé que le Sahara occidental et le Maroc sont deux entités séparées au regard du droit international. Les arrêts de 2016, 2018 et 2021 rappellent que tout accord économique ou commercial avec le Maroc ne peut être étendu au Sahara occidental sans le consentement explicite du peuple sahraoui, représenté par le Front Polisario, reconnu par l’ONU comme partie légitime au conflit.

    En Afrique, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) est membre fondateur de l’Union africaine, qui considère le Sahara occidental comme un territoire occupé. L’Union africaine appelle à une solution politique fondée sur l’exercice libre du droit à l’autodétermination.

    Face à cette légalité internationale, le soutien de la France au plan marocain d’autonomie est non seulement illégal mais aussi immoral. Il viole les principes du droit international, affaiblit le rôle de l’ONU et encourage la logique du fait accompli. Il compromet toute possibilité d’une paix juste, durable et négociée.

    Ce positionnement s’inscrit dans un contexte de recomposition géopolitique au Maghreb et en Afrique. Délaissée par l’Algérie, marginalisée dans le Sahel, la France semble vouloir se rapprocher du Maroc, partenaire économique majeur, au prix d’un abandon de ses principes fondamentaux.

    Mais les peuples ne sont pas à vendre. Le droit à l’autodétermination ne se troque pas contre des projets à 10 milliards d’euros.

    Nous appelons les autorités françaises à revenir à une position équilibrée et conforme au droit international, en soutenant activement le processus onusien. Ce processus ne peut aboutir qu’à une seule condition : que le peuple sahraoui soit libre de choisir son avenir.

    Il est temps de rappeler que le droit ne se plie pas à la raison d’État, et que la justice ne peut être sacrifiée sur l’autel des intérêts géostratégiques.

  3. Tebboune c’est Macron pourtant ton unique repere, sale Arabe de salon de la Metropole, vive le Sahara Marocain!

    • Tebboune est le pire bete noire de ta maudite france de macron alors que le maroc est un protectorat de ta maudite France. Va relire ce que Tebboune a vraiment dit est remet ses propos dans leur propre context pauvre abruti de Kingui! Just saying! 🙂

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